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Les "Bonnets rouges", la Bretagne et l'écotaxe : les Bretons doutent du politique. Les premières pistes du Pacte d'avenir pour la Bretagne. La réunion sur le pacte d'avenir pour la Bretagne organisée ce mercredi à Rennes, à la demande de Jean-Marc Ayrault suite à la crise sociale qui secoue la région a donné de premiers résultats.

Les premières pistes du Pacte d'avenir pour la Bretagne

Le préfet de la région Bretagne, Patrick Strzoda après six heures de réunion avec les acteurs économiques et sociaux de la région, que "les conditions du dialogue étaient remplies". Concernant les mesures d'urgence et les 15 millions d'euros d'aides aux entreprises agroalimentaires annoncés par le Premier ministre mi-octobre, le préfet a assuré qu'il s'agissait "d'une première enveloppe qui pourra être augmentée en fonction des dossiers qui seront déposés" auprès de ses services. Des logements remis aux normes énergétiques Mais c'est aussi un plan "ambitieux" qui a été adopté mercredi après-midi, portant sur la mise aux normes énergétiques de bâtiments et de logements.

Un développement du numérique haut-débit. La Bretagne en pointe dans la dégradation française, Chroniques. Le soupçon de corruption qui pollue l'écotaxe. Bretagne : pourquoi Hollande doit tenir bon sur l’écotaxe. Des manifestants, opposés à l’ecotaxe, bloquent une route à Pont-de-Buis (Finistère), le 26 octobre 2013 (FRED TANNEAU/AFP) Les images qui viennent de Bretagne sont spectaculaires : on affronte, on cogne, on détruit des installations publiques.

Bretagne : pourquoi Hollande doit tenir bon sur l’écotaxe

Un manifestant a une main tranchée. Une main tranchée ! Les médias parlent avec respect de cette « contestation » (on n’est pas en Seine-Saint-Denis, tout de même). Les écolos sont discrets, alors qu’ils devraient pour une fois jouer leur rôle et défendre cette taxe imaginée au départ pour réduire les gaz à effets de serre. Violents heurts dans le Finistère lors d'une manifestation contre l'écotaxe.

Un manifestant a eu la main arrachée dans des heurts avec les forces de l'ordre samedi 26 octobre lors d'une nouvelle manifestation dans le Finistère contre l'écotaxe poids lourds, signe de la colère grandissante en Bretagne contre cette taxe qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014.

Violents heurts dans le Finistère lors d'une manifestation contre l'écotaxe

Le dernier combat des salariés finistériens de Gad. Malgré la crise, l’agroalimentaire breton a les atouts pour rebondir. Mais tout le secteur ne court pas à la catastrophe, loin s’en faut.

Malgré la crise, l’agroalimentaire breton a les atouts pour rebondir

Sans faire de bruit, de nombreuses PME ont pris le chemin de l’innovation. « Un pique-nique sous le portique », ces installations qui serviront à collecter la si contestée écotaxe poids lourds à partir du 1er janvier ; des entreprises qui font retentir toutes ensemble leurs sirènes, « parce qu’il y a le feu en Bretagne » ; et surtout des milliers de salariés en colère face à la succession de mauvaises nouvelles. Entre les difficultés des volaillers Doux et Tilly-Sabco, la fermeture des usines de Marine Harvest, numéro un mondial du saumon fumé, et celle de l’abattoir porcin de la société Gad, située à Lampaul-Guimiliau, la filière agroalimentaire bretonne se trouve en pleine tourmente. Face à la crise, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a réuni pas moins de douze ministres, mercredi dernier, pour concocter un « pacte d’avenir » pour la filière.

Agroalimentaire. L’usine Volailles de Keranna se mobilise à Guiscriff contre l'écotaxe - « La Bretagne brûle », c’est le message qu’a voulu faire passer le secteur agroalimentaire en déclenchant les alarmes incendies dans plusieurs sites industriels.

Agroalimentaire. L’usine Volailles de Keranna se mobilise à Guiscriff contre l'écotaxe -

L’agroalimentaire s’alarme À Guiscriff, sur le site Volailles de Keranna du groupe Glon Sofiproteol, les 450 employés ont été rassemblés devant le bâtiment. Revendications Xavier Foutrel, directeur commercial et membre du comité de direction, leur a lu un discours. La Bretagne en pointe dans la dégradation française. Bretagne : pourquoi la filière agroalimentaire est en piteux état. La Bretagne est rattrapée par la crise.

Bretagne : pourquoi la filière agroalimentaire est en piteux état

En 2012, le placement en redressement judiciaire du groupe volailler Doux, jusqu'alors leader européen dans son activité, a marqué les esprits. En quelques mois, le groupe, accablé de dettes, a perdu un millier d'emplois. Aujourd'hui, c'est son concurrent direct Tilly-Sabco qui accuse le coup et prévoit de réduire son activité de 40 %. Mercredi, des entreprises bretonnes ont donc tiré la sonnette d'alarme. La filière agroalimentaire est particulièrement touchée. LE POST 26/03/10 Les produits traditionnels français en Asie ou le protectionnisme asiatique. Publié parAntoine T post non vérifié par la rédaction 26/03/2010 à 14h23 - mis à jour le 26/03/2010 à 14h30 | vues | réactions La gastronomie française, reconnue pour sa finesse, s’exporte dans de nombreux pays et attise l’intérêt des touristes.

LE POST 26/03/10 Les produits traditionnels français en Asie ou le protectionnisme asiatique

La baguette, le vin, le fromage, le foie gras… ces spécialités culinaires françaises ont la particularité de porter l’image de marque de la France à travers des valeurs du terroir. Nos savoir-faire font la réputation de ces mets au mode de fabrications spécifiques transmis de génération en génération. Le foie gras, symbole de convivialité française, s’exporte vers de nombreux continents dont l’Asie. L’origine et la traçabilité de ces produits étant au cœur de nos préoccupations, nous pouvons légitimement nous interroger sur les conditions dans lesquelles est réalisé ce foie gras. Nous avons également pu constater des méthodes moins directes mais qui se révèlent tout aussi efficaces. L'agriculture est plombée par le prix du pétrole, voici des solutions. « Une agriculture qui dépend du pétrole est une agriculture qui va dans le mur », prédisait il y a deux ans Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation.

L'agriculture est plombée par le prix du pétrole, voici des solutions

Un rapport publié ce jeudi lui donne entièrement raison. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) y tire le signal d’alarme en montrant que l’agriculture française consomme toujours plus d’énergie, que ce soit sous la forme d’électricité ou de fuel, ou encore sous la forme d’engrais et de nourriture importés. Et – puisque le prix de l’énergie ne cesse lui aussi de grimper – les budgets des agriculteurs s’en ressentent. « Le montant total des charges liées à l’énergie a augmenté de 130% entre 1990 et 2009 » s’inquiète l’Agence, ce graphique à l’appui :

Le Cice bénéficie peu aux entreprises très exportatrices. Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice), créé en janvier 2013, permet aux entreprises d'obtenir une réduction d'impôt sur leur masse salariale.

Le Cice bénéficie peu aux entreprises très exportatrices

Souvent qualifié par les patrons d'«usine à gaz», car jugé trop compliqué, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice) a-t-il raté le coche? Début octobre, l'Insee a indiqué que ce crédit d'impôt - qui coûtera 20 milliards par an à partir de 2015 - serait directement à l'origine de la création de 15.000 emplois au second semestre.

Mais il s'agit d'une «estimation inférée de d'autres dispositifs», indique Jean Pisani-Ferry, le président du comité de suivi du Cice, qui a rendu jeudi son premier rapport. «Nous aurons des mesures réelles avant la fin de la législature», a-t-il cependant promis. Entré en vigueur le 1er janvier 2013, le Cice permet aux entreprises d'obtenir une réduction d'impôt sur leur masse salariale, à hauteur de 4% pour 2013 (6% en 2014) des salaires compris entre 1 et 2,5 fois le smic. La colère d'une salariée de Doux contre les politiques fait le tour des médias. LES YEUX DANS LES YEUX - Sa colère a retenu l'attention des médias nationaux.

La colère d'une salariée de Doux contre les politiques fait le tour des médias

Après l'annonce de nouveaux licenciements dans l'industrie agro-alimentaire, des centaines de salariés ont manifesté, ce 14 octobre, à Brest puis à Morlaix. Les élus venus à leur rencontre, un député PS et une députée européenne UMP, n'ont pas su trouver les mots pour apaiser leur désarroi. En Bretagne, première région agro-alimentaire de France, 8000 emplois sont menacés dans la filière. "Vous n'avez rien fait! Pas plus les élus de droite que de gauche" s'est emportée Nadine Hourmant. Notre rendez-vous vidéo, Ce qu'il ne fallait pas rater, vous propose de regarder ce "cri de détresse", perceptible autant dans sa voix que son regard : Colère dans l'agroalimentaire : "Venez avec moi... par LeHuffPost Les autres vidéos de notre rendez-vous quotidien.

L'agroalimentaire dans la tourmente en Bretagne. VIDÉO - Une réunion de crise est organisée mercredi à Paris après les suppressions d'emploi chez Gad. La fin des aides européennes met à mal les exportateurs français de poulets. La décision a été prise discrètement, sans communiqué officiel. Elle est pourtant historique. Jeudi 18 juillet, la Commission européenne a choisi de supprimer sans délai les subventions aux exportateurs de poulets, ces fameuses "restitutions" qui constituaient un des outils-clés de la politique agricole commune depuis près de cinquante ans. Cette mesure constitue un revers majeur pour Doux et Tilly-Sabco, les deux champions français du poulet exporté. Ces groupes, qui expédient chaque mois des millions de poulets surgelés de Bretagne vers le Moyen-Orient, étaient les derniers bénéficiaires des aides européennes.

En 2012, ils s'étaient partagé environ 70 millions d'euros de restitutions, dont 55 millions pour Doux. Le groupe Glon va devenir le principal actionnaire de Matines - Agroalimentaire. Fortes turbulences en volailles de chair, Volailles / lapins, Elevage.