Tiananmen : le récit d'un massacre. A VOIR : série CHERNOBYL (2019) A VOIR : Argo. A LIRE : Persepolis - Marjane Satrapi (2000-2003) Quand je pense à Persépolis, c'est à la fois, pour moi, ce livre, le film et Marjane elle-même, vue en avant-première du film et si proche de son personnage. J'ai d'abord découvert les livres tomes après tomes. Découvert est un petit mot, je devrais plutôt préciser: Dévoré. Le livre commence fort: le Foulard. "Ca, c'est moi quand j'avais dix ans. Et ça, c'est une photo de classe. Je suis assise à l'extrémité gauche, alors on ne me voit pas. de gauche à droite: Golnaz, Mashid, Narine, Minna" La révolution. La force de ce livre, ce n'est pas vraiment les dessins - Marjane Satrapi d'ailleurs ne se destinait pas du tout à cet art, mais s'y est mise par la force des choses, par la volonté avouée d'écrire sur cette partie de sa vie - mais celle de montrer quelque chose de neuf, quelque chose qu'on ne percevait pas de l'intérieur auparavant, dont on entendait parler dans les journaux, dont on recevait des images, des photos toujours les mêmes.
A ECOUTER : 1989-2019 : l’histoire continue. Entretien exceptionnel avec Francis Fukuyama. 1989 : il y a trente ans, la chute du mur de Berlin marque la fin d’un monde. Cette année charnière bouscule en profondeur les rapports de force géopolitiques tout comme les équilibres politiques intérieurs des nations. Cette même année, le philosophe et politologue américain Francis Fukuyama publie dans la revue National Interest un article intitulé "La fin de l'histoire ?
" Amputé de son point d'interrogation, l'article allait se transformer en 1992 en un essai, "La fin de l'histoire", puis en best-seller mondial. C’est un événement majeur dans la vie des idées, controversé, parfois déformé, souvent mal compris et discuté encore aujourd’hui. Trente ans plus tard, Francis Fukuyama analyse les effets toujours agissant du séisme qu'a représenté la disparition du bloc de l’Est et dont on perçoit les répliques encore aujourd'hui dans les crises qui opposent sociétés civiles et pouvoirs forts, comme on l'a vu ces derniers jours à Hong-Kong. A ECOUTER : 1989, le début de la fin de l'histoire – série de podcasts – France Culture. A ECOUTER : 1989, la fin des certitudes – série de podcasts – France Culture. Tout comprendre au système politique de l’Iran. A VOIR : Persepolis. A VOIR : Good Bye Lenin ! (2003)
A VOIR : Full Monty - Le grand jeu. A ECOUTER : Podcast : Militer, avorter, légaliser (1972-1975) - Ép. 4/4 - La fabrique des corps. Au début des années 1970, le combat pour le droit à l’avortement est un marqueur fort des mouvements féministes. Quelques années plus tôt, en 1967, l’usage des contraceptifs est devenu légal après le vote de la loi Neuwirth. A cette époque, une partie des femmes, généralement aisées, se rend en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Suisse où l’avortement est autorisé et encadré dans un milieu hospitalier. Pour celles qui ne peuvent voyager, il leur faut trouver et payer un(e) médecin volontaire ou une “faiseuse d’anges” pour introduire une sonde dans leur utérus, déclencher une hémorragie pour avoir droit à un curetage en arrivant à l’hôpital. S’il est difficile de déterminer précisément le nombre d’avortements clandestins pratiqués chaque année, il est question de plusieurs centaines de milliers d’interruptions volontaires de grossesse. Plusieurs centaines de femmes meurent “pour des raisons obstétricales”.
A VOIR : film : Le Péril Jeune (1994) : sur la jeunesse des années 1970. A VOIR : Film La Marche (2013) : sur la marche de 1983.