background preloader

LGBTQIAP+

Facebook Twitter

«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ?

L’athlète subit alors des examens sanguins, chromosomiques et gynécologiques. Coup de tonnerre. L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Photo © Reuters. Double discours. Paris Is Burning. [French] C’EST UNE FILLE OU UN GARÇON ? NEWS NEWS NEWS Alors que les "marches de la fierté" de juin se préparent dans dix -sept villes de France à l'appel de l'Interassociative LGBT (Lesbienne, Gaie, Bi, Trans), n'oublions pas que les "intersexués" ou hermaphrodites manifestent aussi. Ils veulent que cessent les pratiques médicales d'assignation sexuelle en fille ou en garçon, souvent pratiquées sur des enfants de 3 mois à 2 ans. Ils demandent qu'on arrête une "politique du bistouri" encore trop fréquente, afin de pouvoir attendre un âge plus avancé pour décider de leur sexe et leur genre en connaissance de cause. Derrière leur histoire, on découvre comment la violence des normes sexuelles s'exerce encore aujourd'hui.

Enquête (parue dans Le Monde Magazine, mars). 1 – Où on découvre la triste histoire de l’hermaphrodite Herculine Barbin. « Le lendemain de cette nuit trouva Sara anéantie ! Longtemps, elle s’est considérée comme une adolescente laide et mal fichue. Que faire alors des hermaphrodites ? 3- Où Alain raconte Aline. Je suis bi-furieuse | Un cas IT.

Je fais partie des gens qui pensent que les étiquettes ont une capacité libératrice bien plus forte que leur capacité excluante. Que le problème n’est pas d’être toute-s différente-s, mais qu’il y ait des privilèges, et donc des opressions, associées à ces différences. S’appliquer une étiquette dont on ignorait l’existence en tant que mot mais qu’on connaissait dans notre vécu, ce n’est pas se limiter : c’est se libérer de cette angoisse d’être inconcevable, à soi et aux autres. Ce n’est pas se couper des autres, c’est se connecter à d’autres vécus qui nous ressemblent. Ca a été le cas, pour moi, de l’étiquette "bisexuelle". Ah, c’est comme ça que ça s’appelle, d’être attirée par des personnes de tous genres ? Et puis, on m’a dit que "bisexuelle", c’était un mot qui excluait les femmes trans, les hommes trans, et les personnes genderqueer et intersexes.

J’ai voulu rentrer dans la communauté LGBT. Je refuse la silenciation, l’assimiliation, l’invisibilisation. Like this: J'aime chargement…