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L'identité numérique apres la mort

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Que deviennent vos données numériques à votre mort ? Après la mort sur Internet, seule la honte autorisera l'oubli. Curieuse approche que celle du ministère de la Justice.

Après la mort sur Internet, seule la honte autorisera l'oubli

Il y a plusieurs mois, Numerama avait consacré un dossier à la gestion de la mort d'un proche sur Internet, en expliquant comment obtenir l'accès à des données (e-mails, photos, ...) ou la fermeture de comptes de défunts sur les services comme Gmail, Twitter, Hotmail, Facebook, Yahoo, etc. Nous avions vu à cette occasion que les entreprises avaient des approches et des souplesses très différentes d'une entreprise à l'autre. Le sujet, qui n'est encore qu'en mineur en 2012, deviendra majeur avec le vieillissement des populations connectées, qui elles aussi meurent un jour.

Or dans une réponse au député UMP Pierre Morel-A-L'Huissier, le ministère de la Justice a annoncé que le sujet serait au programme de l'Habeas Corpus numérique que prépare la garde des sceaux Christiane Taubira, avec la ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin et le ministre de l'intérieur Manuel Valls. Protégez vite votre identité numérique, avant qu'il ne soit trop tard! L'identité numérique c'est cette clef qui fait le lien entre votre entité réelle et sa représentation numérique sur internet.

Protégez vite votre identité numérique, avant qu'il ne soit trop tard!

Que ce soit : votre profil sur tel réseau social, et les portes qu'il ouvre dans tous les outils qui lui sont affiliés car vous avez accepté d'en partager les données de votre blog ou site personnel ou collaboratif où vous partagez vos idées, vos documents, ... de votre compte ecommerce pour commander, indiquez vos souhaits d'achats ou commenter vos achats dans telle ou telle eboutique, vos multiples comptes emails accumulés chez les divers opérateurs ADSL, téléphonique, tous vos comptes administratifs officiels en train de migrer sur le web, de votre banque aux impôts en passant par l'assurance maladie, la CAF, le CESU,.... ...

Ces clefs, dont vous ne vous souvenez pas de toutes, se sont accumulées le long de votre courte vie numérique, déjà si bien remplie de données et de traces multimédias en tous genres. Si, si, juré craché! Alors comment se protéger ? IDENTITE NUMERIQUE APRES LE DECES. L’internet est un outil essentiel pour la liberté d’expression aujourd’hui, et afin que tout utilisateur puisse s’identifier sur la toile l’identité numérique est apparue.

IDENTITE NUMERIQUE APRES LE DECES

Cependant, que devient l’identité numérique d’un internaute après son décès ? Pour comprendre ces enjeux, il faut donc revenir de manière précise sur les contours de cette identité numérique (I), pour ensuite se pencher sur la problématique liée à sa gestion, notamment au regard de l'identité numérique après le décès des personnes concernées (II). L’identité numérique après la mortBlogue ≈ Geek. J’ai eu la le non-plaisir de vivre un deuil et d’assister à des funérailles en fin de semaine.

L’identité numérique après la mortBlogue ≈ Geek

C’était triste et émouvant. Après le tourbillon des événements, je me suis poser la question suivante: Qu’est-ce qu’il advient de notre identité numérique après notre mort où la mort d’un de nos proches ? Devrait-on donner les accès (procuration) à notre conjointe afin qu’elle puisse supprimer tous nos comptes en lignes ? Devient-elle la propriétaire de ceux-ci ? Est-ce qu’il y a une loi qui régit cela ? J’imagine aussi que ces entreprises en lignes (Facebook et Twitter par exemple) ne donne pas les accès à des tiers personnes afin d’éliminer ces comptes.

Autres questions épineuses: Est-ce qu’il y a un risque pour le vol d’identité ? Bien des questions mais sans réponses pour le moment ! Une vie après la mort sur l’Internet. Les services sur Internet commencent à prendre de l’âge et acquérir de l’expérience.

Une vie après la mort sur l’Internet

Il est donc temps de se poser des questions fondamentales sur l’avenir des comptes d’utilisateurs après leur mort. Depuis quelques années, les morts de l’Internet sont en croissance exponentielle. Ceci est dû au nombre d’utilisateurs de ce média, mais aussi à son accessibilité à des personnes ne l’ayant pas connu à leur naissance. La loi ne prévoit pas de règles pour ce genre de cas de figure, c’est donc aux sites de gérer eux-mêmes les décès de leurs internautes. Il est ainsi possible sur Facebook de transformer le compte d’une personne décédée en page de commémoration pouvant recueillir des témoignages de sympathie. Google et sa messagerie Gmail ont mis en place cette fonctionnalité, pour autant que l’examen approfondi du cas soit réussi et que les documents demandés soient fournis.