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Enfance/éducation

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L'adolescent explorateur. Conférence donnée pour l'Association Montessori de France le samedi 5 juin 2010 à la Sorbonne Je vous remercie de m’accueillir. Je suis très sensible à votre invitation car je suis convaincu que l’apport de Maria Montessori dans le domaine pédagogique est essentiel, même si je crois qu’il faut relire ses travaux en utilisant des grilles de lecture moins naïves que celles qui prévalent aujourd’hui, des mises en perspective plus critiques que celles qu’on a pu voir pendant toute la période dite de « l’Éducation nouvelle ».

Deux éléments auraient pu cependant me pousser à récuser l’invitation. Premièrement, je ne suis pas un spécialiste de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent et je ne suis pas clinicien. Des travaux font aujourd’hui autorité dans ces domaines : je pense à Philippe Jeammet, à Daniel Marcelli et à David Le Breton dans des registres extrêmement divers et extrêmement intéressants, qui ont des approches psycho et socio-thérapeutiques. Comment s'adapter au cerveau de nos enfants ? Catherine Gueguen répond. Catherine Gueguen nous explique, dans cette intervention dans l’émission « Les Maternelles », de quelle manière nous pouvons nous adapter au cerveau de nos enfants via une approche bienveillante et empathique. On y apprend notamment que les colères sont totalement involontaires chez les tout-petits car leur cerveau n’est pas assez mature pour les gérer. Catherine Gueguen revient également sur l’impact du stress répété, un « poison » pour les neurones et le développement de zones essentielles du cerveau.

Des chercheurs ont même démontré que le type d’éducation prodigué influait directement sur l’expression génétique. Bref, c’est passionnant. Bonne écoute. « Vivre heureux avec son enfant » est disponible sur amazon, fnac, chez votre libraire ou dans la médiathèque de votre ville. About The Author Jeff Papa, entrepreneur. Se salir dans la nature est bon pour la santé des enfants. Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger Subscribe: iTunes | Android | Certains pensent encore que protéger la santé des enfants passe par aseptiser leur lieu de vie.

Nous sommes pourtant de plus en plus nombreux à laisser s’exprimer l’attirance naturelle de nos enfants pour les patouilles forestières et autres gratouilles champêtres… Et les dernières recherches scientifiques sont de notre côté! Pour aborder cette question délicate, je fais appel à un expert, Guillaume, ingénieur spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires. Grâce à lui, vous aurez désormais des arguments imparables pour répondre à vos parents ou beaux parents qui s’étranglent en voyant les mains sales de vos enfants! Vous pouvez écouter le podcast directement sur le blog en cliquant sur le bouton Lecture. . « Plus on est sale, mieux c’est » – Scott Sampson Bonjour à tous Je suis Guillaume du blog Santé des enfants et environnement. Quels sont ces bienfaits ? Et de fait, nos ancêtres : Références : Pourcel C. Fort comme un gorille : exercice pour développer la confiance en soi des enfants.

Voici un exercice pour développer la confiance en soi des enfants. Il est extrait du livre de Gilles Diederichs « Développer la confiance en soi : 35 activités pour les 3-10 ans ». Le principe est simple : l’enfant doit mimer un puissant gorille respecté de tous ! Comment le présenter à votre enfant : 1) Imagine que tu es un gorille mâle à dos argenté.

Tu es très puissant et, en quelques mouvements, tu peux impressionner n’importe qui ! 2) Recommence en tapotant avec tes poings sur le centre de ta poitrine et en rythme avec les jambes. 3) Continue tous ces mouvements en rajoutant celui du pencher lentement la tête vers l’arrière et , en alternance, le menton vers la gorge. 4) Amuse-toi enfin à faire des sons, des grognements, à chanter, laisse ta voix s’exprimer, puis stoppe d’un coup tous tes mouvements et recommence encore ! En effet, les scientifiques ont découvert que si nous adoptions une certaine gestuelle, nous nous sentions en confiance. L'amour est le carburant de l'enfant : voici comment remplir son réservoir. Isabelle Filliozat nous livre de précieux conseils pour lever le doute et poser un cadre aimant propice à l’épanouissement de nos enfants.

Le besoin d’amour et les preuves d’amour On peut aimer profondément une personne et ne jamais lui dire ou lui montrer, tellement nous avons été habitués à cacher nos sentiments au fil des années. Nous pensons que c’est évident…et nous nous trompons ! Les enfants (comme les adultes d’ailleurs) ont besoin de preuves d’amour pour se sentir en sécurité et s’épanouir.

Isabelle Filliozat évoque ce réservoir d’amour, concept que tout le monde comprendra. Elle nous explique comment le maintenir au niveau nécessaire pour que l’enfant soit heureux. Comment remplir le réservoir d’amour de votre enfant Nous pouvons remplir ce réservoir d’amour selon deux méthodes : verbale et non-verbale. Donc, libérez-vous dès que possible et accordez toute votre attention à ce dialogue avec votre enfant. Répondre au doute Pour répondre au doute de votre enfant : – je t’aime. Le développement du cerveau. Les 5 premières années sont déterminantes pour le développement du cerveau d’un enfant. C’est pourquoi il est important de le soutenir dans la gestion de ses émotions et dans son apprentissage. Cela stimule ainsi son développement intellectuel. Le développement du cerveau de 0 à 12 mois Le développement du cerveau de 1 à 3 ans Le développement du cerveau après 5 ans 3 à 5 ans Pendant cette période, le cerveau de l’enfant fonctionne à plein régime!

Sa consommation de glucose ne cesse d’augmenter. Entre 3 et 5 ans, l’enfant acquiert des aptitudes et des habiletés intellectuelles importantes qui lui serviront notamment au moment de son entrée à l’école, en particulier en ce qui a trait au langage et aux mathématiques. Ce faisant, l’enfant devient aussi plus conscient du monde qui l’entoure. L’enfant comprend aussi que ses actes ont des effets sur son environnement. De nouveaux besoins Son imaginaire demande aussi à être nourri : le jeu symbolique lui plaît tout particulièrement. Le besoin d'attention. Votre enfant cherche à capter votre regard et apprécie votre présence pour partager ses découvertes et vous montrer ses exploits. Votre attention nourrit son estime de soi. L’attention, qu’elle soit positive (encouragements, marques de reconnaissance, etc.) ou négative (punition, menace, chantage affectif), agit donc sur le comportement de votre enfant.

En effet, votre enfant construit l’image qu’il a de lui-même à travers le regard des adultes et l’attention qu’ils lui portent. Si vous donnez de l’attention à votre enfant seulement pour souligner les choses qu’il ne fait pas bien, il pourrait se percevoir comme moins compétent ou incapable de bien faire les choses.

À l’opposé, si vous soulignez ses bons coups, il développera un sentiment de compétence et il se sentira aimé et apprécié. Vous remarquerez, par exemple, qu’après avoir passé du temps avec vous, votre tout-petit cessera de prolonger l’heure du coucher pour obtenir votre attention. L’attention positive. Apprendre à persévérer. Persévérer c’est savoir prendre son temps en ayant confiance d’obtenir un résultat satisfaisant. Parfois, lorsqu’un enfant hésite à s’engager dans une activité, c’est qu’il craint l’échec ou le jugement des personnes qu’il aime.

Ces craintes nuisent au développement d’une bonne estime de soi. Il est donc important d’avoir des attentes réalistes envers l’enfant, afin de lui faire vivre du succès. Il développe ainsi un sentiment de compétence, base essentielle de la motivation. Mettre des mots sur les émotions Les parents peuvent aider leur enfant à prendre conscience que, plus il fait d’efforts pour exécuter une tâche, plus il éprouvera de fierté : « Tu as été patient et tu as réussi. L’enfant sera plus motivé à faire une tâche si elle l’intéresse. La capacité de l’enfant à surmonter son impatience devant une tâche qui lui semble difficile se développe parallèlement à l’expression des émotions et au contrôle de soi. Pour encourager votre enfant à persévérer. L'importance de la lecture. Selon les toutes dernières découvertes scientifiques, nous faisons beaucoup plus que donner du plaisir à nos enfants ou les combler de joie lorsque nous leur faisons la lecture. Nous les aidons également à élargir leur vocabulaire et à acquérir des compétences langagières (telles que l’écoute attentive et la compréhension).

Cela leur permettra d’apprendre à communiquer et favorisera leur apprentissage de la lecture quand ils seront plus âgés. En tant que père ou mère, vous disposez de nombreux moyens de transformer l’heure de l’histoire en un moment propice à différents apprentissages : Ouvrez un livre et faites la lecture à votre enfant pour le familiariser avec les gestes élémentaires reliés à la lecture, comme le fait de tenir un livre et de tourner les pages.

Relisez-lui inlassablement ses livres préférés pour qu’il apprenne des mots et pour qu’il s’en souvienne. En panne d’idées pour rendre la lecture agréable et instructive? Les tout-petits ont un cerveau très gourmand! 28 août 2014 | Vers l’âge de 4 à 5 ans, le cerveau d’un enfant utiliserait 2 fois plus d’énergie que celui d’un adulte, révèle une nouvelle étude américaine. À cet âge, le cerveau nécessiterait un maximum de ressources pour se développer, davantage même qu’au moment de sa naissance. Les chercheurs ont aussi remarqué que le moment où le cerveau requiert le plus d’énergie correspond à la période où les enfants grandissent le plus lentement. Grâce à différentes techniques d’imagerie cérébrale, ils ont mesuré l’apport en glucose (une source importante d’énergie) et le volume du cerveau, de l’enfance à l’âge adulte.

Ils ont ensuite comparé ces résultats à la croissance des enfants. Selon leurs résultats, le cerveau d’un enfant de 4 à 5 ans accaparerait 66 % du glucose disponible alors qu’à la naissance, cette proportion est de 50 % à 60 %. C’est d’ailleurs vers 4 à 5 ans que le nombre de connexions dans le cerveau atteindrait son maximum. Sources : Eurekalert, PNAS et Le Figaro.fr.

Langage: la découverte des sons. L’attention aux sons débute très tôt dans la vie de l’enfant et se développe peu à peu dans les activités quotidiennes. Très jeune, bébé prête attention à votre voix quand vous le rassurez ou le cajolez. De même, il reconnaît des bruits quotidiens comme l’eau de son bain qui coule et vos pas quand vous venez le chercher dans son lit. Ces bruits annoncent l’occasion d’échanges privilégiés avec vous, échanges qui favorisent l’apprentissage du langage. Dès 3 ou 4 mois, votre bébé tourne la tête pour trouver la source d’un son intéressant, comme votre voix ou un hochet agité hors de son champ de vision. Vers 5 ou 6 mois, il se met à explorer toute la gamme de sons qu’il peut faire avec sa bouche. De fait, un lien se construit entre les sons que bébé produit et les sensations ressenties par ses muscles. Jeux d’imitation sonore : imitiez les sons faits par bébé. Apprendre la patience.

La plupart des enfants traversent des phases durant lesquelles ils veulent tout et tout de suite, qu’il s’agisse d’obtenir un objet ou simplement notre attention : « Maman! Maman! Viens vite! ». Cependant, de l’âge de 1 an à l’âge de 6 ans, les enfants doivent apprendre que certaines choses sont interdites ou qu’elles nécessitent de la patience. Première question à vous poser : votre enfant cherche-t-il votre attention pour satisfaire un besoin ou pour contenter un désir?

Certains gestes prévisibles, comme la préparation du repas (préparer les aliments, nettoyer la table, la dresser, puis faire le service), permettent à votre enfant de savoir quand son besoin sera satisfait. Devant l’impatience de votre enfant, il vaut mieux éviter les réactions extrêmes. Bien que votre tout-petit soit capable de prévoir une situation en observant les gestes familiers, il est néanmoins difficile pour lui d’évaluer la durée de l’attente, surtout s’il lui semble urgent que vous répondiez à sa demande.

Apprendre à écouter. Avant même de savoir parler, l’enfant a besoin de développer sa capacité d’écoute. Grâce à elle, il fait la plupart de ses apprentissages et développe ses relations interpersonnelles et ses habiletés sociales. En écoutant son entourage parler, l’enfant apprend progressivement les mots, la structure et la grammaire de sa langue. Une mauvaise écoute peut donc entraîner un retard dans l’acquisition du langage. Plus tard, il apprend à compter, à lire et à résoudre des problèmes mathématiques en écoutant. S’il n’écoute pas bien, il ne peut pas comprendre ce qu’il doit faire (ex. : les consignes de l’activité d’éducation physique ou apprendre à attacher ses souliers).

L’enfant développe aussi ses relations interpersonnelles et ses habiletés sociales grâce à l’écoute. Pour s’entendre avec les autres, pour prévenir les disputes et pour régler les conflits, il doit savoir s’exprimer, mais il doit aussi être capable d’écouter ce qu’on lui dit, sans couper la parole. Alice Trépanier, Doctorante en psychologie et Consultante périnatale. Peurs enfantines, mais pas anodines. La plupart des enfants ont un jour peur du noir, des monstres, des orages ou du père Noël. Les peurs enfantines peuvent toutefois être des expériences qui font grandir, à condition d’être apprivoisées.

Tranquillement, mais sûrement, vous pouvez aider votre enfant à les surmonter. À chaque âge… sa peur Une peur représente un élément dans l’environnement de l’enfant qui lui est inconnu et qu’il ne sait pas comment affronter. Par exemple, il ne sait pas quoi faire s’il imagine un monstre qui sort de sous son lit ou s’il s’inquiète de la première fois où il ira chez le dentiste. Voici quelques peurs fréquentes selon l’âge de l’enfant : 8 mois : angoisse de séparation (peur des étrangers, peur de l’abandon). 1 an : peur des bruits (aspirateur, téléphone, mélangeur, etc.). Certains enfants sont naturellement plus craintifs que d’autres : ça fait partie de leur tempérament. 18 mois : peur des monstres ou de la noirceur.

Les attitudes gagnantes Renforcez son courage. Choisissez bien vos mots. Apprendre à attendre son tour. Pour un jeune enfant, attendre son tour et respecter celui des autres n’est pas toujours facile. Il s’agit pourtant d’une habileté sociale essentielle à développer, car elle permet de vivre des relations harmonieuses avec les autres, notamment à la garderie et à l’école. En plus, l’enfant qui est capable de respecter son tour et celui des autres a, en général, plus de facilité à suivre des règles. Pour favoriser l’apprentissage du tour de rôle, commencez dès que votre enfant se met à montrer de l’intérêt pour les autres et pour ce qu’ils font. Faites-lui, par exemple, remarquer les moments où vous devez, vous aussi, attendre votre tour (ex. : à la caisse, dans une salle d’attente). Apprendre à attendre son tour en jouant Les jeux qui impliquent des règles avec plusieurs joueurs (ex. : les jeux de société) sont excellents pour développer l’apprentissage du tour de rôle dans le plaisir.

Voici quelques suggestions pour que l’activité se passe bien : Attaque d’amour! Personnalité et tempérament. L'enfant qui ne parle pas encore.