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Articles/Reportages. Sujet: L'éducation

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Trouble d'apprentissage: autre bataille juridique en vue au Québec | Stéphanie Marin. La décision «Moore» rendue par la Cour suprême du Canada aura un impact important pour tous les parents qui réclament une aide suffisante pour leurs enfants aux prises avec des problèmes d'apprentissage. Sans oublier les conséquences financières pour les écoles qui devront fournir des services adaptés selon les paramètres établis par la Cour. Les plaintes de parents québécois pour discrimination à ce sujet sont d'ailleurs en hausse à la Commission: elles sont passées de 10 en 2009-2010 à 17 l'année suivante, pour se hisser l'an dernier à 40.

Ainsi, la Cour suprême du Canada a rendu vendredi dernier une décision importante dans laquelle elle a jugé qu'un élève du primaire souffrant de dyslexie avait fait l'objet de discrimination parce qu'il n'avait pas obtenu assez d'aide professionnelle à l'école. Il s'agit d'un jugement majeur, selon la Commission des droits de la personne et de la jeunesse. La Commission a demandé au plus haut tribunal du pays de se pencher sur cette affaire. À l'école du coenseignement | Pascale Breton. Le projet est né d'un rêve, celui de deux enseignantes qui souhaitaient travailler ensemble, dans une seule et même grande classe, convaincues des bénéfices pour les élèves. La route a été longue pour y parvenir. Anne-Marie Roberge et Émilie Leblanc-Goulet ont profité de l'agrandissement de leur école pour soumettre le projet à leur directrice.

Celle-ci a ensuite dû convaincre les responsables de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Aujourd'hui, l'expérience s'avère concluante. Le début de l'année a été mouvementé. Certains étaient donc plutôt inquiets. «On était archi-prêtes. De plus, les travaux d'agrandissement de l'école n'étaient pas terminés, de sorte que la classe n'était pas prête pour la rentrée. Rapidement, les élèves ont apprécié cette nouvelle forme d'enseignement. «Au début, mes parents pensaient que la classe allait être intenable et bruyante, que ce serait épouvantable. «J'aime que nous soyons tous dans la même classe. 11981ac.pdf (Objet application/pdf) « <i>Full</i> anglais » en 6e! Commissions scolaires: pourquoi mon syndicat déclare-il la guerre au gouvernement? | Nathalie De SerreL'auteure est enseignante depuis 18 ans sur la Rive-Sud de Montréal. | Opinions.

Je voudrais poser une question au président, Réjean Parent: est-ce que vous avez consulté vos membres avant de faire une telle déclaration? Leur avez-vous demandé ce qu'ils pensent de la mainmise des commissions scolaires sur nos écoles? Vous ratez une occasion en or d'améliorer les services aux élèves et de ce fait les conditions de travail des enseignants.

Au lieu de vous lamenter, M. Parent, proposez des solutions, et cessez de présumer que vous me représentez quand vous ne m'avez pas consultée. Aussitôt que vous entendez le mot «coupure», vous montez aux barricades. Ce n'est pas avec cette attitude guerrière que vous allez redorer le blason de la plus belle profession du monde. Même si il n'y aura pas, semble-t-il, des coupures administratives de 300 millions, sans aucun doute le rôle des commissions scolaires est à revoir. En ce qui a trait à l'embauche du personnel, tous les secteurs des commissions scolaires pourraient rester les mêmes. Tout le système est à revoir. La formation des maîtres prépare mal aux élèves d'aujourd'hui. La formation des maîtres dispensée à l'université prépare mal les jeunes enseignants à l'ampleur des difficultés d'apprentissage et aux troubles de comportement des élèves, devenus légion à l'école.

Dans un contexte scolaire et social où ces jeunes en difficulté abondent — chaque école compterait 5 % d'élèves présentant des troubles de comportement chroniques et 15 % de plus seraient à risque —, cette formation défaillante pourrait expliquer que 20 % des nouveaux enseignants «décrochent» quelques années à peine après avoir amorcé leur carrière d'enseignant, incapables de vivre le «stress» qu'entraîne cette gestion de classe.

Voilà la théorie qu'est venu défendre hier un professeur de l'Université Laval, Égide Royer, dans le cadre d'un colloque sur les initiatives du ministère de l'Éducation pour contrer le décrochage scolaire. M. «Ceux qui sortent de l'université maintenant ne sont pas mieux formés qu'il y a trente ans; imaginez ce que ce serait si c'était comme cela en médecine!» "Il est temps que les enseignants apprennent comment agir avec les «casseurs de nez»", estime le professeur Égide Royer. Si les profs pouvaient... | Stéphane Laporte | Stéphane Laporte. Le professeur arrive, les élèves l'analysent. Ils le scannent de la tête aux pieds. Sa démarche, son habillement, ses cheveux, son poil aux oreilles, son manucure, ses mèches, son parfum, son accent, ses tics. Ils n'ont que ça à faire.

Le regarder. Durant toute la période. Je me demande à quel point les profs sont conscients que l'école c'est eux. Mais on ne devient pas cuisinier si on n'aime pas manger. Combien d'heures j'ai passé à dessiner des bonshommes dans mon cahier parce que le prof lisait ses notes sans lever les yeux. Si j'aime autant écrire, c'est beaucoup à cause de Mme Lamoureux au primaire, M.

Et il n'y a qu'une seule façon de le faire. Le Québec est le royaume du décrochage. C'est sûrement la plus noble des tâches. Si c'est le devoir des profs de stimuler leurs élèves, c'est le devoir de la société de stimuler les professeurs. Un professeur peut changer la vie de quelqu'un. C'est en aidant les professeurs à être meilleurs que les élèves le seront. L'inattention sur les bancs d'école | Isabelle Burgun | Famille. L'élève continuellement «dans la lune», celui qui souffrirait d'un trouble sans hyperactivité, courrait en effet plus de risque de passer à côté de son année scolaire que son compagnon plus turbulent.

«D'un point de vue cognitif, les enfants remuants, qui gênent le bon déroulement de la classe, retirent souvent de l'information de leur environnement, mais pas les élèves en déficit d'attention», explique Jean-Baptiste Pingault du Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant (GRIP). Les chercheurs du GRIP ont retracé les trajectoires scolaires d'une cohorte de 2 000 élèves de 6 à 22 ans dont le niveau d'attention avait été évalué par les enseignants tout au long de leurs études primaires.

L'inattention, lorsque le trouble diagnostiqué s'installe de manière permanente, constituerait un plus grand risque d'échec. «70 % des élèves en grand déficit d'attention échouent. Trouvez Charlie Pour en savoir plus : - L'Association québécoise des troubles d'apprentissage.