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Vie des entreprises

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Dossier : DevOps en action, les réalités du terrain. Rapprocher la collaboration entre toutes les équipes pour réduire les processus manuels et casser les silos afin d'accélérer, in fine, le déploiement de nouveaux environnements et applications en quelques jours et non plus en plusieurs semaines, cette promesse du DevOps souvent associée aux méthodes agiles investit les entreprises françaises depuis deux ans.

Dossier : DevOps en action, les réalités du terrain

En effet, au-delà des startups, de plus en plus d'ETI et de grands groupes publics et privés changent leur manière de travailler en adoptant cette approche DevOps. Cette dernière étant surtout très bénéfique dans la création d'un nouveau projet. C'est du moins le résultat d'une étude menée aux Etats-Unis par les fournisseurs d'outils de développement et de solutions de gestion informatique Atlassian et xMatters qui estiment que 65 % des sondés ont déclaré que les initiatives DevOps étaient particulièrement bénéfiques. Cela dit, le concept de DevOps est encore mal connu. Les entreprises peinent à appliquer leur stratégie cybersécurité. D'après une étude mondiale commanditée par Intel, 90% des entreprises ont défini une stratégie de cybersécurité mais ont du mal à l'appliquer.

Les entreprises peinent à appliquer leur stratégie cybersécurité

Le chevauchement des technologies de sécurité entraine également des risques de vulnérabilités. Comment (et pourquoi) Engie a mis en place un chatbot pour ses techniciens. Les chatbots, uniquement utiles pour le service client ?

Comment (et pourquoi) Engie a mis en place un chatbot pour ses techniciens

Pas selon Engie. Le groupe énergétique français en teste aujourd'hui l'usage au sein de sa division France renouvelables (qui gère les parcs éoliens, photovoltaïques et hydrauliques). Le bot en question lui permet d'augmenter les capacités de Darwin, une application de supervision en temps réel des équipements accessible à la fois depuis le réseau interne et sur internet. "Darwin, qui a été mis en place il y a quelques années, dispose déjà d'une interface web... mais avec plus d'une centaine de parcs raccordés, rechercher une machine spécifique peut vite devenir fastidieux", explique un responsable stratégie et innovation chez Engie. A savoir qu'un parc éolien en France contient en moyenne entre trois et dix éoliennes. faciliter l'accès à l'information Le projet s'appuie sur le Bot Framework et les Cognitive Services de Microsoft (notamment LUIS, pour le traitement du langage naturel).

L'inquiétant retard des ETI françaises en matière de maturité numérique. Les pessimistes verront le verre à moitié vide et les optimistes le verre à moitié plein.

L'inquiétant retard des ETI françaises en matière de maturité numérique

Quoique, si verre il y a, il est plutôt vide ou rempli à un tiers. En effet, selon l’étude réalisée par EY et Apax Partners (1), la distribution des entreprises de taille intermédiaire française se divise en trois tiers si on étudie leur degré de maturité digitale. Un tiers d'ETI ignore le digital Pour les pessimistes, l’étude estime donc qu’un bon tiers (35 %) des ETI n’est pas du tout préparé à la révolution digitale. Ce sont des entreprises vivant dans un écosytème fermé, qui n’ont pas de site web ni de stratégie de développement numérique. Enfin, le tiers restant (32%) représente les ETI ayant une maturité digitale élevée. Pas de maturité sans data scientists Par conséquent, rien d’étonnant si seulement 23% des ETI interrogées disposent de partenariats avec une ou plusieurs start-ups et si 15% ont embauché un CDO.

Korben - Upgrade your mind. 55% des entreprises mondiales n'identifient pas les vulnérabilités. La continuité d'activité et la prévention des fuites ou perte de données constituent les deux priorités clés des entreprises d'après la dernière étude de Capgemini.

55% des entreprises mondiales n'identifient pas les vulnérabilités

(crédit : Capgemini) Dans la dernière édition de son étude sur la sécurité de l'information, Capgemini montre que les entreprises sont encore loin d'avoir mis en place une stratégie et des moyens efficaces en matière de lutte contre les cybermenaces. Moins de la moitié s'interrogent sur leur capacité à traquer les trafics suspects au-delà de leurs réseaux. Pour la 19e année consécutive, la société de services informatiques Capgemini s'est intéressée aux stratégies de cybersécurité, et ses effets, mis en oeuvre par les entreprises dans le monde. Blockchain : les banques pourraient économiser 11 Md$ par an. La sécurité n'intéresse la direction générale que lors des incidents graves. Les RSSI ont du mal à intéresser leurs directions (photo ristretto weave.eu) La notification d'une attaque rend les relations entre les RSSI et leurs directions très tendues selon une étude Morar / Palo Alto Networks.

La sécurité n'intéresse la direction générale que lors des incidents graves

L'un des aspects les moins médiatisés du métier de RSSI concerne ses rapports avec ses supérieurs. Non pas des rapports réguliers, mais ceux qui se produisent en cas d'incident grave, quand le RSSI doit en référer rapidement au niveau le plus élevé et que celui-ci découvre la réalité d'un incident de sécurité.

Dans une étude, réalisée par Morar Consulting et commandée par Palo Alto Networks, un millier de RSSI européens (Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) ont répondu à une enquête sur ce sujet. La transformation digitale plombée par la sécurité. Les problématiques de sécurité et d'identité fiable inquiètent les entreprises à l'heure de la transformation digitale, pourtant jugée essentielle. PublicitéPrès de la moitié (45%) des répondants à une récente étude menée par l'éditeur Ping Identity sont anxieux à cause de la transformation digitale de leur entreprise.

La cause de leur anxiété ? L'insécurité informatique. 60 % des répondants français affirment que la problématique de la sécurité est de plus en plus compliquée et 55 % que le budget consacré au sujet a doublé ces deux dernières années (contre 31 % aux Etats-Unis et 33 % au Royaume-Uni). Si 60 % des répondants juge que le recours au cloud est une solution (en gros : externaliser ses problèmes), la gestion des identité est facteur essentiel de la réussite de la transformation digitale pour 53 %, chiffre qui fera plaisir au commanditaire de l'étude. 84 % jugent que la sécurité de l'accès au cloud est essentiel pour son adoption.

La mobilité est particulièrement anxiogène.