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B) Limites

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Les blogueuses mode sont-elles vendues aux marques ? La pub de Comptoir des cotonniers avec la blogueuse Miss Pandora En moins de cinq ans, elles ont pris une place primordiale dans un business où la relation avec l’acheteuse est le nerf de la guerre. Choyées ou pillées par les marques, les blogueuses mode sont régulièrement critiquées, par leurs pairs ou par les magazines féminins, sur le sujet crucial de leur indépendance vis-à-vis des griffes plus ou moins puissantes qu’elles chroniquent. Depuis quelques jours, le sujet fait jaser le Web qui se pomponne : après les blogueuses créatrices de sacs ou de chaussures, les blogueuses pillées par les marques et les blogueuses invitées par des catalogues de VPC, voici la blogueuse posant pour une griffe.

Il s’agit de Miss Pandora, une des stars parmi la cinquantaine de blogueuses mode françaises qui comptent (sur un total de plusieurs milliers, dont des blogueurs, bien sûr), avec 15 à 20 000 lecteurs-trices chaque jour. La presse féminine n’est pas indépendante des marques « [...] Les blogueuses sont-elles achetées? Les internautes répondent. Depuis cinq ans, l'influence des blogs de mode ne cesse de croître.

Très intéressées par ce nouveau pouvoir de prescription, les marques tissent des liens de plus en plus étroits avec leurs auteurs, n'hésitant plus à les inviter à leurs défilés, à leur envoyer des produits ou à leur demander des billets sponsorisés via des agences. Déroutés, les internautes ont de plus en plus de mal à distinguer les authentiques coups de cœur des blogueuses de la publicité déguisée. Journaliste à Lexpress.fr/Styles mais également rédactrice du blog Café Mode, j'ai moi-même décidé de lancer le débat sur mon blog le 10 mai dernier.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Perte de fraîcheur "Je préférais nettement la blogosphère du temps où les filles se prenaient en photo dans leur miroir et bidouillaient des looks avec trois fois rien" écrit Claire Poipoi, résumant ainsi le ras-le-bol de nombreuses lectrices de blogs féminins. Personne n'est dupe Haro sur les billets sponsorisés Amalgame.

"Grande marque cherche blogueur pour article bienveillant" Des entreprises rémunèrent les «experts» qui tiennent un blog pour qu’ils disent du bien de leurs produits. C’est trompeur mais efficace. Une offre bien pensée», «des innovations majeures», «taillé sur mesure»… : à lire les commentaires élogieux parus en février sur des blogs techno réputés comme Gonzague, Ecran mobile ou Vendeesign, la nouvelle Neufbox Pro de SFR semble parée de toutes les vertus. Seuls les plus vigilants auront remarqué, en tête de chaque article, une mention indiquant qu’il s’agit d’un «billet rémunéré». Autrement dit un publireportage, comme on disait à l’époque de Gutenberg.De quoi provoquer un tollé ? Quand ils ont fait leur apparition il y a quatre ans sur le Web, les premiers articles sponsorisés avaient provoqué la colère des internautes. Abonnez vous à l'édition digitale. Blogs et marques, des clics pas nets. Quand on interroge un blogueur «influent» sur son rapport aux marques, il commence par se raidir, puis lâche : «Je vous préviens tout de suite, je ne vous donnerai aucun chiffre sur ma rémunération !»

Soupçons et raccourcis sur ces «stars de la blogosphère vendues aux marques» ont laissé des traces… Le blogueur indépendant des premières heures aurait-t-il vendu son âme en se professionnalisant ? «Il ne faut pas faire d’amalgames, tempère Naël Hamameh, directeur associé de You to You, une agence de communication interactive. 99,9% des blogs n’attirent guère plus d’une centaine de visiteurs par mois.» En clair, si plusieurs millions de personnes tiennent aujourd’hui un blog en France, ceux qui peuvent intéresser les marques se comptent plutôt par centaines.

Pour ces derniers, la mue vers la professionnalisation s’est faite très rapidement. A LIRE: Notre dossier EcoFutur, la magazine de l'économie innovante Publi-reportage Et pourtant, certaines entreprises y vont franco. Autocensure. Blogueuse de mode, une activité sous influence. Les marques font directement appel aux chroniqueuses les plus suivies de la blogosphère fashion pour promouvoir leurs produits, en Suisse romande comme ailleurs. Une perte d’indépendance dénoncée par les puristes du genre. Un million de visiteurs par mois et des dizaines de propositions de collaborations par jour. Deux ans après son lancement en janvier 2011, le blog Kayture de Kristina Bazan n’a plus rien d’amateur. Dans la rue, à l’hôtel, au café, la jeune femme s’y met en scène dans des tenues tout droit sorties des magazines de mode. «Au début, mon site servait de vitrine pour mes activités de mannequinat, puis l’audience a grimpé et les marques ont commencé à s’intéresser à moi», raconte la Vaudoise de 19 ans.

Désormais, les créateurs la rémunèrent pour qu’elle mette en avant leurs produits dans ses articles, à travers notamment ce que l’on appelle des billets sponsorisés, et tous ses vêtements lui sont prêtés ou offerts. Une version de cet article est parue dans L’Hebdo. Les blogueuses mode sont des hors la loi. Une blogueuse mode est une personne lambda qui va parler de mode, de marques, de bonnes adresses, donner des conseils et proposer les looks qu’elle aime sur un site personnel dans le but de partager sa passion avec d’autres personnes, d’autres blogueuses.

Ces personnes, généralement des femmes de 17 à 40 ans sont passionnées par la mode et cherchent uniquement à partager cette passion sur la toile. En pratiquant leur passion, elles enfreignent, sans le savoir vraiment, certaines lois qui pourraient leur valoir une lourde amande et pourquoi pas, quelques mois de prison. La blogueuse mode J’ai commencé mon blog en Juillet 2010 sans vraiment connaître le milieu. La blogueuse mode est internationale, la mode n’a pas de frontière. J’ai aussi vite découvert que certaines blogueuses étaient très influentes et généraient de nombreuses visites chaque jours de nanas comme moi qui aiment ces looks et le style photographique des images postées. L’influence de la mode Les concours La loi Un compromis. LES BLOGUEUSES ET LES MARQUES. Cette semaine, grâce à la question d’une lectrice, j’ai eu envie de développer ce sujet, fort passionnant. On ne pourra pas en explorer tous les petits recoins en un seul billet, disons que c’est une première amorce.

A-t-on le droit de citer une marque ? A la question, puis-je citer une marque sur mon blog (et éviter un procès, un blâme ou une fessée), la réponse et OUI ! La citation d’une marque, à but informatif, ne constitue donc pas un délit. Bien au contraire ! Les marques sont in’love des blogueuses ! D’ailleurs de grands débats sur la question secouent souvent la blogo : telle ou telle blogueuse prend ses lectrices pour des prunes en passant ses articles sponso en sous-marin, telle autre ne fait plus que ça…mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, bien qu’il soit tout autant intéressant Les marques sollicitent donc bien souvent les blogueuses et, parfois, c’est même l’inverse. Si vous critiquez une marque c’est un autre souci. L’interet des marques pour les blogueuses Kiss kiss. Quand les blogs de mode se font piller par les grandes marques. Le T-shirt de Zara et la photo de Betty qui l’a inspirée (DR) Betty, blogueuse, l’a vite remarqué : la marque Zara a imprimé une de ses photos sur un T-shirt... sans lui demander son autorisation.

Les enseignes de vêtements ont pris l’habitude de puiser des idées dans les blogs de mode. A volonté. Mais où se situe la limite de ce qui est autorisé ? Le 22 mai, une amie ramène à Betty Autier un T-shirt Zara acheté en d’Asie. Surprise ! Sur son site, elle s’empresse de déclarer : « Zara, nous avons un problème ! « Violation des droits à l’image » Pourtant, Pierre Lautier, avocat spécialisé dans les droits à l’image et droit d’auteur, pense qu’un procès pourrait être profitable à la jeune femme : « Il y a, apparemment, une violation des droits à l’image. Toute personne représentée sur un objet doit donc d’abord donner son accord. . « Il y a d’abord contrefaçon du travail du photographe [ici, son petit ami, ndlr], une atteinte à ses droits qui passe par la reproduction de l’objet.