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Elysées 2012

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Bilan de campagne: Royal, Le Pen, Cantona 13/01 - Jean-Michel Aphatie. Ségolène Royal a lancé une attaque maligne hier soir, sur Canal Plus. Elle demandé avec une certaine solennité à Nicolas Sarkozy de se déclarer candidat le plus tôt possible pour que le débat puisse commencer Pourquoi est-ce malin ? Parce que la position actuelle du président de la République apparait totalement artificielle. Chacun sait qu’il sera de la partie et qu’il ne fait aujourd’hui que dissimuler ce qui est une évidence. Pour expliquer ou justifier son attitude, beaucoup citent le précédent de François Mitterrand, candidat seulement le 22 mars lors de l’élection présidentielle de 1988. Ils le font à tort. La franchise brutale de Nicolas Sarkozy, qui est une forme de qualité, se révèle être un défaut dans cette période stratégique. L’attaque, si elle continue d’être menée par les socialistes, pourrait être ravageuse. L’autre enseignement de la semaine concerne le Front national.

Saura-t-elle ou non faire vivre ce potentiel dans la campagne ? La première concerne Nicolas Sarkozy. Les derniers billets de la sphère - toushollande.fr.

UMP

Pour Marleix (UMP), Jean-Vincent Placé est "notre Coréen national" Les questions de naturalisation et de binationalité n'en finissent pas de semer le trouble dans les rangs de l'UMP. Après Eva Joly renvoyée à ses origines norvégiennes pour avoir proposé de supprimer le défilé militaire du 14 juillet, c'est au tour de l'écologiste Jean-Vincent Placé de se voir offrir un aller simple symbolique vers son pays de naissance. Dans un entretien à Publicsénat.fr en marge de l'université d'été de l'UMP sur les prochaines élections sénatoriales, Alain Marleix, spécialiste de la carte électorale à l'UMP, déclare : "dans l'Essonne, [...] notre Coréen national, Jean-Vincent Placé, va avoir chaud aux plumes !

". Né en Corée en 1968, adopté à l'âge de sept ans en 1975 par une famille normande, le candidat écologiste aux sénatoriales a peu goûté la sortie du député Marleix. Contacté par Rue89, il lâche : "C'est un scandale absolu, et je suis rarement scandalisé. Le site reproduit un communiqué rédigé à chaud par le conseiller de Cécile Duflot : 2012 : le stress test des candidats. Greenpeace va fortement s’impliquer dans le débat sur les politiques énergétique et climatique qui s’est enclenché depuis l’accident nucléaire de Fukushima et qui ne va cesser de s’amplifier dans les prochains mois.

Nous lançons donc notre “Stress Test des candidats à la présidentielle”. C’est pourquoi nous avons développé cet outil de présentation des positions des principaux acteurs de la campagne électorale. Avec cet outil, Greenpeace entend mettre la lumière sur les programmes des candidats à l’élection présidentielle, potentiels ou officiels, afin de ne laisser ni les militants des partis politiques ni les électeurs dans le doute. Pour élaborer cet outil, Greenpeace a suivi de près lors les interventions récentes ou moins récentes des candidats, leurs propositions et les points de vue qu’ils ont pu défendre sur les problématiques liées à l’énergie et au climat, réalisant ainsi une première évaluation de leur vision de l’avenir énergétique de la France.

L’attentisme domine au PS. Fabius dessine le calendrier des premières mesures socialistes. Curieux exercice de politique fiction auquel s'est livré Laurent Fabius, samedi matin, à La Rochelle. L'ancien premier ministre avait été chargé par Martine Aubry,en tant que première secrétaire de l'époque et non que candidate, de préparer les premières mesures de la mandature. A une salle attentive, il a déroulé un calendrier de ce que devraient être les premiers jours de la gauche au pouvoir. "A partir du projet socialiste, nous avons réfléchi à ce que pourrait signifier la traduction gouvernementale et législative de notre programme", explique Laurent Fabius. Précision utile : partisans de Martine Aubry, M. Fabius a pris soin pendant son exposé de faire comme s'il ne soutenait aucun candidat. Tout en glissant à mots voilés, tout au long de sa présentation, des formules qui ne cachaient pas sa préférence pour Martine Aubry. L'ancien premier ministre distingue trois périodes après une éventuelle victoire de la gauche.

Le calendrier de la gauche au pouvoir, selon Laurent Fabius.