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Messagerie électronique au bureau : ne pas confondre « perso » et « personnel » Depuis un arrêt célèbre (Arrêt Nikon du 2 octobre 2001) les tribunaux reconnaissent au salarié un droit d’usage personnel de l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur. Ce droit est encadré de différentes manières et peut schématiquement se résumer ainsi : Tous les messages adressés ou reçus par le salarié dans sa boite aux lettres électronique sont présumés professionnels, sauf s’ils sont identifiés comme personnels. L’employeur ne peut pas avoir accès aux messages personnels, mais le salarié ne doit pas abuser du droit qui lui est reconnu, notamment en apposant systématiquement la mention « personnel » sur tous les messages qu’il émet. L’administrateur du système (c’est-à-dire l’informaticien chargé d’assurer son bon fonctionnement), peut prendre connaissance librement de tous les messages, mais ne peut en révéler le contenu à l’employeur, lorsqu’ils présentent un caractère personnel.

La Cour de Paris confirme ce jugement. Son analyse mérite d’être soulignée. Affaire Snowden : comment contrôler les droits d'administration. Edward Snowden, auteur des révélations faites sur les programmes d'espionnage de la NSA, avait pu accéder simplement aux informations critiques de l'agence grâce à ses droits administrateurs. Si les administrateurs des systèmes d'informations se doivent de posséder un accès étendu aux machines, leurs droits d'entrée doivent être impérativement contrôlés et régulés.

Une leçon mise en évidence par l'affaire Snowden. L'affaire Snowden est pleine de leçons pour les responsables de la sécurité des systèmes d'information. 20% des organisations ne connaissent pas le nombre de compte administrateurs ouverts La firme a ainsi approché 340 participants de la conférence FOCUS 13 de McAfee pour en apprendre un peu plus sur la question. La solution réside donc peut-être dans une approche repensée de l'attribution des droits étendus.

Justice : un sysadmin ne peut pas se muer en justicier. En raison de ses droits d’accès étendus, un administrateur réseau peut-il se muer en lanceur d’alertes ? Et si, oui comment ? A cette question, le tribunal correctionnel d’Annecy apporte un début de réponse dans une affaire opposant la société Téfal à un de ses anciens salariés et à une inspectrice du travail, à qui cet admin avait transmis des documents relatifs aux pratiques de son entreprise.

L’affaire remonte à 2013 quand le sysadmin de Tefal, basé à Rumilly, en conflit avec son employeur sur le paiement d’heures supplémentaires, découvre que ce dernier envisagerait de le licencier par des moyens illégaux. Selon lui, c’est un document trouvé à l’imprimante qui lui met la puce à l’oreille. C’est alors qu’il décide de faire des recherches au sein des serveurs de fichiers partagés de la société, pour en savoir plus. A lire aussi : Administrateurs des SI : pourquoi une charte spécifique s’impose (tribune) Admin : la cible préférée des hackers Sysadmin : un métier plus ou moins condamné ?

Starwood : une cyberattaque, ayant débuté il y a un an, a touché une cinquantaine d’hôtels. Il aura fallu 1 an pour s’en apercevoir… Starwood, un important groupe hôtelier et de loisirs avec plus de 1 200 sites dans plus de 100 pays et 180 400 salariés, a annoncé ce vendredi 20 novembre une attaque de son système informatique en Amérique du nord visant à obtenir les données bancaires de clients. 54 lieux sont affectés, et à regarder de près, la trace de la première infection remonte au 5 novembre 2014, la dernière se finissant le 23 octobre. Les pirates ont pénétré le système informatique d’un « nombre limité » d’hôtels du groupe en y installant un logiciel malveillant, ce qui leur a permis de voler des informations sur des cartes bancaires de clients, indique Starwood dans un communiqué.

Des restaurants, des boutiques de souvenirs et des points de ventes d’hôtels Starwood ont été particulièrement visés. Outre les marques Sheraton et W, Starwood exploite notamment le St Regis, le Westin et Le Méridien. Auteur : Juliette Paoli avec AFP Auteur : Juliette Paoli. Un administrateur du réseau Tefal condamné pour fraude informatique. Le Tribunal de grande instance d’Annecy condamne un salarié pour accès et maintien frauduleux à un traitement automatisé de données, atteinte au secret des correspondances électroniques et l’inspectrice du travail pour recel de correspondances et violation du secret professionnel.

Il n’a pas reconnu le statut de lanceur d’alerte à une inspectrice du travail et à un administrateur réseau de Tefal auxquels la direction de la société reprochait d’être à l’origine de la publication de documents sur de futurs licenciements. Il s’est prononcé dans les circonstances suivantes. L’administrateur en cause, en conflit avec son employeur sur le paiement d’heures supplémentaires, a découvert un document dans lequel il apparaît que la société veut le licencier en utilisant des moyens déloyaux. Souhaitant en savoir plus, il a consulté les serveurs sur lesquels sont stockés les fichiers des documents partagés au sein de Tefal et accède ainsi au répertoire des ressources humaines. Lionel Costes. Tour des menaces informatiques en 2016 et à l’horizon 2020. Ransomwares, attaques sur les objets connectés, cyberespionnage…, le nouveau rapport McAfee Labs d’Intel Security intitulé « McAfee Labs Threat Predictions Report » prédit les principales tendances à anticiper en 2016 en matière de menaces informatiques.

Il fournit également un aperçu prédictif de ce paysage jusqu’à l’horizon 2020 et livre les potentielles réponses de l’industrie de la sécurité informatique face à l’évolution des cyber-menaces. Les menaces à venir en 2016 L’éventail des risques à anticiper en 2016 s’étend des probables attaques de ransomwares aux risques d’attaques contre les véhicules connectés, en passant par des attaques contre des infrastructures, ou encore la vente de données volées, etc. Différents types d’attaques en matière de menaces sont à prévoir : -Matérielle. -Ransomware. -Ciblées sur les accessoires connectés. -Par des OS des salariés. -Services Cloud. -Voitures. -Stockage de données volées. -Contre l’intégrité de système. Les prévisions à l’horizon 2020. Cahier d'un administrateur réseaux.

Comment une société pétrolière a été piratée à cause de la vulnérabilité du fournisseur de son restaurant d’entreprise. Piratage des grandes entreprises : le maillon faible reste l’humain et … les PME de leur écosystème ! Le piratage récent d’une grande société pétrolière et gazière a exposé de précieuses données. Comment une entreprise dotée d’une sécurité renforcée peut-elle être piratée ? Facilement. Dans le cas présent, les pirates ont exploité la faiblesse de la sécurité informatique d’un traiteur local qui prenait les commandes en ligne des déjeuners du personnel de la compagnie pétrolière, et s’en sont servis comme point d’entrée dans son réseau.

Cela met en évidence deux problèmes de la sécurité d’aujourd’hui : les humains comme maillon le plus faible et les petites entreprises qui ne prennent pas la sécurité suffisamment au sérieux. Les petites et moyennes entreprises pensent encore qu’elles sont à l’abri face à la cybercriminalité et croient que leurs données n’ont aucune valeur pour les pirates. Les PME doivent adopter une nouvelle approche de la sécurité informatique… Les hôtels Hyatt victimes d'un piratage de leur système de paiement. Après les Hilton en novembre dernier, c'est au tour des Hyatt d'être victime d'un piratage de données bancaires. (crédit : Wikipedia/Ville Miettinen) Hyatt s'ajoute à la liste des hôtels piratés.

Après avoir découvert un malware dans son système de paiement, la chaîne conseille à ses clients de vérifier leurs relevés de cartes de crédit. Le groupe d'hôtels Hyatt a demandé à ses clients de vérifier soigneusement leurs relevés de carte de crédit à la suite de la détection, il y a trois semaines, d’un malware sur les ordinateurs utilisés pour les paiements dans ses établissements. Pour l’instant, la chaîne n’a pas fourni de détails sur la faille qu’il a subie, ni indiqué le nombre de clients susceptibles d’avoir été affectés. Selon Reuters, Haytt a demandé à la firme de sécurité FireEye de l'aider à enquêter.

Il s'agit du dernier en date d'une série de groupes hôteliers ayant subi un piratage de leurs systèmes informatiques. Les malheurs d'United Airlines témoignent des difficultés de l'administration des réseaux. Un problème de routeur est à l'origine de la panne à l'enregistrement des vols d'United Airlines mercredi dernier. (Crédit D.R.) Mercredi dernier, United Airlines a du clouer ses avions au sol pendant une heure environ. Motif de cette immobilisation : une défaillance de routeur. Un simple équipement a mis en difficulté toute une organisation, mais ce genre de risque est inhérent à la connectivité, où un élément est toujours lié à tous les autres. Le blocage au sol des avions d’United Airlines, qui a commencé vers dernier 8 h 30 (heure de l'Est) mercredi dernier, a provoqué des retards dans les vols de la compagnie aérienne américaine et bloqué ses passagers.

Quelques semaines plus tôt, la firme avait déjà été victime d’une interruption de service, et ce même mercredi, une panne informatique a empêché les transactions du New York Stock Exchange. Le transporteur a évoqué des problèmes de connectivité de réseau, parlant ensuite d’un routeur défaillant. TF1, Sony et Morgan Stanley : qu’est-ce que le vol de données ? Par Yaël Cohen-Hadria, Avocate. Une actualité 2014 qui ne semble pas ralentir en 2015… D’une part TF1 a été victime de pirates informatiques, Linker Squad, qui auraient volé des données à caractère personnel de près de 2 millions d’abonnés à TF1. Il s’agirait a minima de noms, prénoms, coordonnées mais probablement aussi de données bancaires voir de profils d’accès aux abonnements presse du groupe TF1.

D’autre part le piratage des bases de données de Sony Pictures Entertainment a également été dévoilé à la fin du mois d’octobre 2014, concernant près de 50 000 employés de Sony et leurs données personnelles (identité, coordonnées, fichiers confidentiels et correspondance privée dévoilée).Autre exemple, aux Etats-Unis, la banque Morgan Stanley a été victime d’un vol de données concernant près de 350 000 clients et certaines données auraient même été publiées sur le net.

Une sanction pénale du vol de données dans le contexte de BIG DATA et de valorisation des données des entreprises. L'affaire Bluetouff ou : NON, on ne peut pas être condamné pour utiliser Gogleu. Le titre de ce billet peut paraître surprenant, mais il répond en fait à un titre d’article qu’un journal en ligne de la presse spécialisée, au demeurant excellent sur son secteur, a employé pour relater la présente affaire.

Comme quoi la communauté geek sait avoir les mêmes réflexes corporatistes que n’importe quel autre groupe social ayant des intérêts communs assez forts. Heureusement, outre son goût pour les pizzas froides et la Guinness, ce qui la caractérise avant tout est le goût de comprendre, et je l’entends qui piaffe aux portes de ce blog. Faites entrer les fauves, on va faire du droit. Au-delà des aspects techniques de cette affaire, que nous allons aborder, on se retrouve dans une problématique récurrente lorsqu’on doit juger des délits commis dans un contexte technique complexe : que ce soit la finance, la médecine, la pharmacologie, ou la technologie : les prévenus regardent les juges comme des ignares car ils n’ont pas leurs connaissances, ni même parfois les bases.