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Liberté de conscience

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Le député de la majorité qui dit ouvertement qu'il ne votera pas le mariage homo. SANS LUI - Il "assume" mais ne veut "surtout pas polémiquer".

Le député de la majorité qui dit ouvertement qu'il ne votera pas le mariage homo

Gérard Charasse, député radical de l'Allier, membre de la majorité présidentielle, est contre le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Il ne "ménera pas la fronde" mais dit haut et fort son "opposition philosophique" quand on lui pose la question Interrogé par Le Lab, ce mercredi 5 décembre, le député regrette l'emploi du mot mariage, "un terme impropre, j'aurai préféré qu'on améliore le PACS", revendique sa liberté de vote et, même s'il ne veut donner aucun nom, assure qu'il n'est pas le seul député de la majorité présidentielle à être hostile à cette réforme : Je ne voterai pas ce texte.

En tant que membre de la majorité présidentielle, je ne me suis pas engagé à voter tous les textes, je ne suis donc pas tenu de voter le mariage homosexuel. Concrètement, Gérard Charasse compte ne pas prendre part au vote le jour J, au palais Bourbon, plutôt que de voter contre. Hollande retire la ''liberté de conscience''

France : Ces mairies où personne ne veut marier les homosexuels. INFO LE FIGARO - La France compterait 416 municipalités complètement opposées au mariage pour tous.

France : Ces mairies où personne ne veut marier les homosexuels

La France compterait 416 communes où les maires et l'ensemble de leurs adjoints se déclarent opposés à ce projet de loi. Ce chiffre est issu des réponses à un questionnaire envoyé à la rentrée à quelque 155.000 édiles et leurs adjoints par le Collectif des maires pour l'enfance. Selon le collectif, plus de 17.000 maires et adjoints seraient hostiles à l'ouverture du mariage et de l'adoption à des couples de même sexe. Qui va marier les couples homosexuels dans les communes où l'opposition au projet de loi est unanime? «Dans les communes où tous sont contre, on envisage de célébrer ces mariages à tour de rôle pour ne pas que cela tombe toujours sur les mêmes», rapportait au Figaro (article payant) Franck Meyer, maire centriste de Sotteville-sous-le-Val, en Seine-Maritime, et porte-parole du Collectif des maires pour l'enfance, en octobre.

François Hollande invoque la "liberté de conscience" des maires sur le mariage pour tous. Politique : Mariage gay : Hollande apaise les maires. Le chef de l'État reconnaît la « liberté de conscience » des élus qui ne voudraient pas appliquer la future loi.

Politique : Mariage gay : Hollande apaise les maires

Il a cherché l'apaisement. La réforme du mariage pour tous suscite de l'émotion? Francois Hol­lande démine. Impossible pour le chef de l'État d'ouvrir un front alors qu'il est déjà accaparé par la crise financière. Hors de question aussi d'offrir à ses opposants un sujet emblématique de rassemblement. Si la loi sera bien «appliquée», il a assuré que «des possibilités de délégation existent». Ce souci d'ouverture ne risque-t-il pas d'inquiéter sa majorité? Alors que le gouvernement a jusqu'à présent martelé que le Code civil s'imposait à tous et que les maires ne pourraient s'y soustraire, ce frémissement a surpris l'inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Le sujet du «mariage pour tous» «suscite de fortes inquiétudes» chez certains édiles, avait rappelé Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France (AMF), juste avant le discours de François Hollande.

20/11/12 : Hollande favorable à une clause de conscience des Maires hostile au Mariage gay. «Au dessus des lois, la conscience des hommes». Devant les députés socialistes, puis devant le bureau national du PS, Henri Emmanuelli, ancien président de l'Assemblée nationale, a contesté hier la manière dont son parti a réagi aux pétitions appelant à la désobéissance civile face au projet de loi Debré.

«Au dessus des lois, la conscience des hommes».

Il s'explique. Etes-vous prêt à ne pas appliquer une loi votée? Il est évident que s'il y avait des lois votées par une majorité qui instaureraient un droit de délation ­ comme c'est le cas aujourd'hui ­, je désobéirais; qui, demain, restreindraient le droit de grève, je désobéirais; qui rétabliraient le port de l'étoile jaune, je désobéirais. Au-dessus des lois, il y a la conscience des hommes. Je ne vois pas pourquoi la gauche aujourd'hui oublierait que, derrière le formalisme juridique nécessaire au fonctionnement de la démocratie, il y des valeurs morales et philosophiques qui doivent l'emporter.