Le succès de la RFID ne se dément pas. Ce marché devrait maintenir une dynamique de croissance soutenue ces prochaines années. Ses performances seront notamment tirées par les besoins de l'industrie en matière de gestion d'actifs. Près de dix milliards de dollars. C’est le poids estimé du marché des technologies RFID dans les cinq ans. Ce chiffre, annoncé par le cabinet d’analyse ABI Research dans le cadre de sa récente étude « RFID Forecasts », traduit la perspective d’une croissance constante de ce marché à hauteur de 15 % par an sur la période 2008-2013. « Toutes les catégories de produits et déclinaisons de la technologie RFID s’inscrivent dans cette dynamique de marché positive.
Nous avons eu une très bonne fin d’année 2007 qui s’est prolongée au premier semestre de cette année », explique ainsi Michael Liard, directeur de recherche pour le cabinet américain. Cette progression trouverait notamment son origine dans les investissements de long terme réalisés par les utilisateurs finaux. RFID : le métal se s'oppose plus à la traçabilité. Fer, acier et cuivre ne sont plus des obstacles à l'utilisation des puces d'identification par radio fréquence. L'intégration des étiquettes intelligentes à des objets métalliques diminuera le risque d'erreurs humaines. Les chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour les circuits et systèmes microélectroniques IMS à Duisburg ont développé une solution qui permet de contourner le métal, une des dernières limites de cette technologie.
Grâce à cette méthode, il devient possible de travailler avec une grande précision dans tous les domaines de la robotique et de l’usinage. L’enjeu est de détecter immédiatement la moindre anomalie dans le processus de production. La transmission sans fil de l’information rend cette méthode facilement adaptable aux industries modernes. La RFID relie les appareils de m-learning à leur environnement. En utilisant des solutions de radio-fréquence, la méthode de formation mobile proposée par l'Ecole Centrale de Lyon reconnaît le contexte de son utilisateur et lui propose une aide adaptée. Le plus important lors de sessions d'apprentissage à distance en situation de mobilité - ou m-learning, c'est la capacité du système à comprendre le contexte, rappelle une équipe de l’Ecole Centrale de Lyon. Dans ce sens, elle propose une méthode qui s'applique aux cas où l'activité de m-learning a un rapport direct avec le lieu où se trouve l'utilisateur.
Par exemple pour aider un apprenti technicien à réparer un ordinateur en situation industrielle. Baptisée Mococo*, la solution s’appuie notamment sur la réalité augmentée. Mais surtout, les chercheurs recommandent d'utiliser des tags et des lecteurs RFID, permettant au système de collecter des données relatives à l’environnement et de s'y adapter. RFID... Un décollage imminent ? Cette technologie de radio fréquence a fait la une de la presse spécialisée depuis les années 2000. Longtemps présentée comme le summum de la traçabilité, où en est-on aujourd'hui ? Par Philippe Tran, spécialiste des technologies M2M Dans la logistique, secteur par excellence de la traçabilité, les transpondeurs RFID sont utilisés pour tracer le contenant (conteneur, caisse, carton etc.) plutôt que le contenu (les articles).
La raison : le coût d'un transpondeur ne permet pas encore aux fabricants de tagger tous les articles (contenant et contenu), de quelques dizaines de centimes pour les transpondeurs passifs à quelques dizaines d'euros pour ceux actifs. L'autre secteur phare est la grande distribution, où des milliards d'articles potentiels sont à tagger. Le jour ou un Wall Mart ou un Carrefour ordonnera à tous ses fournisseurs de passer du code-barre au transpondeur, le marché du RFID aura véritablement décollé. Mais alors quel est le frein ? Le prix ?