background preloader

Yémen

Facebook Twitter

L’échec du « modèle yéménite » de Barack Obama. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) L’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen, le président Abd Rabbo Mansour Hadi est en fuite, mais la Maison Blanche, imperturbable, continue de considérer ce pays comme « un modèle » de lutte contre le terrorisme. Coup sur coup, le lundi 23 et le mercredi 25 mars, le porte-parole du président Barack Obama, Josh Earnest, a répété que si le pays est effectivement devenu « dangereux » à la suite de la nouvelle poussée des rebelles houthistes soutenus par l’Iran, il le reste « aussi » à cause d’Al-Qaida pour la Péninsule Arabique (AQPA). Washington a évacué ses derniers personnels présents dans le pays le 22 mars.

Cette situation presque surréaliste découle d’une déclaration faite par M. Obama le 10 septembre 2014. Le président des Etats-Unis, en peine de stratégie face à l’Etat islamique,... Les mille résurrections d’AQPA. LE MONDE | • Mis à jour le | Par François-Xavier Trégan Mercredi 14 janvier, dans une vidéo mise en ligne, Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) a officiellement revendiqué l’attaque contre Charlie Hebdo par la voix de l’un de ses dirigeants : « Nous tenons à préciser à l’attention de la nation musulmane que ce sont nous qui avons choisi la cible, financé l’opération et recruté son chef », a précisé Nasser Ben Ali Al-Anassi.

La franchise yéménite du groupe terroriste signe là son action terroriste la plus spectaculaire à l’international depuis son apparition officielle en 2009. Alors que les frères Kouachi auraient été formés au maniement des armes au Yémen, AQPA s’impose bien comme l’une des formations terroristes les plus actives et dangereuses du moment. L’attentat contre le destroyer américain USS Cole dans la rade d’Aden, en octobre 2000, puis les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ont placé le Yémen dans l’œil du cyclone. Patiente réorganisation. Yémen : guerres locales, djihad global. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christophe Ayad Longtemps surnommé « Arabie heureuse », berceau présumé de la reine de Saba, le Yémen est aujourd’hui le parent pauvre et agité de la péninsule Arabique. Ce pays de 26 millions d’habitants répartis sur un demi-million de km2, qui n’est pas membre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), se distingue à bien des égards de ses voisins.

Pauvre en pétrole et en gaz, il est aussi la seule République de la péninsule Arabique dominée par les dynasties monarchiques. De la chute de l’Empire ottoman à 1962, le nord du Yémen fut, lui aussi, dominé par une monarchie, mais d’obédience zaydite, une branche dissidente du chiisme qui s’est arrêtée au cinquième imam, contrairement au chiisme duodécimain, qui en compte douze et domine l’Iran, le sud de l’Irak et le sud du Liban. Après... L’Etat yéménite, otage de la « révolution » des houthistes. Le Monde.fr | | Par François-Xavier Trégan (Sanaa, envoyé spécial) Au nom de la lutte contre la corruption et d’une certaine conception de la moralisation de la vie politique, les miliciens houthistes (du nom de leur leader Abdel Malik Al-Houti) du groupe Ansar Allah s’imposent chaque jour davantage comme les nouveaux maîtres du Yémen.

Après avoir limogé le gouverneur de la province de Hodeïda au début du mois de décembre, ils viennent de fermer le port stratégique de cette même ville située sur les bords de la mer Rouge. Quelques heures auparavant, des hommes en armes d’Ansar Allah avaient investi les locaux du quotidien Al-Thawra, l’un des plus importants du Yémen, et limogé son directeur, qualifié de « corrompu ».

Les « partisans de Dieu » – comme se surnomment les miliciens houthistes – font et défont les hauts fonctionnaires, adoubent ou rejettent les premiers ministres, assument des fonctions de police et de justice. Le Yémen tiraillé entre guerres locales et djihad mondial. Pourquoi les rebelles houthistes défient le pouvoir au Yémen.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par François-Xavier Trégan et Christophe Ayad La puissante milice chiite au Yémen s'est emparée mardi 20 janvier du palais présidentiel à Sanaa et encerclait la résidence du chef de l'Etat. Les combats entre miliciens houthistes et soldats se poursuivaient à Sanaa, ont indiqué des témoins cités par l’AFP, alors qu'il n'était pas possible dans l'immédiat de connaître le sort du chef de l'Etat Abd Rabbo Mansour Hadi. Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à un arrêt immédiat des combats, tandis que le Conseil de sécurité était réuni à huis clos pour évoquer l'interminable crise dans ce pays meurtri par de multiples conflits et où est basée l'une des branches les plus dangereuses du réseau Al-Qaïda.

Lire aussi : L’Etat yéménite, otage de la « révolution » des houthistes Qui sont les rebelles houthistes ? La rebellion houthiste n’est cependant pas nouvelle. Elle s’était déjà illustrée contre l’ancien régime du président déchu Ali Saleh. En Arabie saoudite, le coup de force du roi Salman. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) Dans ses relations avec les Etats de la péninsule Arabique, le sens du timing de François Hollande s’améliore.

En juin 2013, il avait débarqué au Qatar complètement à contretemps, quarante-huit heures avant l’abdication de l’émir Hamad et son remplacement par son jeune fils Tamim. Lundi 4 mai, en revanche, M. Hollande atterrira à Riyad à un moment particulièrement opportun. La batterie de décrets signés du roi Salman et publiés au beau milieu de la nuit du mercredi 29 avril a en effet bouleversé l’équilibre des forces au sein de la monarchie.

. « C’est un coup de force qui a été facilité par les roulements de tambour de la guerre au Yémen, analyse Stéphane Lacroix, professeur à Sciences Po et spécialiste de l’Arabie saoudite. Au Yémen, nouveau massacre de civils tentant de fuir la guerre. Au moins 32 personnes ont été tuées et 67 blessées, mercredi 6 mai, par des tirs d'obus contre des civils qui tentaient de fuir les combats dans le centre de la ville d'Aden, dans le sud du pays. Selon un responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat, les victimes étaient à bord d'une barge tirée par des remorqueurs. Ali Al-Ahmadi, un responsable des groupes paramilitaires combattant les rebelles houthistes, a accusé les rebelles « et leurs alliés », des militaires fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, d'être responsables de ces tirs.

Suite à ces nouvelles victimes collatérales, l'ambassadeur du Yémen à l'ONU Khaled Alyemany a demandé mercredi soir une intervention militaire terrestre de la communauté internationale pour « sauver le Yémen ». Selon un décompte des Nations unies, au moins 646 civils ont été tués et 1 364 blessés depuis le 26 mars et le début des bombardements aériens par la coalition arabe coordonnée par l'Arabie saoudite.

Soutenue par l’ONU, l’Arabie saoudite poursuit son offensive au Yémen. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondance) et Hélène Sallon Près d’un mois après le début de l’intervention de la coalition arabe sous bannière saoudienne pour stopper l’avancée houthiste au Yémen, aucune solution politique ne se dessine. Si les premières fissures apparaissent dans le camp houthiste, l’intervention est loin d’avoir enrayé sa dynamique. Le chef du mouvement rebelle chiite, Abdel Malek Al-Houthi, a une nouvelle fois défié Riyad, dimanche 19 avril, affirmant qu’il ne « cédera jamais » devant « l’agression sauvage ».

Les organisations humanitaires dénoncent le coût humain d’un conflit qui a déjà fait près de 1 000 morts, dont une majorité de civils. Blanc-seing implicite accordé à Riyad Les Nations unies, qui ont toujours prôné une solution politique, ont dû se résoudre à avaliser l’offensive saoudienne. Al-Qaida profite du chaos au Yémen. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon Avec ses façades blanches qui se reflètent dans l’océan Indien, la cité portuaire de Moukalla, dans le sud du Yémen, est devenue la première ville à tomber dans le giron d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA), mi-avril.

L’organisation djihadiste et son auxiliaire, Ansar Al-Charia, aidées par les tribus sunnites locales, se sont emparées sans résistance du chef-lieu de la province du Hadramaout, ainsi que de son terminal pétrolier, son aéroport et sa base militaire. Le chaos, né des combats engendrés par la progression des rebelles houthistes vers le sud et de l’intervention de la coalition arabe sous bannière saoudienne, favorise l’expansion djihadiste.

Moukalla est passée de facto sous l’autorité d’un conseil local de 51 membres, dont AQPA a négocié la formation avec la confédération tribale du Hadramaout, a indiqué un politicien local, Ali Al-Kathiri, à l’agence Associated Press. Les désertions se multiplient. Bombardements contre le bastion des rebelles dans le nord du Yémen. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a bombardé samedi le bastion des rebelles chiites dans le nord du Yémen et l'aéroport de Sanaa, quelques heures après avoir proposé une trêve humanitaire à partir de mardi. Dans la soirée, ces rebelles houthistes n'avaient toujours pas réagi à l'offre de cessez-le-feu formulée par Ryad, qui mène depuis six semaines une campagne aérienne. A Saada, quelque 800 personnes ont fui le fief des insurgés avant l'expiration vendredi soir d'un délai accordé par les forces de la coalition aux civils pour quitter la ville, selon des témoins.

Des agences humanitaires ont prévenu que de nombreux civils n'auraient pas le temps de fuir Saada à temps et exhorté la coalition à temporiser avant de considérer la province entière comme cible militaire. Lire aussi : Pourquoi les rebelles houthistes défient le pouvoir au Yémen Bombardements de l’aéroport de Sanaa. Riyad annonce une aide humanitaire de 274 millions de dollars au Yémen.

L'Arabie saoudite compte donner 274 millions de dollars à l'ONU pour l'aider à financer ses opérations humanitaires au Yémen. C'est ce que Riyad a annoncé samedi 18 avril, en réponse à un appel en ce sens lancé la veille par l'organisation internationale. Ce don a été ordonné vendredi par le roi Salmane Ben Abdel Aziz, a rapporté l'agence officielle SPA en citant un communiqué du cabinet royal.

Voir : Huit cartes pour comprendre les origines du chaos au Yémen Le royaume « se tient aux côtés du peuple yéménite frère » et espère « le rétablissement de la sécurité et de la stabilité » dans ce pays, a indiqué le cabinet royal. Des centaines de milliers de déplacés « Des milliers de familles ont fui leurs maisons en raison des combats et des frappes. Lire : Comprendre les origines de la guerre au Yémen L'Arabie saoudite, qui cherche à stopper la progression des rebelles houthis liés à l'Iran chiite, a lancé le 26 mars avec d'autres pays arabes des raids aériens contre leurs positions. Le Yémen : terre d’accueil pour les djihadistes étrangers d’Al-Qaida.

Yémen : les rebelles houthistes s'emparent du palais présidentiel à Aden. L'essentiel Le gouvernement yéménite fait face à la fronde des milices houthistes.Parallèlement, d'autres forces tentent de tirer profit du chaos pour gagner du terrain, à l'image de l'organisation terroriste Al-Qaida mais aussi plus récemment de l'Etat islamique.L'Arabie saoudite est à la tête d'une coalition qui mène, depuis le 26 mars, des opérations aériennes contre les rebelles chiites. Le Yémen s'enfonce toujours plus dans le chaos.

De violents combats pour le contrôle d'Aden, la deuxième ville du pays, ont marqué la journée de jeudi, entre rebelles houthistes et la coalition arabe lancée par l'Arabie saoudite qui mène depuis neuf jours une campagne aérienne contre ces miliciens soutenus par l'Iran. Profitant du chaos, l'organisation terroriste Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) a annoncé avoir libéré plus de 300 de ses membres, dont l'un de ses chefs. Les houthistes tentent toujours de prendre le palais présidentiel Lire : Au Yémen, le pari risqué de l’Arabie saoudite. Le Conseil de sécurité va se réunir au sujet du Yémen. Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir samedi 4 avril afin de discuter d'une proposition russe d'instaurer des « pauses humanitaires » au Yémen, où une coalition menée par l'Arabie saoudite bombarde depuis plus d'une semaine les positions des rebelles houthistes qui se sont emparés de vastes régions du pays.

La Russie a demandé cette réunion au moment où l'ONU et les organisations humanitaires s'inquiètent du nombre croissant de victimes civiles dans les combats au sol et les raids de la coaltion. La réunion, à huis-clos, doit commencer à 17 h heure française. Au moins 519 morts Les violences se sont intensifiées au Yémen depuis que l'Arabie saoudite et ses alliés, principalement du Golfe, ont lancé le 26 mars une campagne de frappes aériennes pour venir en aide au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et empêcher, selon Riyad, les rebelles chiites houthistes de prendre le pouvoir. Lire : Au Yémen, le pari risqué de l’Arabie saoudite. La Russie réclame une pause des frappes de la coalition au Yémen. La Russie a déposé samedi 4 avril un projet de résolution aux Nations unies appelant à une pause dans les frappes aériennes menées depuis le 26 mars par la coalition menée par l'Arabie saoudite contre les miliciens chiites houthistes.

Moscou avait réclamé la veille une réunion en urgence du Conseil de sécurité. Le texte remis aux membres du Conseil appelle à l'arrêt des frappes aériennes le temps de permettre l'évacuation des étrangers, sans fixer de durée pour cette pause. La Russie a exprimé une « grande inquiétude face à la détérioration importante et rapide de la situation humanitaire au Yémen, en particulier les conditions terribles des civils y compris le personnel diplomatique et consulaire et les autres étrangers ». Le projet de résolution ne fait en revanche aucune référence aux précédents appels du Conseil réclamant un repli des houthistes et un retour aux négociations.

Moscou rejjete les accusation de soutien aux rebelles. Ankara somme l’Iran d’infléchir sa politique régionale. Yémen : 40 morts dans un bombardement contre un camp de réfugiés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon La mort de plusieurs dizaines de civils dans un bombardement sur le camp de déplacés de Mazraq, dans le nord-ouest du Yémen, lundi 30 mars, confirme les craintes des organisations humanitaires.

La population paie un lourd tribut à la guerre qui oppose les rebelles houthistes aux forces loyales au président Abd Rabo Mansour Hadi, appuyées par une coalition arabe sous bannière saoudienne. Au moins 40 personnes ont été tuées et 200 autres blessées dans un bombardement sur le camp de Mazraq, à 20 kilomètres de la frontière saoudienne, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « L’hôpital d’Harad, où nous intervenons, a reçu 34 blessés et 29 morts, dont des femmes et des enfants », indique Dounia Dekhili, directrice de programme à Médecins sans frontières (MSF).

Tir d’artillerie ou frappe aérienne Situé à moins de dix kilomètres d’un camp militaire, dans une région contrôlée par la milice... Le Conseil de sécurité va se réunir au sujet du Yémen. Dévastation autour de l'aéroport de Sanaa après les frappes de l'Arabie saoudite. Le Yémen tiraillé entre guerres locales et djihad mondial. L’échec du « modèle yéménite » de Barack Obama. Bombardements au Yémen : l'Iran dénonce l'« agression militaire » saoudienne. L'armée saoudienne vole au secours du président Hadi au Yémen. Les raids saoudiens ont repris au Yémen. L'armée saoudienne vole au secours du président Hadi au Yémen.

Au Yémen, les Houthistes s’emparent de Taëz. Au Yémen, les diplomates étrangers fuient le chaos.