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Kurdes

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Assassinat de militantes kurdes à Paris : la justice souligne l’implication des services secrets turcs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Soren Seelow Le 9 janvier 2013, à l’heure du déjeuner, trois militantes kurdes sont assassinées en plein Paris, dans un appartement de la rue La Fayette hébergeant une association communautaire.

Assassinat de militantes kurdes à Paris : la justice souligne l’implication des services secrets turcs

Sakine Cansiz, 54 ans, membre fondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Fidan Dogan, 29 ans, surnommée « la diplomate », et Leyla Saylemez, 25 ans, dite « la guerrière », ont été froidement abattues de plusieurs balles dans la tête. Après deux ans et demi d’enquête, le parquet de Paris a rendu, le 9 juillet, son réquisitoire définitif, que Le Monde a pu consulter. Il demande, comme l’a révélé Le Canard enchaîné dans son édition du 22 juillet, le renvoi devant une cour d’assises du principal suspect, Omer Güney, pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste. Faute d’avoir pu identifier avec certitude les commanditaires de ce crime, le parquet reste prudent sur le degré d’implication du MIT. . « Loup gris » Un « mystérieux correspondant » Assassinat de trois militantes kurdes à Paris : le suspect renvoyé aux assises. A l’issue d’une enquête mettant en cause les services secrets turcs, Omer Güney, l’assassin présumé de trois militantes kurdes en 2013 à Paris, a été renvoyé jeudi 13 août devant les assises de Paris.

Assassinat de trois militantes kurdes à Paris : le suspect renvoyé aux assises

Ce Turc de 33 ans, ancien agent d’entretien à l’aéroport de Roissy, sera jugé pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste », a appris l’AFP de source judiciaire. La date du procès n’est pas encore fixée. La Turquie s’adresse au PKK : « C’est soit les armes, soit la démocratie » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) La Turquie va poursuivre son offensive militaire contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak jusqu’à ce que les rebelles kurdes déposent les armes, a annoncé à la télévision, lundi 27 juillet, le premier ministre Ahmet Davutoglu. « C’est soit les armes, soit la démocratie, les deux ne sont pas compatibles. » Des chasseurs bombardiers turcs ont mené, dans la nuit de dimanche à lundi, un nouveau raid aérien sur les positions des rebelles du PKK dans le nord de l’Irak.

La Turquie s’adresse au PKK : « C’est soit les armes, soit la démocratie »

Positionnée à Semdinli (dans la région de Hakkari), l’artillerie turque a visé plusieurs heures durant, dimanche, des bases du PKK situées de l’autre côté de la frontière. Dans le même temps, des chars turcs bombardaient d’autres positions kurdes, en Syrie cette fois, dans le village de Zur Maghar. Un Kurdistan, des Kurdistan ou pas de Kurdistan. La lutte contre l’Etat islamique impose le PKK comme puissance régionale. LE MONDE | • Mis à jour le | Allan Kaval (Erbil, Kurdistan irakien, envoyé spécial) Le drapeau irakien ne flotte plus sur la petite caserne battue par les vents de sable qui gardait autrefois la frontière avec la Syrie.

La lutte contre l’Etat islamique impose le PKK comme puissance régionale

Ceux qui tiennent la position depuis près d'un mois ont hissé une pièce de tissu jaune frappée d'un visage ombrageux : celui d'un homme détenu depuis quinze ans sur une île-prison turque de la mer de Marmara, Abdullah Ocalan, chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), surnommé le « président Apo » par ses partisans. Nous sommes au sud de l'ancien poste-frontière de Rabia, à l'entrée du corridor que les combattants des Unités de protection du peuple (YPG), l'une des branches armées du PKK, ont percé depuis les zones qu'ils contrôlent en Syrie pour secourir début août les yézidis, assiégés sur le mont Sinjar par les djihadistes de l'Etat islamique. Les Kurdes d'Irak, dernier rempart contre l'État islamique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémy Ourdan (Erbil, envoyé spécial) C'est le second front d'Irak face à l'Etat islamique.

Les Kurdes d'Irak, dernier rempart contre l'État islamique

Il est moins sous les feux de l'actualité que celui où s'affrontent chaque jour les djihadistes sunnites et les soldats chiites de l'armée gouvernementale, le prochain objectif annoncé de l'Etat islamique étant de tenter de conquérir Bagdad. Il est pourtant vaste et stratégique. C'est le front kurde. Etonnante histoire que celle de ce Kurdistan d'Irak, martyrisé pendant des décennies, ayant gagné son autonomie au fil des guerres perdues de Saddam Hussein, en 1991 et 2003, et qui vient de doubler sa superficie en une nuit. Aujourd'hui, sur les 1 050 kilomètres de la nouvelle ligne de démarcation entre le Kurdistan autonome et le reste de l'Irak, il ne reste que 50 kilomètres communs avec les forces gouvernementales.

Les Kurdes, un peuple éclaté entre quatre pays. Qui sont les Kurdes ?

Les Kurdes, un peuple éclaté entre quatre pays

Quelles conséquences a l'offensive de l'Etat islamique sur leur avenir ? Pourraient-il profiter de l'effondrement de l'Etat irakien pour accéder à l'indépendance ?