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Hommage : je suis charlie

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Au sein de la rédaction d’Al-Jazira, « Charlie » a fait débat. AP Photo/Osama Faisal Quelle position adopter collectivement en tant que rédaction face à l'attaque dont a été victime Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier ? Au sein de la chaîne qatarie Al-Jazira, cette question a créé la polémique entre plusieurs journalistes, comme la série de mails (en anglais) publiés par le site du magazine politique américain National Review.

Tout commence avec un message adressé à ses équipes par le directeur de la rédaction anglophone de la chaîne, Salah-Aldeen Khadr. Celui-ci, qui entend livrer quelques "suggestions" pour garantir "la meilleure couverture possible" de l'événement. Selon lui, la ligne éditoriale du journal satirique doit être prise en compte et d'une certaine manière minimise la portée du drame, présenté néanmoins comme "terrible" – "un meurtre restant un meurtre". Mais, quelle est la véritable nature de cet attentat ? "S'agit-il vraiment d'une atteinte à la liberté d'expression ? " #Journalismisnotacrime Signaler ce contenu comme inapproprié.

Barack Obama en visite à l'ambassadeur de France. BD : le Festival d’Angoulême crée un « prix Charlie de la liberté d’expression » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Frédéric Potet Un prix « Charlie de la liberté d’expression » devrait être créé à l’occasion du Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême dont la 42e édition aura lieu du 29 janvier au 1er février. Réunis jeudi 8 janvier à Paris, au lendemain de la tuerie ayant eu lieu dans les locaux de Charlie Hebdo, les organisateurs de la manifestation ont lancé l’idée de cette distinction qui devrait ensuite être décernée, chaque année, à un dessinateur – de presse et/ou de bande dessinée – ne pouvant pas exercer son métier en toute liberté. « Ce prix cessera d’être remis le jour où tous les dessinateurs du monde pourront s’exprimer librement, c’est dire qu’il a de l’avenir », a confié au Monde le délégué général du FIBD.

Un « appel à dessiner » via Facebook « Si Charlie Hebdo est une singularité française, le festival d’Angoulême en est une aussi. Nous ne pouvions pas rester sans rien faire », indique Franck Bondoux. L'hommage des dessinateurs à «Charlie» Charlie Hebdo était, est, un journal de dessinateurs. C’est en dessins que de très nombreux dessinateurs, connus ou moins connus, français et étrangers, rendent hommage aux membres de la rédaction assassinés mercredi. Comme le dit Xavier Gorce, l'illustrateur des Indégivrables du Monde, «amis dessinateurs, après les mouchoirs, il va falloir sortir le stylo-bazooka !» Le Français Gwen Keraval Le Cubain Arès Dessin d'Arès (Cuba) pour Cartooning for Peace #JeSuisCharlie pic.twitter.com/Cnq4uYZgsN — ツBG (@j_bg) 8 Janvier 2015 Le Français Fred Sochard Le néerlandais Hajo de Reijger Le Québécois Garnotte Chaunu Ce dessin terrible de Chaunu, qui rappelle toutes les luttes contre tous les systèmes totalitaires #19h30 pic.twitter.com/6QRUbdFEQo — Darius Rochebin (@DariusRochebin) 8 Janvier 2015 La Française Sylvie Serprix La Française Catel Muller Xavier Gorce Bravo @XavierGorce @lemondefr pic.twitter.com/6kmN6FJs0F — LozeRER (@LozeRER) 8 Janvier 2015 Le Français Frédéric Deligne Le Français Etienne Gendrin .

New York rend hommage à « Charlie Hebdo » Charlie Hebdo : Barack Obama en visite à l’ambassade de France. « Je suis Charlie », c’est lui. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Frédéric Potet Simple et puissant. Mercredi 7 janvier, en apprenant l’attentat contre « Charlie Hebdo » Joachim Roncin, 39 ans, publie un message graphique sur Twitter. Depuis, son « Je suis Charlie » a fait le tour du monde. Et est devenu incontournable dans les rangs des défilés de soutien au journal satirique. Il est, lui aussi, l’un des hommes les plus « recherchés » du pays, en tout cas par les médias de France, mais aussi d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, « de la Terre entière », dit-il… Joachim Roncin, 39 ans, est le créateur du slogan « Je suis Charlie » qui, depuis l’attentat terroriste commis mercredi 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo, a été repris à travers le monde en signe de soutien aux caricaturistes assassinés.

Suivre la situation en direct sur Le Monde.fr « Ce slogan m’est venu naturellement » Les réseaux sociaux ont fait le reste. . « Cela ne m’appartient plus » #JeSuisCharlie : sur Internet, vague mondiale d'émotion. Des centaines de milliers de messages de soutien ont inondé les réseaux sociaux après l'attentat contre « Charlie Hebdo », avec le mot-clé #JeSuisCharlie. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual et William Audureau « Horreur », « choc », « indignation », ce sont certains des termes qui sont revenus en boucle sur Internet et les réseaux sociaux à mesure que l'on découvrait l'ampleur de l'attaque contre le siège de Charlie Hebdo, qui a coûté la vie à douze personnes, dont de nombreux membres de la rédaction. Vaste mobilisation autour du mot-clé « Je suis Charlie » Le mot-clé de ralliement #jesuischarlie est apparu sur les réseaux sociaux en témoignage de solidarité envers les victimes. Il a été repris plus de 250 000 fois depuis sa création sur Twitter.

Une bannière intitulée « Je suis Charlie », grise sur fond noir, a été largement partagée sur Twitter, Facebook ou Instagram. De nombreux hommages en dessins Facebook inondé de témoignages de soutien L'émotion a été planétaire. #JesuisCharlie encore loin des records sur Twitter. L'information a commencé à circuler en fin d'après-midi, vendredi 9 janvier. #JesuisCharlie, devenu symbole du soutien mondial à l'hebdomadaire touché au cœur mercredi par une attaque terroriste, serait « le hashtag le plus populaire dans l'histoire de Twitter », à savoir, le plus utilisé.

Le message était d'autant plus viral qu'il reflétait l'expression, dans la langue de Molière, d'une solidarité mondiale envers les victimes. Lire : #JeSuisCharlie : sur Internet, vague mondiale d'émotion Il n'en était rien. Comme le rappelle le site Mashable, #JesuisCharlie, utilisé, tout de même, plus de 5 millions de fois depuis mercredi midi et l'assassinat de douze personnes à Charlie Hebdo, est loin d'être le plus utilisé de l'histoire : « #WolrdCupFinale, utilisé en juillet dernier [pour la finale de la Coupe du monde de football] a généré 32,1 millions de tweets.

L'histoire Nous avons contacté la rédaction de Metronews tard dans la nuit pour en savoir davantage et attendons leur réponse. La tour Eiffel éteinte en hommage aux victimes de Charlie. Nouvelle soirée d'hommage à « Charlie Hebdo » Du RER à l'Assemblée nationale, une minute pour « Charlie » Haut les crayons pour «Charlie» La presse mondiale à l’unisson avec "Charlie Hebdo" Unes, éditos, hommages : les quotidiens du monde entier soulignent ce jeudi 8 janvier leur solidarité avec l’hebdomadaire satirique victime du terrible attentat de la veille à Paris qui a coûté la vie à 12 personnes parmi lesquelles plusieurs dessinateurs de renom du titre.

"Un assaut contre la démocratie" La presse britannique rend notamment un vibrant hommage à "Charlie Hebdo" en consacrant la quasi-totalité de ses Unes au journal : Dénonçant "un assaut contre la démocratie" - pour le "Guardian" - ou soulignant que cet attentat est un acte de "guerre" contre la liberté - selon le "Daily Mail" - les médias britanniques, à l’instar de "The Independant" n’hésitent pas à mettre en valeur des dessins de presse : Roy Greenslade, dans le "Guardian" a, dès mercredi, mis en ligne un article appelant à ne pas "laisser la liberté d’expression silencieuse face à l’attaque contre Charlie".

"Une attaque contre notre idée même de civilisation" Il met les Français en garde : Céline Lussato. Etre ou ne pas être Charlie. Pourquoi le cacher ? On est tiraillé par des émotions absurdes. Irrépressibles. Incompréhensibles. Incorrectes. > Cliquez sur l'image pour un gros plan < Elle fait du bien. Vive la France. En toute liberté. Etre ou ne pas être Charlie ? Pourquoi Cabu et Wolinski, pourquoi pas les autres ? C'est cette tendresse, qu'on a assassiné, avec les deux vieux. Abonnez-vous !

En images : le monde du street-art rend hommage à Charlie Hebdo. Le street-art rend hommage à Charlie Hebdo. Partout en France et à l’étranger, les messages fleurissent sur les murs. Cabu par Pierre Amoudry au Grand-Bornand (Haute-Savoie) Déclarations, dessins, articles, unes de journaux… Les hommages pour les victimes de l’attentat perpétré au siège de Charlie Hebdo ne cessent de fleurir dans le paysage médiatique. Dans la rue, il suffit d’ouvrir l’œil pour comprendre que les street-artists aussi militent, à leur façon. Partout en France et à l’étranger, là même où l’on s’y attend le moins comme le montre le compte Flickr de Street Press, les murs des villes se font les témoins de la fusillade terrible qui a eu raison de 12 personnes mercredi 7 janvier, et les porte-paroles d’une indignation générale.

En plus des visages des dessinateurs comme Cabu, Charb, Wolinski ou encore Tignous, le slogan dont le monde entier s’est emparé en une journée, “Je suis Charlie”, est également repris. Tignous – La Roche-sur-Yon Wolinski – La Roche-sur-Yon Cabu – Marseille. En images : la presse du monde entier rend hommage à Charlie Hebdo. En réaction à l’attentat perpétré au siège du journal satirique, provocateur et nécessaire, les journaux du monde entier ont rendu hommage à Charlie Hebdo, de l’Australie à la Suède. Les mots qui reviennent le plus souvent sont “Charlie”, “Liberté”, “Barbarie”. On compte aussi les verbes, invoquant une action meurtrière : “Assassiner”, “Tuer”, “Massacrer”. Une bonne partie des journaux ont mis du noir sur leur une, dans leurs lettres et même dans leur logo. Voilà pour la presse française. La presse étrangère montre des photographies crues des journalistes ou de policiers tués. Tous rendent hommage, à leur manière, à Charlie Hebdo et plus largement à la défense de la liberté d’expression.

Journaliste culture depuis 1956. #JeSuisCharlie : Apple soutient Charlie Hebdo. Apple a ajouté une bannière « Je suis Charlie » en bas de la page d'accueil de son site web français. D'autres entreprises technologiques ont montré leur soutien au journal satirique victime d'une terrible attaque terroriste. Google et Spotify affichent également ce message, tandis qu'Amazon a placé un ruban noir à côté de son logo, pour ne citer qu'eux. À de rares occasions, Apple chamboule sa page d'accueil pour honorer une personne décédée.

Elle l'a fait par exemple pour la disparition de George Harrison, de Nelson Mandela et évidemment de Steve Jobs (une compilation ici). L'hommage à Charlie Hebdo est plus discret (il faut défiler jusqu'en bas de la page), mais il n'en est pas moins singulier. Le journal satirique s'est en effet allègrement moqué de la pudibonderie de l'entreprise et du caractère religieux que certains lui prêtent. Voici un florilège de dessins de Charlie Hebdo consacrés à Apple (via Romain Rivière).