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Faits: batailles et impacts

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Sur le front de Damas (guerre civile, Syrie) Syrie: le récit de la révolution. Syrie : les négociations butent d'entrée sur les questions humanitaires. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Yves-Michel Riols Les négociations sur la Syrie avancent millimètre par millimètre. A l'issue de la deuxième journée de pourparlers entre les représentants du régime de Bachar Al-Assad et ceux de l'opposition, dimanche 26 janvier à Genève, aucun compromis n'a pu être trouvé sur les deux questions à l'ordre du jour : l'acheminement d'un convoi humanitaire vers la ville de Homs et l'échange des prisonniers.

Les traits de plus en plus tirés, Lakhdar Brahimi, le médiateur des Nations unies, est resté très prudent lors de sa conférence de presse, dimanche soir, au Palais des Nations, le siège de l'ONU à Genève. « J'espère que nous approchons d'une solution », s'est-il borné à indiquer. « Si tout va bien, à partir de demain [lundi], les femmes et les enfants pourront quitter la vieille ville de Homs », assiégée par l'armée syrienne depuis juin 2012. Pour les autres habitants, a précisé M. Quant à l'échange des prisonniers, aucun compromis n'est en vue. M. Plus de 11 000 enfants tués dans le conflit syrien. Plus de 11 000 enfants ont été tués dans le conflit syrien, parmi les 113 735 morts civils et combattants recensés, selon un rapport publié dimanche 24 novembre par le centre de réflexion britannique Oxford Research Group.

Pour les 10 586 enfants (sur 11 420, âgés de 17 ans ou moins) dont la cause de la mort a été précisée, 7 557, soit 71 %, ont été tués par des "armes explosives" (bombardements aériens, tirs d'artillerie, attentats à la bombe, voitures piégées) entre le déclenchement du conflit, en mars 2011, et la fin d'août 2013. "Les tirs d'armes légères sont responsables de la mort d'un enfant sur quatre – 2 806 enfants, 26,5 % du total. Parmi eux figurent 764 enfants exécutés sommairement et 389 abattus par des tireurs embusqués", précise l'étude.

En outre, parmi les mineurs tués sommairement, "112 avaient été torturés", dont cinq âgés de 7 ans ou moins et onze entre 8 et 12 ans. Lire : Le retour de la poliomyélite en Syrie menace 500 000 enfants (édition abonnés) Le régime syrien autorise femmes et enfants à quitter le centre de Homs, assiégé. Le régime du président syrien Bachar Al-Assad a autorisé les femmes et les enfants assiégés depuis des mois dans le centre de Homs à quitter la ville, a indiqué dimanche 26 janvier le médiateur des Nations unies, Lakhdar Brahimi.

Cette ville du centre de la Syrie est assiégée par les forces loyalistes depuis presque 600 jours. « Le gouvernement syrien nous a dit que les femmes et les enfants peuvent partir immédiatement », a déclaré M. Brahimi lors d'une conférence de presse au deuxième jour des négociations sur le conflit syrien. « Il y a un espoir que dès demain, femmes et enfants pourront quitter la vieille ville de Homs », dans le centre du pays. « Nous espérons que les convois [d'aide humanitaire] entreront demain », à Homs, a par ailleurs déclaré le médiateur. « J'ai dit que les hommes armés [les rebelles] dans la ville de Homs nous avaient dit et ils ont dit aux autres qu'ils ne stopperaient pas les convois », a expliqué M. Brahimi. M. Des rebelles islamistes repoussent un assaut djihadiste dans l'Est syrien. Les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont lancé jeudi 10 avril un violent assaut sur des positions du Front Al-Nosra, lié au réseau Al-Qaida, et de ses alliés, dans une ville de l'Est syrien, à la frontière irakienne.

Cet assaut a été repoussé par les rebelles islamistes dans des combats acharnés qui ont fait plusieurs dizaines de morts en moins de vingt-quatre heures. Les combats dans la ville de Boukamal, frontalière de l'Irak, « ont fait 68 morts, y compris 53 combattants du Front Al-Nosra et des brigades islamistes, dont certains ont été exécutés par l'EIIL », a déclaré vendredi le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Après avoir fait appel à des renforts, les rebelles ont « repoussé l'assaut de l'EIIL » et repris la totalité de la ville où les djihadistes avaient réussi à s'emparer de quelques quartiers, a-t-il ajouté. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Léchenet En trois ans, depuis le début de la révolution en Syrie, 150 000 personnes sont mortes, selon le bilan dressé par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Et si plus de 2,5 à 3 millions de réfugiés – outre les 5 à 6 millions de déplacés intérieurs – ont quitté le pays pour fuir les combats, l'attention se porte sur les quelques milliers d'étrangers qui font le trajet en sens inverse pour rejoindre les combattants syriens. Au lendemain de la libération des quatre otages français, samedi 19 avril, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a révélé que des francophones, belges et français, figuraient parmi leurs ravisseurs.

Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté mercredi 23 avril le plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes afin de lutter contre les départs de jeunes Français. Entre 500 et 700 Français De 3 000 à 11 000 étrangers. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Chronique d'une révolution manquée (NPA 2009 - 2012) 200 morts après la prise de camps de l'armée syrienne par Al-Qaida. Près de deux cents soldats syriens et combattants djihadistes ont péri lundi 15 décembre lors de la prise de deux bases militaires par le Front Al-Nosra, une branche du groupe Al-Qaida, dans l'ouest de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Appuyé par deux groupes islamistes radicaux, Al-Nosra a infligé un revers au régime dans la province d'Idlib, frontalière de la Turquie, en s'emparant en quelques heures des bases militaires stratégiques de Wadi Al-Deif et Hamidiyé. A l'issue de cette offensive, selon l'OSDH. « Au moins 100 soldats et 80 assaillants [djihadistes et islamistes] ont péri dans les combats, les bombardements et à cause des mines posées par les militaires dans les deux camps. » Dans la journée de mardi, l'aviation du régime de Bachar Al-Assad a mené des raids près des deux bases militaires, tuant au moins 10 civils, a ajouté l'Observatoire.

Voir aussi : Offensive des djihadistes d'Al-Nosra dans le nord de la Syrie. Dans les ruines de Kobané libérée. Dans Kobané, libérée mais détruite. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Louis Imbert (Kobané (Syrie), envoyé spécial) Pour entrer dans Kobané depuis la frontière turque, il faut enjamber les rails de la ligne Berlin-Bagdad. On passe des militaires turcs aux miliciens kurdes en longeant le flanc d’une gare ottomane, qui a longtemps été la principale curiosité de la ville.

Derrière une porte de métal s’ouvre l’avenue des Douanes : ce qu’il en reste, du ciel entre deux rangées de bâtiments crevés, de piliers nus et de toitures écroulées au sol. A 200 mètres au sud, sur le rond-point de la place de la Paix, deux gros oiseaux de bétons blanchis à la chaux, presque intacts. Ils ont miraculeusement échappé au désastre.

Les djihadistes de l’Etat islamique (EI) se sont battus de la fin septembre 2014 à novembre pour couper cette voie de ravitaillement vitale pour la ville, qui comptait avant la guerre quelque 70 000 habitants. Puis ils ont été repoussés vers l’est, rue par rue, durant plus de deux mois. Chauffeur de bus en Syrie, métier le plus dangereux du monde. Un bus victime d'une explosion à Damas, le 1er février. (REUTERS/SANA/Handout via Reuters) Des voyages de 300 à 400 kilomètres à travers des zones de combats. Même en temps de guerre, les transports publics continuent à sillonner la Syrie. Leurs conducteurs savent qu'ils risquent leur vie tous les jours, mais étant donné la situation économique du pays, ils continuent d'assurer ces voyages entre Beyrouth, la capitale libanaise, Alep, la ville de l'ouest de la Syrie réduite en tas de gravas par les ravages de la guerre, et Rakka, la capitale de fait de l'organisation Etat islamique, qui irradie jusqu'en Irak.

Le quotidien britannique The Independent a rencontré ces hommes qui, plusieurs fois par semaine, parcourent les routes de ce pays dévasté par la guerre depuis près de quatre ans. Ces conducteurs assurent le voyage pour les gens qui, malgré la guerre civile qui ravage le pays, veulent toujours aller rendre visite à leur famille ou inspecter ce qu'il reste de leurs propriétés. L'ONU cherche 2,5 milliards d'euros pour venir en aide aux civils syriens. Syrie : 82 morts dans des raids aériens contre des zones rebelles. En Syrie, la tragédie continue sans merci. Syrie : un double attentat à Homs tue au moins 25 personnes. Au moins 25 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées mercredi 9 avril dans l'explosion de deux voitures piégées dans la ville de Homs, a rapporté l'agence officielle syrienne SANA.

Ces attentats, qui ont fait plus de 100 blessés, se sont produits dans le quartier de Karam Al-Louz, selon SANA, qui les a attribués à des « terroristes », terme utilisé par le régime pour désigner les rebelles. « Les deux attentats terroristes se sont produits à une demi-heure d'intervalle », a précisé l'agence. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui bénéficie d'un large réseau de militants et de sources médicales dans le pays, les explosions ont fait 21 morts, mais ce bilan peut augmenter.

L'organisation a précisé que le quartier visé était habité par des alaouites, la confession du président de la Syrie, Bachar Al-Assad. Lire : En Syrie, l'armée renforce son emprise à la frontière avec le Liban Le conflit en Syrie a fait plus de 150 000 morts, selon l'OSDH. Guerre en Syrie : pourquoi le conflit s'enlise. Pourquoi on ne parle plus de la Syrie. Syrie : un bilan de « 150 000 morts » depuis trois ans. Syrie : trois ans de guerre, aucune perspective de règlement.