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Washington sous-estime le nombre de civils tués par des drones. Une pénurie de pilotes de drones menace déjà l’armée française. Le « burn-out » des pilotes de drone de l’armée américaine. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant)

Le « burn-out » des pilotes de drone de l’armée américaine

L’Afghanistan, dans l’ombre de la mort du mollah Omar. Un turban strié de raies sombres et claires.

L’Afghanistan, dans l’ombre de la mort du mollah Omar

Une longue barbe noire. Et des sourcils broussailleux ne coiffant qu’un œil. L’autre est clos. Il était le borgne le plus célèbre de la planète djihadiste. Mais faut-il parler du mollah Omar au passé ? Depuis qu’il avait cessé d’envoyer ses messages audio aux « moudjahidine » (combattants), depuis que sa voix n’était plus entendue dans les maquis lors des vœux de l’Aïd el-Fitr et de l’Aïd el-Adha, l’interrogation montait, le doute s’épaississait, nimbant le guide suprême de l’insurrection afghane d’un mystère confinant au mythe. De la manière la plus formelle qui soit, le gouvernement afghan a assuré que son principal adversaire, celui qui orchestrait une rébellion islamo-nationaliste depuis une décennie contre les « envahisseurs étrangers » et un Etat afghan « marionnette », était bel et bien mort.

Le numéro un d’Al-Qaida prête allégeance au nouveau chef des talibans afghans. Le numéro un d’Al-Qaida a fait allégeance, jeudi 13 août, au nouveau chef des talibans, le mollah Akhtar Mansour, pourtant contesté par une partie des membres de son mouvement.

Le numéro un d’Al-Qaida prête allégeance au nouveau chef des talibans afghans

Un engagement inspiré de celui du « cheikh Oussama ben Laden et de ses frères, aujourd’hui martyrs, au commandeur des croyants le mollah Omar », défunt chef des talibans, a précisé, après des mois de silence, Ayman Al-Zawahiri dans un message audio diffusé par des sites islamistes. Le propos est précédé d’une vidéo montrant Oussama ben Laden, tué dans un raid des forces spéciales américaines au Pakistan en 2011, faisant allégeance dans le passé au mollah Omar.

Ce dernier est mort il y a deux ans, mais son décès n’a été confirmé qu’à la fin de juillet par le groupe extrémiste. Les divisions du mouvement taliban aggravent la violence en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, fin 2014, des troupes de l’OTAN et la volonté du nouveau président afghan, Ashraf Ghani, de négocier avec les talibans pouvaient résonner comme une forme de victoire pour ces derniers.

Les divisions du mouvement taliban aggravent la violence en Afghanistan

Mais, paradoxalement, l’absence d’ennemis semble être un plus grand péril pour le principal mouvement insurgé afghan, divisé et engagé dans une guerre de succession après l’annonce officielle, le 29 juillet, de la mort du mollah Omar, son chef spirituel et historique. Les rivalités internes apparaissent en pleine lumière et seraient déjà, selon plusieurs sources sécuritaires occidentales et afghanes à Kaboul, une source d’aggravation de la violence dans le pays. Guerre de succession au sein des talibans afghans. La célérité inhabituelle avec laquelle le mouvement taliban afghan avait désigné, jeudi 30 juillet, le mollah Mansour comme successeur du mollah Omar, chef historique et spirituel, dont la mort avait été révélée la veille, n’a, semble-t-il, pas permis au principal mouvement insurgé afghan d’éviter les écueils d’une guerre de succession.

Guerre de succession au sein des talibans afghans

Les divisions apparues en quelques jours ne sont pas que des rivalités de personnes, elles posent la question de la mainmise du Pakistan sur les décisions du mouvement taliban afghan. Les talibans tuent au moins neuf policiers en Afghanistan. Des talibans déguisés en policiers ont tué au moins neuf policiers dans l’attaque d’un poste de sécurité dans le sud de l’Afghanistan, ont indiqué des responsables mercredi 12 août.

Les talibans tuent au moins neuf policiers en Afghanistan

L’attaque qui a eu lieu mardi dans le district de Musa Qala, dans la province du Helmand, l’un des fiefs des talibans, a été revendiquée par un porte-parole des insurgés, Qari Youssouf Ahmadi. Vague d’attaques « Au moins neuf policiers ont été tués après que des insurgés déguisés en policiers ont attaqué un poste de contrôle dans le district de Musa Qala », a indiqué Omar Zwak, un porte-parole du gouverneur du Helmand. Série d'attaques-suicides en Afghanistan. Le Monde.fr avec AFP et AP | • Mis à jour le Au moins 15 civils afghans ont été tués, vendredi 10 avril, en Afghanistan dans deux attaques à la bombe, dont un attentat-suicide visant un convoi de l'OTAN revendiqué par les rebelles talibans.

Série d'attaques-suicides en Afghanistan

Les violences ont touché les provinces de Nangarhar et Ghazni, deux régions très infiltrées par les talibans, qui combattent le gouvernement afghan et ses alliés de l'OTAN depuis 2001. L'attaque la plus sanglante a eu lieu sur une route de Ghazni, où une bombe a explosé au passage d'un minibus transportant de nombreux civils.

Vendredi matin toujours, au moins trois autres personnes ont été tuées dans un attentat-suicide à la voiture piégée visant un convoi de militaires américains appartenant à l'OTAN près de l'aéroport de Djalalabad, principale ville de l'est du pays. Quatre civils ont également été blessés. Afghanistan : 18 soldats tués par les talibans. Dix-huit soldats afghans ont été tués vendredi 10 avril au cours d'une attaque de talibans dans le nord-est du pays.

Afghanistan : 18 soldats tués par les talibans

Huit d'entre eux ont été décapités. « Dix soldats ont été blessés et dix autres manquent toujours à l'appel », a ajouté lundi Naweed Frotan, porte-parole des autorités de la province reculée du Badakhshan. Une opération pour tenter de retrouver les disparus été lancée. La liberté menacée des femmes afghanes. Editorial du Monde.

La liberté menacée des femmes afghanes

C’était l’un des objectifs des pays occidentaux quand ils chassèrent les talibans de Kaboul, fin 2001 : permettre aux femmes afghanes de sortir du statut moyenâgeux dans lequel ce régime les avait confinées et qui était, aux yeux de nos démocraties, l’une des violations les plus choquantes des droits humains. C’est aussi, près de quatorze ans après l’intervention de la coalition dirigée par les Etats-Unis et au moment où les troupes occidentales plient bagage, l’un des rares domaines dans lesquels cette opération ait produit des résultats convaincants. La volonté délibérée d’améliorer le statut des femmes en Afghanistan et les immenses efforts déployés par les gouvernements occidentaux, les institutions internationales et les ONG ont porté leurs fruits.

Les femmes afghanes ont aujourd’hui, de manière certes inégale et imparfaite, un accès à l’éducation, à la santé et au travail qui leur était interdit sous le régime taliban. Retour en chiffres sur treize ans de présence occidentale en Afghanistan. L'OTAN a officiellement mis fin mercredi à sa présence en Afghanistan.

Retour en chiffres sur treize ans de présence occidentale en Afghanistan

En 13 ans, au moins 17 000 civils afghans ont été tués dans la guerre contre les talibans. Un attentat-suicide attribué à l'Etat islamique en Afghanistan. Un attentat-suicide a fait au moins 33 morts et plus de 100 blessés samedi 18 avril à Djalalabad, principale ville de l'est de l'Afghanistan, a annoncé un responsable de l'hôpital local. « L'explosion a eu lieu à l'extérieur d'une banque où des fonctionnaires étaient venus chercher leur salaire du mois », a déclaré le chef de la province de Nangarhar, Fazal Ahmad Shirzad.

L'attaque a été revendiquée par l'Etat islamique, selon le président afghan. Lire aussi (édition abonnés) : En Afghanistan, la guerre est loin d’être terminée Djalalabad avait déjà été la cible d'un attentat-suicide la semaine dernière. Vendredi 10 avril, un convoi de militaires américains appartenant à l'Otan avait été visé près de l'aéroport de la ville, faisant au moins trois victimes civiles. Les talibans avaient revendiqué l'attaque. Série d'attaques Lire aussi : Retour en chiffres sur treize ans de présence occidentale en Afghanistan. En Afghanistan, la guerre est loin d’être terminée. Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, et vice-président d’Asia Centre. Le 28 décembre 2014, au quartier général de l’OTAN à Kaboul, le drapeau vert de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) a fait place à un autre drapeau vert, celui de la mission Resolute Support, permise par la signature par le président Ashraf Ghani, dès sa prise de fonction fin septembre 2014, de l’accord bilatéral de sécurité avec Washington et de la convention sur le statut des forces de l’OTAN.

Quelque 12 500 hommes resteront en Afghanistan, dont 10 000 Américains, pour poursuivre la formation des forces de sécurité afghanes, alors que les attaques des talibans et autres attentats-suicides se poursuivent. Ainsi prend fin la mission de combat de l’ISAF, mandatée par l’ONU en 2001. La FIAS devait assurer le volet sécuritaire du triptyque chargé de la reconstruction de l’Afghanistan. Afghanistan : sombres perspectives. A quelques jours de la fin de la mission de l’OTAN en Afghanistan, la seule journée du jeudi 11 décembre à Kaboul résume la situation : catastrophique.

Treize ans après avoir été chassés du pouvoir, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les talibans sont à l’offensive, semant la terreur et l’insécurité au cœur de la capitale. Les forces de l’OTAN, essentiellement américaines, s’en vont sur un échec. La journée a commencé avec une attaque à la périphérie de la ville, une de ces opérations routinières à peine relevées dans la presse internationale.

Un « kamikaze » à pied se fait exploser au passage d’un bus de l’armée : six morts et une dizaine de blessés. L’opération est revendiquée par les talibans – ces rebelles pachtounes (l’ethnie majoritaire dans le pays) adeptes d’une version rétrograde de l’islam. L'armée française quitte l'Afghanistan. Après le départ de l’OTAN, l’armée afghane tiendra-t-elle le choc ? Retour en chiffres sur treize ans de présence occidentale en Afghanistan. Un mariage endeuillé par les combats en Afghanistan. L'armée pakistanaise contre-attaque après le carnage des talibans.

Attaque des talibans contre une école de Peshawar. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Frédéric Bobin (New Delhi, correspondant régional) Un commando rebelle taliban a attaqué, mardi 16 décembre au matin, une école de Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, faisant plus de 130 morts dans l’établissement, selon les derniers bilans rendus publics par les médias pakistanais. « Beaucoup d’élèves et de professeurs ont été évacués », a annoncé un responsable militaire local, sans préciser combien étaient encore prisonniers des combats.

L’école scolarise plusieurs centaines d’enfants de militaires âgés de 10 à 18 ans. Suivez l’évolution de la situation en direct Selon les premiers récits, six rebelles talibans habillés en militaires, portant des vestes munies de ceintures d’explosifs et lourdement armés, seraient entrés dans l’école par un cimetière voisin, tirant au hasard sur les écoliers. Attaque des talibans contre une école de Peshawar. Pourquoi les talibans ont attaqué l'école de Peshawar. Massacres de Kandahar (Afghanistan) My Afghanistan (civils, vie quotidienne)