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Police / justice

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Les départs se succèdent au cabinet de Christiane Taubira. Affaire Ramaël : le combat des juges pour leur indépendance. Bernard Squarcini : le sans-papier du Napoléon Bonaparte. Rions un peu. Dans cette actualité bien morose, heureusement nos confrères du Point.fr viennent de nous en raconter une bien bonne. Selon les deux journalistes Christophe Labbé et Olivia Racasens, plutôt généralement bien informés puisqu’ils sont en charge des secteurs police et justice, Bernard Squarcini – « le Squale » pour les intimes – aurait « égaré » sa carte professionnelle de directeur de la DRCI (Direction centrale du renseignement intérieur). Autrement dit de patron du contre-espionage français. Eh, eh. Ce gag ne se serait pas déroulé le 1 avril mais bien dans la nuit du 6 août dernier entre Marseille et la Corse, alors que le Squale, qui se rendait en vacances dans l’ïle de Beauté, dormait tranquillement dans sa cabine à bord du Napoléon Bonaparte, ferry de la SNCM.

On ne sait pas si il s’est fait faire les poches où si il a perdu son portefeuille, mais dans tous les cas ça la fout mal pour un des plus grands flics de France. France : Abandon des poursuites contre Van Ruymbeke. Le ministère de la Justice a renoncé mercredi devant le Conseil supérieur de la magistrature aux poursuites disciplinaires engagées contre le juge d'instruction. Le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke a été tiré d'affaire mercredi par la Chancellerie. Après six ans de procédure et d'hésitation, le ministère de la Justice a renoncé in extremis aux poursuites disciplinaires engagées contre le magistrat… mais de façon inopinée. Poussé dans ses retranchements par le premier président de la Cour de cassation, la représentante du garde des Sceaux est passée d'une simple demande de non-sanction à un retrait des griefs.

La décision, que doit rendre le 17 octobre la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature, devrait donc être favorable pour le juge d'instruction. L'audience était pourtant mal engagée pour Renaud Van Ruymbeke, qui, malgré tous ses états de service, ne semblait pas convaincre son auditoire. Un «des deux meilleurs magistrats financiers» La filière universitaire de criminologie est supprimée. La filière universitaire de criminologie, créée en mars dernier en dépit d’une forte contestation universitaire, a été supprimée par un arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, publié mardi au Journal officiel.

L’arrêté créant une section de criminologie au sein du Conseil national des universités (CNU), instance compétente pour les carrières et les promotions des enseignants-chercheurs, et donnant ainsi à cette discipline un statut universitaire, avait été publié au Journal officiel le 15 mars 2012. La section «intitulée "criminologie" est supprimée», dit le nouvel arrêté. La création de cette discipline universitaire, voulue notamment par Alain Bauer, professeur de «criminologie appliquée» au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et catalogué comme proche de Nicolas Sarkozy, avait suscité une forte opposition de la communauté universitaire. A lire aussiBauer, grand maître de la criminologie. Bauer, grand maître de la criminologie. Carte judiciaire : les sénateurs étrillent la réforme.