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Mission Lescure

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Hadopi : la mission Lescure a son site web, bientôt participatif. L'acte II de l'exception culturelle voulu par François Hollande a désormais son propre espace sur le web, hébergé dans une rubrique du site du ministère de la culture et de la communication. Si son contenu reste pour l'heure assez pauvre, Culture-acte 2 contient malgré tout la lettre de mission datée du 6 août dernier qui précise le champ d'investigation de la réflexion conduite par Pierre Lescure. "Vous vous attacherez à formuler des propositions de dispositifs d'action publique permettant de favoriser le développement des oeuvres et des pratiques culturelles numériques et d'assurer l'accès de tous à celles-ci, de soutenir la création et la diversité, de valoriser leurs retombées économiques pour le territoire national, et de lutter contre la contrefaçon commerciale".

On remarquera en particulier qu'il est demandé à Pierre Lescure de trouver des pistes pour lutter contre la contrefaçon commerciale. Ce qu'il faut également retenir : Pierre Lescure, un pied dans Hadopi, un oeil dans les DRM. Pierre Lescure, mission cryptée. Un badge. Pas même un pin’s, non, un simple badge de mauvais métal comme ceux qui se portaient en 1982. Il est blanc avec écrit en haut en bleu «la création et la diversité culturelle» et en bas en orange «à l’heure du numérique» . Au milieu en bleu et orange «culture-acte 2» . Bon, on voit que vous commencez à vous moquer mais le badge (1), c’est quand même pratique pour reconnaître les membres de la mission Lescure chargée du chantier nébulo-pharaonesque de mettre la culture à la page numérique, vu qu’ils sont tous inconnus au bataillon.

Enfin pas tous : il y a celui qui donne son nom à la mission et arbore malgré tout le fameux badge, Pierre Lescure. Créée officiellement au plus creux de l’été (le 6 août), réunie à la fin du mois dernier, la mission Lescure avait, semble-t-il, besoin d’une inauguration en bonne et due forme pour asseoir sa légitimité. D’abord, il y a le choix discutable de Pierre Lescure, soutien actif de François Hollande pendant la campagne. Pourquoi nous ne participerons pas à la mission Lescure. Le numérique révolutionne la culture. Internet est un gigantesque laboratoire de nouvelles formes de création, un lieu d’interaction entre des créateurs dont le nombre s’est fortement accru et des publics qui n’acceptent plus qu’on les traite en récepteurs passifs de contenus préformatés. Malgré cela, on s’est obstiné à ne considérer le numérique que comme un canal de distribution pour les produits raréfiés des industries culturelles traditionnelles et à traiter les citoyens numériques comme des pirates à réformer.

A l’opposé, depuis sept ans, nous travaillons à la construction d’un nouveau pacte entre créateurs et citoyens, consommateurs et usagers d’Internet. Pour la troisième fois en cinq ans, la mission de définir les orientations des politiques portant sur la culture et Internet est confiée à une personne fortement impliquée dans les intérêts privés de la production, distribution et promotion des médias.

L’organisation même de la mission ne vaut pas mieux. Mission Lescure, en chantier de vous connaître. La mission chargée par le gouvernement d'une concertation sur la culture face aux enjeux du numérique, confiée à Pierre Lescure, a été lancée officiellement mardi par Aurélie Filippetti, avec l'objectif un tantinet ambitieux de «refonder les instruments» de la politique culturelle. « Après des années d'hésitations, de difficultés et de pilotages changeants de la politique culturelle à l'ère du numérique, il est temps d'avoir ce moment d'échange ouvert avec l'ensemble des acteurs des secteurs culturels mais aussi avec l'ensemble des représentants des internautes », a déclaré Aurélie Filippetti, lors d'une conférence de presse.

La ministre de la Culture a évoqué les trois objectifs de la mission qui sont selon elle «d'égale importance» : «l'attention portée aux créateurs», «la régulation des flux financiers associés à la création » et «l'objectif des publics» qui «rejoint la question déterminante du développement de l'offre légale» . Lire les réactions à cet article.

Flash Eco : ''Télé connectée, piratage inarrêtable'' Pierre Lescure, chargé par le gouvernement d'une mission de concertation sur la culture face aux enjeux du numérique, pour réfléchir notamment à l'avenir d'Hadopi, a estimé mardi sur RMC qu'"avec la télé connectée, le piratage sera inarrêtable". "Ce n'est pas une commission Théodule. En 2013, c'est demain, il y aura la télé connectée. Avec la télé connectée, le piratage sera inarrêtable. Dès lors que vous avez votre écran plat, en quatre clics, vous vous pointez sur un site de téléchargement gratuit", a expliqué l'ancien PDG de Canal+ et directeur du Théâtre Marigny. "Hadopi a des vertus de principe. Cette déclaration intervient quelques semaines après la prise de position d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, qui a annoncé une réduction du budget d'Hadopi et a renouvelé ses critiques sur le fonctionnement de l'institution.

LIRE AUSSI :» M6 invente le second écran pour faire de la pub» Trois millions de foyers équipés de télé connectée. Pierre Lescure pour la légalisation des échanges non marchands. Partager sur Viadeo | ShareThis | Envoyer à un ami Par : Pascal Bories - Vendredi 31 août 2012 à 14:45 Ancien président de Canal+, Pierre Lescure est à la tête d’une mission chargée de statuer sur l’avenir de la Hadopi. Ses premières conclusions ouvrent de nouveaux horizons… Pierre Lescure ouvre la voie vers l'échange légal de fichiers D’abord, selon lui : “Il va falloir trouver un système absolument différent d’aujourd’hui qui fasse que la dynamique du financement de la culture continue.” Mais il a immédiatement évoqué les “millions d’usagers” des réseaux dont il faut par ailleurs “tenir compte.” Reconnu pour la première fois par une personne faisant autorité sur le sujet en France, cette dernière formule constitue une véritable révolution dans l’approche du téléchargement et de l’échange de fichiers.

En toute logique, Pierre Lescure a donc précisé : “”Il y aura forcément une partie de la réponse qui comportera la légalisation des échanges non marchands. Via Challenges Accueil Imprimer. Hadopi : pourquoi la mission Lescure va se planter (numerama.