background preloader

Guaino

Facebook Twitter

Guaino, la nouvelle Boutin du mariage homo. Comme Christine Boutin au temps du Pacs, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy s’est mué en pasionaria des anti-mariage. Henri Guaino en 2008 (Audrey Cerdan/Rue89) Les dernières nuits d’Henri Guaino ont été difficiles. Dimanche soir, épuisé, il a pris des médicaments « pour dormir ». Lundi soir, il a sans doute rêvé à son discours, aux applaudissements qui l’accompagneraient, peut-être même à une standing ovation de ses pairs. A mesure que ce mardi a approché, le député UMP des Yvelines s’est fait légèrement plus discret, ratant même une interview sur LCI. Officiellement, pour « panne de réveil ». Plus vraisemblablement, pour se préparer. Sa lettre au Président, « déjà épuisée » Au nom de la « loi de la nature » Henri Guaino est une plume, pas un orateur.

Ce mardi, c’est son jour. La veille encore, il est resté tard, à son bureau, pour relire chaque mot de ce texte qu’il doit prononcer et qui – pour lui, ça ne semble faire aucun doute – fera date. . « J’ai été élevé par deux femmes » Et pourtant. Que deviennent les sarkozystes? "Dépressif, moi? Pas du tout! Et pourtant, je pourrais l’être quand je vois le cagibi dans lequel je travaille! " Ainsi parle Henri Guaino qui fut, cinq ans durant, la plume de Nicolas Sarkozy, installé dans le très confortable bureau d’angle de l’Élysée. À présent élu des Yvelines, l’ex-conseiller spécial a dû se contenter de la petite pièce qui lui a été octroyée à l’Assemblée nationale. Pendant que Nicolas Sarkozy collectionne les villégiatures en terres amies – au Canada, chez l’homme d’affaires Paul Desmarais ; en Provence, chez le publicitaire Jean-Michel Goudard ; puis au Maroc, avant de rejoindre la propriété de sa belle-famille au cap Nègre –, ses fidèles sont pris en tenaille entre le souvenir, voire la nostalgie, du pouvoir et les réalités de leur nouvelle vie, souvent bien moins trépidante.

Morano "avait l’air si triste…" Peu à peu, les sarkozystes tentent de gérer leurs regrets. Et puis il y a ceux qui refont le match comme Guillaume Peltier. Les mensonges d’Henri Guaino. Henri Guaino ne connaît manifestement pas les traités européens : dans un entretien accordé à Libération, paru aujourd’hui, le conseiller spécial de l’Élysée répète ce qu’il avait déjà fait dire à son Président, lors du meeting de Villepinte du 11 mars, à savoir qu’on « peut parfaitement suspendre les accords de Schengen jusqu’à ce que ceux-ci aient été réformés : il y a bien des pays d’Europe qui ne sont pas dans Schengen. Cela veut dire que l’on n’acceptera plus automatiquement tous les immigrés que les autres pays membres acceptent chez eux. On n’a pas besoin de remettre des douaniers aux frontières. Ça, c’est de la caricature ». Un beau salmigondis bourré d’inexactitudes. Avant de parler, cher Henri, si vous me permettez de vous donner du Henri, il vaut mieux se renseigner voire, soyons fous, lire les textes.

Non, on ne peut pas « suspendre » comme on le veut les « accords de Schengen ». Et surtout, pour quel résultat ? Photo: Reuters. Guaino : la présidentielle a été gagnée «sur un mensonge» Le député UMP Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, a estimé mercredi que la campagne présidentielle de François Hollande avait été gagnée «sur un mensonge». «Cette campagne a été gagnée sur un mensonge, le mensonge c’est que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy, a affirmé M.

Guaino sur i-Télé. Et maintenant on découvre que tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale, c’est ce que nous raconte le gouvernement du matin au soir.» Henri Guaino sur I-Télé, le 1er août 2012. «Comme si il suffisait de changer de président pour que les choses s’améliorent du jour au lendemain», a poursuivi le député des Yvelines.

«On constate que Nicolas Sarkozy est parti, mais le chômage continue». En ce qui concerne le début du quinquennat de M. Interrogé sur l’encadrement des loyers, il a répondu par l’ironie: «Ah oui, ça c’est intelligent.» Enfin, évoquant la situation de l’opposition, M. Suivez les premières semaines du quinquennat sur www.libe2012.fr. Henri Guaino, le bouffon sans roi. (Juillet 2012 - WITT/SIPA) Il arrive une chose cruelle à Henri Guaino : il existe par lui-même, et ça ne va pas s'arranger. Pour l'instant, c'est du bruit estival, ça ne compte pas vraiment, le vide d'un moment, le goût des médias pour le bon client. Mais ensuite ? «Je fais de la politique comme je veux, je dis ce que je pense», affirme Guaino, député UMP des Yvelines. Plus un conseiller, plus une plume, il parle pour lui-même, élu du peuple enfin ! Voilà donc ce qu'il a pensé et répété depuis quelques jours : que les bureaux de l'Assemblée nationale sont minables, des cagibis, qu'on ne peut pas travailler dans cette maison.

Que fiscaliser les frais des députés est une démagogie. «Républicain» revanchard Un homme se perd dans le futile ou l'insensé, et c'est une petite tragédie, tant Guaino a porté un peu plus que son poids de pulsions. Du même auteur Puis Nicolas Sarkozy est arrivé, avec lui la fin de la peur et des excuses. Et maintenant ? Après, il a survécu. Henri Guaino: Sarkozy me manque. Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a déclaré dimanche sur France 5 que l'ancien chef de l'Etat lui "manquait" et qu'il espérait toujours son retour sur la scène politique.

"Je ne me sens pas orphelin, je ne cherchais pas un père en politique mais il me manque, oui", a déclaré M. Guaino. "Quand vous êtes engagé avec autant d'intensité pendant tant d'années, surtout dans une période aussi dramatique, le départ du président de la République laisse un grand vide", a encore dit M. Guaino, ajoutant qu'il s'entretenait régulièrement avec ce dernier au téléphone depuis sa défaite. "Est ce qu'il va revenir? Interrogé sur le choix qu'il fera entre François Fillon et Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP, il a déclaré que "le temps n'est pas venu d'exprimer des préférences".

Henri Guaino est fatigué. Henri Guaino, le nostalgique inconsolable de la défaite, défend encore et toujours - et c'est son job - l'ancien président. Mais il le défend en attaquant le nouveau - là aussi c'est son job. Sauf qu'il est à deux doigts de la calomnie puisqu'il a déclaré sur iTélé que la campagne présidentielle de François Hollande avait été gagnée "sur un mensonge", celui que "tout était de la faute" de l'ancien président. Je mets au défi Monsieur Henri Guaino de me dégoter la preuve - à l'INA ou ailleurs - de ce qu'il avance et je veux entendre de la bouche de François Hollande :"Françaises, Français, tout ce qui vous arrive est de la faute de Nicolas Sarkozy".

Car Henri Guaino soutient qu'aujourd'hui, le son de cloche du gouvernement du matin au soir serait: "Tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale. [...] Comme s'il suffisait de changer de président pour que les choses s'améliorent du jour au lendemain [...] Ces propos sont tout de même assez étranges. Bref. Voilà. Henri Guaino  : Sur Florange, «Montebourg a tort sur la forme et raison sur le fond», Interviews.