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Gérard de Villiers, itinéraire d'un réac. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Ariane Chemin et Judith Perrignon (/Photos Jérôme Sessini) L'auteur est mort jeudi 31 octobre à l'âge de 83 ans. Il venait de publier cette année le 200e épisode de la célèbre série SAS. Nous republions ici l'article que M, le magazine du Monde lui avait consacré en août dernier, et qu'il avait choisi de reproduire en post-face de ce qu'il savait être son dernier roman. De ce portrait sans concession, il avait dit : "Tout est vrai.

" Les obsèques auront lieu mardi à l'église Saint-Honoré d'Eylau. LE TRAIT QUI LUI TIENT LIEU DE BOUCHE s'étire en un sourire un brin carnassier : "Vos lecteurs vont être sacrément étonnés de me voir figurer en si bonne place dans leur journal. " Deux idées fixes encombrent aujourd'hui l'esprit de Gérard de Villiers : Hollywood et la mort. La mort aussi le hante, elle rôde, même s'il n'en laisse rien paraître. La mort et Hollywood peuvent se regarder en face. Ne pas se fier, en effet, à la particule. Le romancier d’espionnage est-il un messager ? | Le blog de Margaux Duquesne. Au lendemain d’une conférence organisée par l’ANAJ-IHEDN, intitulée « De l’ombre à la plume : quand les hommes du renseignement se mettent au roman », Gérard de Villiers, auteur de la célèbre série de romans d’espionnage SAS, décède, à l’âge de 83 ans. Quand littérature et renseignement se mélangent, quelles sont les réelles intentions, de leurs auteurs ?

RESPIRER. Le roman d’espionnage est une sorte de « respiration ». L’occasion de dire des vérités sur le quotidien de ces hommes et femmes de terrains, qui prennent des risques pour leur patrie, souvent sans aucune reconnaissance, payés au lance-pierre au regard des risques qu’ils prennent. C’est l’avis de Bernard Besson, auteur du livre Partage des Terres (éd. Odile Jacob). Bernard Besson « Le lecteur va très vite savoir si l’histoire est crédible. INSTRUIRE. « Écrire un bon roman d’espionnage, c’est d’abord connaître la fin, pour ensuite facilement remonter au début. Éric Dumont, qui signe aussi sous le nom de Paul Fauray DISTRAIRE. Jean-Marc Roberts est mort. L'écrivain et éditeur Jean-Marc Roberts est mort ce lundi des suites d'un cancer, à l'âge de 58 ans, a-t-on appris auprès de sa maison d'édition, Stock. Il était notamment l'éditeur, dans la célèbre collection Bleue, de Belle et Bête, le dernier ouvrage de Marcela Iacub.

Dans un entretien àLibération, il y a une quinzaine de jours, il confiait qu'il «aimait bien énerver les autres» et il affirmait que, chez lui, l'éditeur l'avait emporté sur l'auteur, qui avait pourtant reçu en 1979 le prix Renaudot pour son roman Affaires étrangères. Auteur prolixe d’une vingtaine de romans doux-amers, il venait de publier un ouvrage sur sa maladie, deux cancers qui l’avaient frappé ces dernières années, Deux vies valent mieux qu’une. Ecriture et édition ont été ses deux métiers de passion qu’il a toujours exercés en parallèle. Il avait offert en 2011 à son ami de jeunesse, le photographe François-Marie Banier, un texte-plaidoyer, François-Marie (Gallimard). La carte du Tendre de Marcolino, Livres, Disques.

Jean-Marc Roberts, éditeur d’une littérature à l’estomac | Bibliothérapie. Les éditions Stock, dont il était le patron, l'ont annoncé lundi : Jean-Marc Roberts vient de mourir, à 61 ans, d'un cancer. L'éditeur de récits- tranches de vies Editeur, Jean-Marc Roberts s'était fait une spécialité de récits autobiographiques à l'estomac, tranches de vie servies saignantes et couronnées par le succès. Parmi tant d'autres, le best-seller et prix Femina 2008, Où on va papa ?

Jean-Louis Fournier y racontait, de façon désopilante, sa difficile paternité, avec deux fils handicapés. "Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. De Nina Bouraoui à Colombe Schneck, d'Aurélie Filippetti, aujourd'hui ministre de la Culture, à Philippe Claudel (Goncourt des lycéens en 2007 pour Le rapport Brodeck, prix Renaudot 2003 pour Les Ames grises), la liste est longue des auteurs que Jean-Marc Roberts a poussés, soutenus ou lancés, les encourageant dans une littérature presque toujours débordant d'émotions, qu'elle soit intimiste ou fantastique.

Jean-Marc Roberts: à la vie, à la mort - culture-match. Qu’est-ce qui fascine en littérature ? C’est la confrontation entre imaginaire et réel, cette dualité entre le vécu et le rêve, entre les astreintes du vivant et la libre pensée d’un esprit qui se rebelle contre tant de dysfonctionnements corporels. Celui dont il est question ici, Jean-Marc Roberts, un jeune homme de bientôt 59 ans, écrivain précoce, éditeur, dont les choix littéraires sont dirigés par l’empathie, la qualité, la provocation parfois. Doué d’un sens suraigu de l’humour et d’une gravité légère, il écrit « Deux vies valent mieux qu’une », comme une pochade primesautière, alors qu’il a déjà établi que, depuis dix-huit mois, sa vie littéraire comporte deux chapitres inédits : tumeur 1, tumeur 2.

C’est cela, la disposition stylistique qui s’impose à un écrivain atteint d’un cancer. Car c’est ce mot interdit qu’il faut écrire au plus vite pour parler aujourd’hui de la vie de Jean-Marc. Récit de l'inespoir, déraisonnable et jubilatoire. L'éditeur et écrivain Jean-Marc Roberts est mort à l'âge de 58 ans - LITTÉRATURE. Jean-Marc Roberts, la mort d'un grand éditeur. L'éditeur et écrivain Jean-Marc Roberts est mort. Jean-Marc Roberts en 2011 © BALTEL/LAMACHERE AURELIE/SIPA Le patron des éditions Stock est mort des suites d'un cancer ce lundi.

Il était âgé de 58 ans. Jean-Marc Roberts était également l'auteur des "Affaires étrangères", lauréat du prix Renaudot en 1979 et d'une vingtaine d'autres romans. L'éditeur et auteur Jean-Marc Roberts est décédé, a annoncé lundi par sa maison d'édition Stock. Il a succombé à un cancer à l'âge de 58 ans. Jean-Marc Roberts a toujours exercé le métier d'éditeur et d'auteur en parallèle.

"Lisez Deux vies ne valent mieux qu'une, c'est une leçon de vie" (le journaliste Christophe Ono-dit-Biot) Dans Deux vies valent mieux qu'une, Jean-Marc Roberts "entrecroise ses souvenirs d'hôpital avec un humour et une élégance féroce et en même temps les souvenirs de sa vie littéraire et de son enfance", ranconte le journaliste et écrivain Chrisophe Ono-dit-Biot. Ses romans, sa propre vie Il écrit son premier roman, Samedi, dimanche et fête à l'âge de 17 ans. Jean-Marc Roberts par lui-même (1954-2013) Aimablement considéré comme l’éternel espoir des lettres françaises, - ne publiait-il pas son premier livre en 1972 à moins de dix-huit ans?

-, Jean-Marc Roberts aura longtemps et savamment cultivé deux défauts majeurs pour un homme de plume de sa génération: ne pas s’aimer et bien se connaître. Appréciant ses failles donc et ses limites, son goût immodéré pour l’autoflagellation, il apprit à se contenter de peu jusqu’à s’en vanter. Préférait-il se juger aussi sévèrement lui-même avant que ses détracteurs ne s’y emploient plus férocement encore? La question reste posée. Il accepta très tôt et avec ravissement d’être connu meilleur éditeur que romancier, la formule venait de lui, assez dure pour l’arranger, lui permettre de demeurer dans l’ombre, de s’occuper des autres dont il avait tant besoin pour s’oublier lui-même et qu’à la longue on l’oublie tout court.

Qu’on oublie les images qu’on lui colla successivement à la peau et dont il ne chercha que très mollement à se défaire. Jean-Marc Roberts, éditeur et écrivain. La dernière interview de Jean-Marc Roberts, patron des éditions Stock. L'écrivain, scénariste et patron des éditions Stock, Jean-Marc Roberts, est mort lundi 25 mars à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer. Écoutez sa dernière interview au micro de RTL. Atteint d'un cancer au cervelet, le directeur des éditions Stock est décédé ce lundi 25 mars. Âgé de 58 ans, il a publié Deux vies valent mieux qu'une le 9 mars dernier, un livre dans lequel il évoquait sa maladie. Un éditeur jusqu'au boutLe romancier et directeur de Stock luttait contre un cancer depuis 2 ans. Auteur d'une vingtaine de livres et éditeur d'exception, Jean-Marc Roberts a publié, entre autres, Christine Angot, Philippe Claudel, Erik Orsenna et plus récemment Marcela Iacub dont l'ouvrage Belle et Bête dans lequel elle raconte sa liaison avec DSK, a fait polémique.

Né américain, Jean-Marc Roberts est passé dans plusieurs maisons d'édition dont les éditions du Seuil, Mercure de France ou encore Fayard, avant de s'installer jusqu'à sa mort dans le fauteuil de Stock.