background preloader

Dessinateurs

Facebook Twitter

Mort de Keiji Nakazawa, auteur du manga "Gen d'Hiroshima" Le dessinateur japonais Keiji Nakazawa, auteur du manga autobiographique sur la guerre et la bombe atomique "Gen d'Hiroshima", est décédé le 19 décembre d'un cancer à l'âge de 73 ans, ont annoncé mardi les médias nippons. Né à Hiroshima, Nakazawa avait 6 ans en août 1945 lorsque les Américains ont largué la première bombe atomique sur cette ville de l'ouest du Japon, faisant quelque 140.000 morts, dont son père, son frère et ses soeurs.

Lui fut irradié tout comme sa mère qui décéda une vingtaine d'années plus tard. Dans Gen d'Hiroshima (dont le titre en japonais signifie "Gen aux pieds nus"), un manga bouleversant paru en feuilleton puis plusieurs tomes au Japon et traduit dans une vingtaine de langues, Nakazawa raconte comment il a vécu la guerre, la bombe et leurs conséquences. "Les armes atomiques sont effrayantes, je dois absolument faire tout mon possible pour que la Terre en soit débarrassée", insistait-il. Il était aussi soigné depuis 2010 pour un cancer des poumons. L’auteur de “Gen Hiroshima” est mort. Décès d'un révolté au coeur tendre et espiègle : Mario Ramos, auteur et illustrateur d'albums.

Mario Ramos est mort le dimanche 16 décembre à l'âge de 54 ans. C'était l'un de mes auteurs illustrateurs de livres pour enfants préférés et la nouvelle de son décès m'a bouleversée. J'ai eu l'occasion d'assister à quelques rencontres avec lui, en particulier à l' l'école des loisirs et son point de vue sur les livres, les enfants et la notion de pouvoir m'a passionnée. Il me semble que c'est à travers ses livres et ce qu'il en a dit qu'il peut être le mieux honoré. C'est pourquoi je retranscris ici une partie des notes que j'ai prises lors de ces rencontres. Vous pourrez trouver aussi au bas de ce billet de multiples liens pour aller plus loin, en particulier celui de son site qui est à son image : chaleureux et passionnant. Dessin de Mario Ramos | Ecole des Loisirs Pour Mario Ramos le livre n’existe que quand le lecteur le lit.

Il utilise beaucoup les animaux pour parler des êtres humains. Tout n’est pas dit dans le texte pour laisser la place à l’imaginaire de l’enfant. Mario Ramos. Mario Ramos. Les albums de M. Ramos sont le plus souvent construits sur le parcours d’un espace familier ou imaginaire. On traverse un appartement dans Maman ! ; on passe par toutes les pièces traditionnelles du château fort dans Le Roi est occupé : grande galerie, salle au trésor, salle de torture, grenier à provision, chambre de la princesse, salle d’armes, chemin de ronde, cuisine, salle royale pour aboutir finalement dans le cabinet de toilette d’un roi-chat. Ces parcours jalonnés de rencontres plus ou moins surprenantes vont de pair avec des jeux de répétitions-variations : sur le modèle des récits initiatiques, Le Petit soldat est construit sur la répétition d’une seule et même question : « Je cherche la guerre. Pouvez-vous me dire où elle se trouve ?

C’est moi le plus fort, L’École des loisirs, 2001. Ces échos et ces parallélismes s’intègrent alors dans une structure d’ensemble cyclique ou au contraire linéaire. Dans d’autres ouvrages, le parcours des héros est plus linéaire. Maman ! M. P. 210. On disait que Mario Ramos n'était pas mort... Mario Ramos (Mont. JEA/DR). Nicolas Guégan -"Mario Ramos, l’une des figures de la littérature jeunesse, est mort dimanche 16 décembre à l’âge de 54 ans. «Je suis né à Bruxelles, en 1958, de mère belge et de père portugais.

Mon enfance est rythmée par les séjours chez ma grand-mère à l’orée du bois, et les vacances au soleil au Portugal.» C’est ainsi que l’homme aimait se présenter sur son site officiel. Cet auteur-dessinateur avait publié plusieurs dizaines d'albums dont les plus connus sont «Quand j’étais petit», «le Roi est occupé», «Un monde de cochons» ou encore «Le monde à l’envers». Mario Ramos, Le monde à l'envers, Ed. . - "Les premières histoires en images qui m’ont émerveillé sont les films de Charlot et les albums de Tintin. Laurence Bertels - "Lors de notre première rencontre, dans son atelier schaerbeekois, il s’était lui-même présenté comme un optimiste désespéré, un enfant doux, calme et rêveur, ennemi du ballon rond et souvent sujet aux moqueries dans la cour de récré.

La mort de Mario Ramos, auteur et illustrateur pour enfants. Bruxellois de naissance (en 1958), de père portugais et de mère belge, Mario Ramos a débuté sa carrière en 1983. Au départ, pour vivre, il réalise des affiches, illustrations, couvertures, travaille dans la publicité... Il publie ses deux premiers livres en 1986 et 1987, mais son éditeur fait faillite. Mario Ramos en séance de dédicaces en septembre 2012 © Olivier Flandin/Culturebox Au début des années 1990, il décide de se consacrer totalement aux livres pour enfants. D'abord, il illustre les oeuvres d'autres auteurs (Rascal, Andréa Nève). Il est publié chez l'éditeur l'École des loisirs, dans la collection Pastel. Admirateur de Tomi Ungerer et Saul Steinberg, Ramos, auteur plein d'humour, peuple ses histoires d'animaux affublés de défauts bien humains, des rois sur leur trône (celui des WC, dans "Le Roi est occupé", 1998), quelques cochons et monstres verts pas trop effrayants.

En 2001, Mario Ramos a reçu le prix Prix Québec-Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse.

Moebius/Gir