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Copé / Fillon

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Crise à l'UMP : mais qui connaît Monsieur Gélard ? L'UMP est suspendue à ses lèvres. En tant que président de la Cocoe, Patrice Gélard a désormais entre les mains l'issue du scrutin du congrès UMP, dont la victoire est revendiquée par Jean-François Copé et François Fillon. Le sang froid et "l'exterminateur" Dimanche soir, alors que les deux camps multipliaient les déclarations contradictoires, Patrice Gélard, homme de sang froid, gardait le silence. Au milieu du tumulte, le sénateur de Seine-Maritime lisait un polar au nom évocateur : "l'Exterminateur", rapporte un journaliste de "Paris Match".

Quand Patrice Gélard, président de la Cocoe, lisait hier soir son polar L'Exterminateur, alors que tous s'énervaient twitter.com/LVigogne/statu… — Ludovic Vigogne (@LVigogne) November 19, 2012 C'est également lui qui avait arbitré la bataille sanglante que s'étaient livrés les candidats à la présidence des Jeunes populaires en 2010, qui s'était conclue par la réélection de Benjamin Lancar. Constitutionnaliste. Copé comme cochon, ou la part du gâteau de Jeff | par Pierre Deruelle. Mon cher Jeff, Tu permettras tout d’abord, parce que je suis ton dévoué, que je te rende un hommage appuyé, à toi qui aime tant parler d’identité nationale et critiquer les étrangers, en t’appelant « mon cher Jeff ». J’avais bien pensé à « mon cher Copelovici » ainsi que s’appelait ton grand-père Marcu Hirs Copelovici, avant de devenir Marcel Copé, mais c’est un patronyme que l’on pourrait confondre avec Capelovici, comme le célèbre Jacques dit Maître Capello. Or il semble qu’à bien y regarder, toi tu ne te payes point uniquement de mots.

Bien que ta phrase, mon cher Jeff, soit grammaticalement claire comme de l’eau de Roche®, j’ai tout de même cherché à savoir ce que c’était ce machin qui revient aussi souvent dans ta bouche que les homosexuels dans celle de Christian Vanneste : « l’assistanat ». Alors ça il y en a du monde qui a gloussé de t’avoir vu en photo dans la piscine de la villa à 18 millions d’euros du Cap d’Antibes de Takieddine. Bien à toi, Cordialement, Pierre Deruelle. Copéistes et fillonistes se partagent la direction de l’UMP. Les fillonistes Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez et Christian Estrosi intègrent l’équipe dirigeante du parti L’heure de la réconciliation a sonné à l’UMP, tant à l’Assemblée nationale que dans les instances dirigeantes du parti.

Les 73 députés fillonistes qui avaient quitté le groupe UMP ont en effet acté mardi 15 janvier, lors de la conférence des présidents, la dissolution du groupe dissident « Rassemblement – UMP », que François Fillon présidait depuis le 27 novembre 2012. Jean-François Copé et François Fillon coprésidents de la commission nationale d’investiture Dans la foulée, conformément à l’accord conclu le 17 décembre entre François Fillon et Jean-François Copé, ce dernier a présenté en tant que président de l’UMP sa nouvelle équipe dirigeante.

Dédoublement de postes entre copéistes et fillonistes Enfin, Jean-Pierre Raffarin (copéiste) prend la présidence du conseil national, dont il était jusqu’à présent le premier vice-président. Les libéraux en force. La guerre Copé-Fillon à l'UMP Paris. Paris est l'un des terrains privilégié de l'affrontement que se livrent François Fillon et Jean-François Copé pour la conquête de l'UMP. Chacun place ses soutiens dans un intense jeu de coulisses. Provocation La semaine dernière, le bureau politique de l'UMP a nommé Géraldine Poirault-Gauvin, élue du XV ème arrondissement et conseillère régionale, secrétaire national de l'UMP, en charge des modernisations des pratiques politiques.

Cette jeune femme de 36 ans est depuis plus d'un an en guerre ouverte avec Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris et soutien de l'ancien premier ministre dans la capitale. Elle était n°2, lors des dernières élections sénatoriales sur la liste du dissident Pierre Charon. Pour M. "Copé apprécie mon tempérament" Jointe par téléphone, Mme Poirault-Gauvin juge "que Philippe Goujon ferait mieux de s'attaquer à la gauche plutôt qu'à ceux de son propre camp". Il n'empêche. Fillon, Copé et le mot juif. Le mot juif flotte dans les ruisseaux souterrains de la République, il ressort parfois et la gêne surgit : on en est encore là ? Il fut jadis, un mot de haine et d’opprobre, de duels et de mort, qu’on vomissait sur Blum, Mandel ou Mendes... Désormais, la politesse règne avec les apparences, François Fillon n’évoquera que les «origines» de Jean-François Copé, et chacun comprendra.

Seule la rue ose la haine brute, et on entendait des «Sarkozy sale juif» dans des émeutes en 2005. Chez les intégrés et les cravatés, la litote règne, le trait est rare, on oublie, il n’en est que plus étrange. En 2000, Pierre Moscovici, ministre des Affaires européennes, était étiqueté germanophobe, donc mauvais européen, parce que juif, dans l’europhile Libération . En 2008, François Bayrou analysait le papisme ostentatoire de Sarkozy, comme la preuve d’un complexe lié au judaïsme de son grand-père.

Copé s'est vu trop beau, trop tôt. Jean-François Copé - invité mardi matin sur RMC et BFM TV - doit officialiser le week-end prochain sa candidature à la présidence de l'UMP, mais il est en campagne depuis deux mois. Il reste nettement distancé dans les sondages par François Fillon. Votre parti pris : Copé s'est vu trop beau, trop tôt. Il ne suffit pas de n'avoir que l'élection en tête pour être en tête à l'élection. Pendant la présidentielle, Copé a pensé que sa position à la tête de l'UMP le plaçait sur orbite - soit pour prendre la suite en cas de défaite de Nicolas Sarkozy, soit pour s'imposer à Matignon en cas de réélection.

Comme il n'a pas naturellement tendance à douter de lui-même et que, sur le papier, il a des qualités de leadership que François Fillon n'a pas, il était sûr que l'affaire était pliée. Mais les sondages sont faits auprès des sympathisants alors que ce sont les militants qui vont voter. On peut le penser - les partisans de Jean-François Copé le disent à qui veut l'entendre. Présidence de l’UMP : accusations de fraude du camp Copé | Rue89 Politique.

Après une folle nuit puis une journée où les deux camps se sont accusés de fraudes et ont joué l’intox, l’UMP a enfin désigné son nouveau chef. Jean-François Copé et François Fillonlors de la campagne pour les élections régionales de 2010 (Patrick Kovarik/FP) Jean-François Copé a été déclaré président de l’UMP à 22h40 avec 50,03% des votes. Selon la Cocoe, Jean-François Copé a recueilli exactement 87 388 voix (50,03%) contre 87 290 voix à M. Fillon (49,97%), soit 98 voix d’avance. « Aucun résultat n’a été modifié, a précisé le président de la Cocoe, car il ne s’agissait pas de remettre en cause les résultats qui nous sont parvenus, même s’il y a eu des dérapages. . « La droite décomplexée est de retour » Le nouveau président a immédiatement fait sa première déclaration : « Je veux à nouveau dire ma très grande reconnaissance aux militants de l’UMP et à ceux et celles qui ont oeuvré à cette élection. Lundi noir Deux vainqueurs pour un scrutin. Au milieu de la nuit, Fillon débarque chez Copé.

L'UMP joue gros également sur le plan financier, France. Les 68 membres du groupe Fillon sont... Copé - Fillon: pourquoi la situation ne peut (toujours) pas se débloquer. J'ai écrit le 25 novembre une note expliquant pourquoi la situation ne peut pas se débloquer entre Jean-François Copé et François Fillon. Je persiste et signe. La question de fond n'est pas tant la date du prochain vote pour la présidence de l'UMP, mais - on y revient toujours - la nature de ce vote, et donc le nom de celui qui occupe d'ici là le poste de président de l'UMP: - Pour François Fillon, il s'agit d'un nouveau vote annulant et remplaçant le scrutin du 18 novembre.

L'ancien Premier ministre estime donc que la présidence de l'UMP est actuellement vacante et que le parti doit être provisoirement géré par une direction collégiale. . - Pour Jean-François Copé, accepter l'idée d'une vacance de la présidence (avec une direction collégiale provisoire) est inacceptable, car ce serait délégitimer sa victoire du 18 novembre.

. - En droit c'est lui le président de l'UMP. UMP : huit jours de psychodrame à la loupe. Déclaration de Jean-François Copé suite à la confirmation de son élection à la présidence de l'UMP. Chers amis, Dimanche 18 novembre, vous, les militants de l'UMP, vous avez voté en très grand nombre – plus de 176 000 - pour désigner le Président de notre mouvement. Vous m'avez élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. La commission indépendante chargée de l'organisation et du contrôle des élections l'a proclamé officiellement lundi 19 novembre. La commission chargée des recours, saisie par François Fillon et par moi-même, l'a confirmé aujourd'hui. Cette commission est notre conseil constitutionnel. Jamais son autorité et son intégrité n'ont été remises en cause à ce jour. Ses membres sont des élus et des militants de l'UMP de tous horizons, élus par les militants, à travers un vote du Conseil national.

Au sein de cette commission siégeaient des personnes qui avaient choisi François Fillon et d'autres qui m'avaient choisi. Il ne s'agissait pas pour eux d'exprimer une préférence personnelle mais de vérifier la sincérité du scrutin, à partir de faits objectifs. Le résultat est là. Jérôme Chartier : "L'UMP s'est transformée en Fort Chabrol" Le député UMP Jérôme Chartier, proche de l'ex-Premier ministre, a assuré lundi que "jamais François Fillon ne se fera l'artisan de la division de l'UMP", même si la proclamation de la victoire de Jean-François Copé par la commission des recours montre que "l'UMP s'est transformée en Fort Chabrol".

"Toutes les questions seront évoquées", y compris celle d'un nouveau groupe parlementaire, lors de la réunion mardi des parlementaires partisans de François Fillon, a-t-il indiqué lors d'une déclaration dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Le rival de Jean-François Copé a récusé les résultats proclamés par la Commission des recours. "Malheureusement, le résultat de ce soir (...) nous confirme que l'UMP s'est transformée en Fort Chabrol", que Jean-François Copé a pris la décision de s'enfermer dans une stratégie qui est la sienne, mais qui n'est pas une stratégie ni d'ouverture, ni de rassemblement", a-t-il dit. Fillon: les dessous de la rébellion. Du même auteur Derrière le dernier rebondissement du mercredi 21 novembre dans la saga du vote pour la présidence de l’UMP, il y a un homme, amer, mais surtout frustré : François Fillon.

Lui, « le velléitaire », selon l’expression même de certains de ses soutiens, a surpris son monde en revendiquant soudain la victoire qu’il avait concédée à Jean-François Copé deux jours plus tôt – non sans hurler au « vol ». Ce que peu savent, c’est qu’« à la minute où l’élection de Copé a été proclamée par la Commission de contrôle interne [la Cocoe], Fillon a voulu contester l’élection », glisse un membre de son équipe de campagne. Le candidat malheureux, soutenu et encouragé dans sa rébellion par Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, rédige, ce 19 novembre au soir, un premier discours dans lequel il affirme ne pas reconnaître les résultats validés par la Cocoe et annonce sa volonté de déposer un recours. La politique dans le caniveau. Ils sont plusieurs, ce lundi 26 novembre au soir, à conjurer François Fillon de réagir en saisissant la justice. Jean-François Copé - «Ce voyou !» -, éructe Valérie Pécresse - lui a arraché une victoire annoncée aussi certaine que magistrale par les sondages.

Et le fourbe a eu le culot de refuser la veille la médiation du sage Juppé. Un pur scandale ! La preuve de son crime. Dans le doute, la petite assemblée filloniste se contente alors d'acter la création d'un groupe parlementaire dissident et de brandir la menace d'une saisine judiciaire. Fillon confiant, trop confiant D'un côté, donc, Copé, le président proclamé par la commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (la fameuse Cocoe) et aussitôt contesté, Copé, ce «truand», selon les mots de l'ex-locataire de Matignon.

«Fraude légale» des deux côtés Poker menteur * Article publié dans le numéro 815 du magazine Marianne paru le 1er décembre 2012. Politique : Copé-Fillon : pourquoi ils  se sont déclaré la guerre. Les adhérents de l'UMP choisiront leur président fin novembre. Depuis la défaite du 6 mai, le processus est enclenché. Ce soir-là, à l'Élysée, les invités sont nombreux pour entourer Nicolas Sarkozy. Dans l'antichambre et devant l'escalier principal se trouvent tous les ténors de la majorité, François Fillon, Alain Juppé, Jean-François Copé, notamment. Il est 18h50. Les conseillers ont fait et refait leurs calculs: l'écart de voix entre François Hollande et Nicolas Sarkozy ne pourra plus être comblé. Sarkozy fait venir son premier ministre. Au moment où François Fillon disparaît derrière la porte pour rejoindre le chef de l'État, Jean-François Copé discute en aparté avec ses proches: Christian Jacob, qui lui a succédé à la tête du groupe UMP à l'Assemblée nationale, son ami Brice Hortefeux, Nadine Morano et quelques collaborateurs.

Cela commence en 2008 par une querelle sur le rôle du groupe UMP dans la politique du gouvernement. Une torpille nommée Dati. Morano s'en prend à Fillon lors d'une réunion à l'UMP - Politique. Nadine Morano, battue au second tour des législatives, a réglé ses comptes publiquement avec François Fillon, qui avait critiqué son comportement la semaine dernière, en l'interpellant mercredi dans le huis clos du bureau politique de l'UMP. "Pendant que certains étaient dans des champs de pâquerettes, j'étais sur un champ de mines", a lancé l'ancienne ministre, largement défaite par son adversaire socialiste dimanche dans la 5ème circonscription de Meurthe-et-Moselle. Le "champ de pâquerettes" est une allusion limpide à l'ancien Premier ministre, qui a quitté son fief sarthois -ravi par la gauche- pour devenir député de la 2e circonscription de Paris, acquise à la droite.

Selon des participants à la réunion, elle l'a interpellé plusieurs fois en lisant notamment des articles de la presse lorraine qui reprenaient les critiques formulées à son égard par M. Fillon. Droite, année zéro: Comment Copé a fabriqué le candidat Fillon. Pourquoi Fillon est-il candidat à la présidence de l’UMP? Après cinq ans au gouvernement de la France, comment peut-il vouloir assumer, au siège de la rue de Vaugirard, le rôle ingrat de chef du parti d’opposition?

Plusieurs hauts responsables de l'UMP s'accordent sur cette explication: si Fillon s’est lancé dans cette bataille, c’est qu’il lui était devenu insupportable d’imaginer, ne serait-ce que provisoirement, Jean-François Copé en patron de la droite. Candidat, il ne l’est devenu que peu à peu, au fil des agressions et des humiliations qui ont renforcé sa détermination. «Jean-François a fait une grosse erreur. Il a harcelé Fillon pendant cinq ans. Ce faisant, il s’est fabriqué un adversaire» reconnaît un dirigeant du parti. C’est un fait: le député-maire de Meaux a consacré beaucoup d’énergie, au cours du dernier quinquennat, à tailler des croupières au Premier ministre. Le brave Fillon, lui, n’avait pas plus d’utilité que celle d’un super-ministre des relations avec le parlement. Qui est Jérôme Lavrilleux, l'homme de Copé à la Cocoe ? UMP : le document du camp Fillon qui dénonce des irrégularités. François Fillon victime d'un accident de scooter et les twittos se marrent.

Derrière Copé et Fillon, les inconnus qui ont le plus à gagner (ou perdre) | Rue89 Politique.