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Arcelor Mittal après 6 mai 12

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Ayrault admet une "communication insuffisante" avec ArcelorMittal - politique. Jean-Marc Ayrault déclare que "François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines" en difficulté en France et reconnaît "que la communication a été insuffisante" sur certains aspects du dossier d'ArcelorMittal, dans une interview publiée dans Le Journal du Dimanche. Une nationalisation du site ArcelorMittal de Florange constituerait, selon le Premier ministre, "un processus long et semé d'obstacles juridiques" qui "coûterait au moins un milliard d'euros". "Mettre autant d'argent pour un résultat hypothétique en matière industrielle et en termes d'emplois n'est pas le choix que nous avons retenu. Je rappelle qu'il n'y aura pas de plan social à Florange", ajoute-t-il. Sur le projet Ulcos de captation du CO2, "le sujet est compliqué, la communication a sans doute été insuffisante, les gens n'ont pas compris", reconnaît M.

"J'agis sans semer des illusions. Mais, ajoute-t-il, "François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines. Batho : le bras de fer avec Mittal continue. Lakshmi Mittal donne sa version de l'accord sur Florange. PARIS (Reuters) - Lakshmi Mittal dénonce le "langage anti-commercial" du gouvernement français et dément avoir failli à ses engagements dans une interview écrite destinée à être diffusée à l'intérieur du groupe sidérurgique ArcelorMittal qu'il dirige. Dans ce document, dévoilé vendredi par Europe 1, l'homme d'affaires indien ne fait pas mention du projet européen Ulcos de captage et de stockage de CO2 et s'engage à conserver les hauts-fourneaux de Florange pendant six ans, selon la radio.

Il affirme en revanche avoir "pris l'engagement vis-à-vis du gouvernement français d'accepter les offres d'achat des hauts-fourneaux". Or, selon lui, "aucune offre n'a été reçue à ce jour". "Alors que nous approchions de la date butoir de la vente possible des hauts-fourneaux, il est devenu évident qu'aucun acheteur ne s'était présenté", écrit-il. Face au poids-lourd Mittal, Montebourg ne faisait pas le poids. Ce que Lakshmi Mittal promettait en 2009 à ses salariés. Florange : les attaques d'Edouard Martin font débat au sein de la CFDT.

EXCLUSIF. Edouard Martin écrit à François Hollande. Le syndicaliste Édouard Martin interpelle François Hollande sur Florange - FRANCE. Sidérurgie lorraine: l'illusion tragique. - Mars 2012. REUTERS/Vincent Kessler - A l'issue de difficiles négociations, le gouvernement a obtenu vendredi 30 novembre dans la soirée un accord avec ArcelorMittal qui s'engage à préserver l'emploi à Florange (Moselle) et à investir 180 millions d'euros en cinq ans dans le site, suscitant des réactions mitigées de la part des syndicats. Les suppressions de postes seront seulement liées aux départs à la retraite, qui se feront «au fur et à mesure» selon Matignon mais il n'y aura ni licenciements, ni mobilités forcées.

Le groupe s'est engagé à «maintenir les hauts-fourneaux» de Florange «en l'état», c'est-à-dire à l'arrêt dans l'attente de la réalisation d'un projet européen de captage et de stockage de CO2, baptisé Ulcos, a expliqué le Premier ministre. Publicité Les premières luttes des sidérurgistes lorrains remontent aux années 1970. Pendant un temps, on a cru que ces nouvelles usines allaient s'ajouter aux anciennes, la demande croissante d'acier absorbant le tout. Eric Le Boucher. Florange ou le déni de réalité. - REUTERS/Vincent Kessler - François Hollande est le deuxième président de la République de gauche en un demi-siècle. Le premier, François Mitterrand, ne s'est pas trop mal débrouillé avec l'économie, si on lisse ses zigzags, mais il a échoué là où on l'attendait: transformer la France sociale.

Sa mission historique était d'inventer un capitalisme français à la fois plus égalitaire et plus dynamique. Après le virage de 1983, une fois abandonnée la version étatiste du socialisme et choisie la voie européenne, il eut fallu pousser la logique et mettre en place une version française de ce que Michel Albert nomma le «modèle rhénan». Publicité On a résumé ainsi le mitterrandisme: un socialisme gestionnaire. Mauvaise focale François Hollande reprend l'ambition abandonnée par son prédécesseur. La France est-elle plus prête en 2012 qu'en 1983?

Cette mauvaise focale indique combien le pays est encore dans la recherche gourmande du conflit. De trop faibles syndicats On a vu. Eric Le Boucher. Florange: quelle trahison? - Manifestation des ArcelorMittal en octobre 2012 à Metz. REUTERS/Vincent Kessler - Les 620 salariés des hauts-fourneaux de Florance, du groupe Arcelor Mittal, ont sauvé leur emploi. Aucun ne sera licencié, il leur sera proposé un reclassement ou un départ en préretraite dans de bonnes conditions.

Des milliers de salariés d’autres entreprises qui ferment en France tous les jours rêveraient d’être traités de la sorte. Et pourtant, les sidérurgistes se sentent trahis. Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre qui a pris la décision du compromis avec Mittal, est traité pis que pendre. publicité Ce décalage entre le but atteint –sauver les emplois– et le sentiment de frustration est à mettre au compte de ceux qui ont cru à la possibilité de rallumer les deux haut-fourneaux en les nationalisant. Tout ce monde a cru qu’il y avait «une autre solution» que celle retenue par le Premier ministre, et qu’il suffisait de l'imposer au propriétaire indien. Une solution néfaste pour les salariés Examinons. 1. Florange  : Sarkozy avait également réfléchi à une nationalisation. Les hauts-fourneaux de Florange resteront à l'arrêt. Benjamin Coriat, économiste atterré : « Mittal s’en est bien tiré » | Rue89 Eco. Déçu par l’abandon de l’idée d’une nationalisation, Benjamin Coriat reproche au gouvernement de céder à « toutes les demandes des lobbys patronaux ».

Un salarié d’Arcelor Mittal, après l’annonce de Jean-marc Ayrault, le 30 novembre. (Jean-Christophe Verhaegen/AFP) Il n’y aura pas de nationalisation temporaire du site sidérurgique de Florange. L’annonce de Jean-Marc Ayrault vendredi a cassé le projet d’Arnaud Montebourg. Une nouvelle couleuvre pour le ministre du Redressement productif. Ce samedi soir, invité au au journal télévisé de TF1, Arnaud Montebourg a balayé cette éventualité. « Si j’avais du me sentir désavoué, je n’aurais pas été seul car plus de 63 % des Français soutenaient cette proposition [de nationalisation, ndlr] » Il a aussi assuré qu’il gardait en tête son idée pour jouer le rapport de force avec Mittal. « La question de la nationalisation reste sur la table. une arme dissuasive. » La nouvelle a aussi été mal vécue par les salariés du site. Oui, bien sûr.

Ah oui...