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On ne peut pas comparer "Charlie" et Dieudonné : la liberté d'expression a des limites

On ne peut pas comparer "Charlie" et Dieudonné : la liberté d'expression a des limites
Dieudonné, le 11 janvier 2014 (M. EULER/SIPA). Depuis le 7 janvier, à chaque jour suffit sa peine, et son débat, autour de la liberté d’expression. Alors que les hommages se déroulent encore, et que les cérémonies n’ont pas encore eu lieu, il y en a un qui n’a pas tardé à sortir du bois pour se rappeler à notre souvenir, surfant sur la triste actualité pour revendiquer sa part de liberté d’expression. Certains commentateurs se sont engouffrés dans la brèche : si "Charlie Hebdo" incarne la liberté d’expression, pourquoi censure-t-on Dieudonné ? Oui, la liberté d’expression s’applique à tous Oui, de prime abord, on a le droit de se poser la question de l’amalgame. Elle s’applique à la presse, mais aussi aux artistes, aux hommes politiques, aux humoristes. Elle s’applique à la critique, à la satire, à la caricature. Qu’on aime ou pas "Charlie Hebdo", qu’on aime ou pas Dieudonné, leurs propos, leurs écrits, entrent par nature dans le champ de la liberté d’expression. Related:  EMC DIVERS EN ATTENTE

Le portrait de Poinca : qui est Jean Jaurès ? - 02/11 sur Orange Vidéos La lettre de Jean Jaurès aux Instituteurs et Institutrices sera lue aujourd'hui dans toutes les écoles de France. Il s'agit d'une forme d'hommage à Samuel Paty, le professeur assassiné à Conflans. A savoir que "Jean Jaurès" est le quatrième nom donné à des établissements scolaires après Jules Ferry, Jacques Prévert et Jean Moulin. Mais qui est-il ? Quelle est son histoire ? Quid de cette lettre ? Apolline de Malherbe donne rendez-vous aux auditeurs de RMC et téléspectateurs de RMC Découverte pour une nouvelle matinale info avec « Apolline matin ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Vidéo suivante dans 5 secondes

Robert Badinter : "Que Samuel Paty soit salué, qu'on se taise, qu'on rende hommage, qu'on ne se déchire pas" L'ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, est l'invité de Léa Salamé à l'occasion de la journée d'hommages rendus à Samuel Paty, enseignant assassiné il y a quelques jours à la sortie de son collège de Conflans-Saint-Honorine. "C'est, encore une fois, le visage du terrorisme islamique, qui se montre à nous", se désole Robert Badinter. "En cette période de deuil national, je tiens à saluer la mémoire d'un homme qui est à sa manière pour moi un héros tranquille. Dans le corps enseignant aujourd'hui, il y a des femmes et des hommes qui s'exposent pour nous, pour la République, qui tiennent bon les valeurs essentielles sans lesquelles la République n'existe plus, nous n'avons aucune chance de connaitre le bonheur de vivre dans un État de liberté. Ce sont eux les vrais combattants de la liberté." "Difficile d'inférer d'un cas particulier que nous connaissons mal, le parcours de ce garçon, une dimension générale" Les enseignants sont-ils trop seuls pour défendre ces principes ?

Blasphème en France : frontière entre liberté d’expression et délit raciste - FR – Observatoire Pharos En droit français, le droit au blasphème à proprement parler n’existe pas [1]. La liberté d’expression, elle, si. Elle s’établit dans les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. La Troisième République les complète avec la loi du 21 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, dont les limites, l’injure et la diffamation, sont rares. Dans un rapport de décembre 2013 intitulé Blasphème : Information sacrifiée sur l’autel de la religion, Reporters Sans Frontières (RSF) a examiné l’impact des accusations de blasphème contre des journalistes du monde entier. Blasphème : droit ou délit ? Il est impossible d’aborder les limites à la liberté de la presse sans évoquer les attaques de Charlie Hebdo de 2015. Cette distinction reflète une vision propre à la France, où les citoyens sont protégés, et non pas les cultes et idéologies. Liberté à géométrie variable ? Notes : [6] Anastasia Colosimo, Les bûchers de la liberté.

Tribune de Mireille Delmas-Marty, Présidente d'honneur de l'Observatoire Pharos – Observatoire Pharos Juriste et Professeur honoraire au Collège de France, Mireille Delmas-Marty a rédigé une tribune pour le journal Le Monde ce vendredi 23 octobre. Membre-fondatrice, elle est Présidente d’honneur de l’Observatoire Pharos qui souscrit pleinement à ce message. Constatant une radicalisation des débats publics, elle appelle à la raison et à prendre garde aux dérives sécuritaires ainsi qu’à l’instrumentalisation de la justice. Résumé de la tribune de Mireille Delmas-Marty : Pour commencer, Mireille Delmas-Marty fait un point sur la fragilisation du triptyque « démocratie, État de droit, droits de l’Homme » depuis les attentats du 11 septembre 2001 qui ont entraîné le passage d’un « droit pénal de la responsabilité » à un « droit pénal de la sécurité». Elle évoque la « folie normative » et l’obsession sécuritaire qui se sont emparées de nos sociétés dans le contexte conjoint de la pandémie et du terrorisme.

Son décolleté est jugé trop plongeant, le musée d'Orsay lui refuse l'accès l'essentiel Une Parisienne affirme que le musée d'Orsay à Paris a refusé de la laisser entrer mardi en raison de son décolleté. La femme a interpellé le musée sur les réseaux sociaux qui lui présente ses excuses. On ne connaît d'elle que son pseudo sur Twitter. Une jeune femme a adressé une lettre ouverte au musée d'Orsay dans laquelle elle explique qu'on lui a refusé l'entrée, mardi après-midi, à cause de sa robe. Le motif avancé par les agents du musée parisien ? Elle raconte alors ce qu'elle ressent : "Je n'ai pas envie de mettre ma veste parce que je me sens vaincue, obligée, j'ai honte, j'ai l'impression que tout le monde regarde mes seins, je ne suis plus que mes seins, je ne suis qu'une femme qu'ils sexualisent". Bien décidée à aller au musée, elle enfile finalement sa veste sur ses épaules. Quelques heures après la publication de ce message en ligne, le musée d'Orsay a indiqué sur son compte Twitter qu'il "regrettait profondément" cet "incident" et qu'il "présentait ses excuses".

Qu'est-ce qu'être citoyen aujourd'hui ? Un citoyen, selon la définition du Larousse, est une personne jouissant, dans l’État dont il relève, des droits civils et politiques, et notamment du droit de vote. En cette période d'élection, il est ultra-sollicité par les candidats à la présidentielle. Certains candidats ont élaboré leur programme sur des propositions citoyennes, d'autres débutent leur meeting par "mes chers concitoyens", d'autres encore promettent qu'ils s'entoureront de personnes issues de la société civile, de "simples citoyens". "Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir que l'on a de changer les choses", Marie-Lys Bibeyran L'expression lanceur d'alerte existe depuis les années 90. Elle utilise tous les moyens mis à la disposition des citoyens pour faire entendre sa voix, notamment internet. J'avais un besoin viscéral de parler. "Je suis pour une désobéissance citoyenne", Mohamed Mechmache Le nombre d'associations en France a augmenté depuis 2014 : il y en a 1.3 millions actuellement. La citoyenneté, ça s'apprend.

En hommage à George Floyd, le street artist Banksy publie une œuvre d'art avec un drapeau américain en feu L'artiste choisit souvent des thèmes d'actualité pour ses œuvres, qui sont généralement peintes au pochoir sur les murs. "Le système a échoué avec les gens de couleur. Le système blanc." L'artiste de rue britannique Banksy a publié sur son profil Instagram, samedi 6 juin, une nouvelle œuvre d'art, accompagnée de quelques phrases. Sur sa photo, on voit le dessin d'un portrait d'une silhouette noire entouré d'une bougie, qui commence à mettre feu au drapeau des États-Unis, d'abord en gros plan, puis de plus loin. "Au début je pensais que je devais juste me taire et écouter les Noirs à propos de ce problème. L'artiste choisit souvent des thèmes d'actualité pour ses œuvres d'art, qui sont généralement peintes au pochoir sur les murs.

« The Voice » : The Vivi exclu de l'émission après que ses tweets « honteux » ont ressurgi Samedi, il a fait un passage remarqué dans The Voice avec sa reprise de Suicide social d’Orelsan. Dimanche, c’est pour une tout autre raison que The Vivi a fait parler de lui sur les réseaux sociaux. Des internautes ont retrouvé des tweets à caractère raciste et homophobe postés par le candidat en 2017, rapporte TVMag. Mennel a du quitter The Voice parce qu'elle portait le voile.Mais apparemment un candidat homophobe et raciste ça ne pose pas problème. pic.twitter.com/OpSxn3zAV5— Jean Hugon (@JeanHugon3) February 21, 2021 D’autres captures d'écran ont circulé en ligne. Le compte Twitter du rappeur, par ailleurs streameur sur Twitch, suivi par plus de 23.000 personnes, a été désactivé dimanche. Dans la soirée, The Vivi a présenté ses excuses via son compte Instagram. « Depuis ce matin, je vois de vieux tweets qui ressortent que j’avais écrit quand j’avais 17 ans. « Ce sont des propos de cours de récré d’un ado inconséquent qui me font froid dans le dos.

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