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Aborigènes d'Australie

Aborigènes d'Australie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aborigènes d’Australie (Peuple natif des îles d'Australie, 1981). Drapeau aborigène, créé par Harold Thomas en 1971 (« nous hommes noirs sur la terre rouge, sous le soleil »). Les Aborigènes d’Australie sont les premiers humains connus pour en avoir peuplé la partie continentale. Ils constituent, avec les indigènes du détroit de Torrès, la population autochtone de cet État océanien. Le mot commun aborigène désigne plus généralement celui dont les ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale (du latin ab origine, « depuis l’origine »). §Définition[modifier | modifier le code] Officiellement, du point de vue du gouvernement australien, le terme Aborigène désigne une personne qui : a des ancêtres aborigènes ;s’identifie elle-même comme étant aborigène ;est reconnue comme telle par sa communauté aborigène. Les trois critères doivent être remplis. §Histoire[modifier | modifier le code] Exemple de peinture aborigène sur écorce. Related:  Peuples anciens & modernes

Selknam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ona et Onas. Les Selknams, aussi appelés Selk'nams, Shelknams ou Onas sont un petit peuple amérindien disparu depuis le milieu du XXe siècle. Ces chasseurs nomades habitaient la Grande Île de Terre de Feu. Le nom de « Onas » s'applique aussi aux mánekenks ou hausch, étroitement apparentés aux Selknams. Langue[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Lors de leur arrivée, en 1520, les Européens rencontrèrent les Selknams au nord-est de la Grande Île de Terre de Feu. Ils étaient chasseurs et cueilleurs et vivaient principalement du guanaco qu'ils chassaient avec de petits arcs et des flèches à pointe en pierre. Bibliographie[modifier | modifier le code] Anne Chapman, Quand le soleil voulait tuer la lune, Rituels et théâtre chez les Selk’nam de Terre de Feu, Métaillé, 2008, (ISBN 9782864246503)Manns, Patricio. Notes et références[modifier | modifier le code]

Yagan Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Yagans Indigènes de la Terre de Feu (Première expédition Cook 1768-1771) Origine[modifier | modifier le code] Il existe deux hypothèses sur l’arrivée des Yagans sur leur site de peuplement. La question est de savoir pourquoi les Yagans allèrent-il si bas ? Histoire[modifier | modifier le code] Antécèdents[modifier | modifier le code] Une tempête, dans le Pacifique fit sombrer le Marigold avec son équipage tandis que l’Elizabeth put se réfugier à la côte et attendre le Golden Hind jusqu’au 8 octobre. Explorations et reconnaissances hydrographiques[modifier | modifier le code] Position du détroit de Le Maire ; emplacement du Faux cap Horm et différentes points du territoire Yagan Les voyages d’explorations commencèrent, avec des navigateurs qui prirent de fréquents contacts avec les yagans (yamanas). James Cook effectua deux expéditions scientifiques autour du monde. Baleiniers et chasseurs de phoques[modifier | modifier le code]

Kawésqar Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Kawésqars (ou Alacalufs) L'une des dernières représentantes des Kawésqars encore en vie vendant des articles d'artisanat aux touristes Nomades de la mer, ils vivaient sur leurs canots, à la recherche de leur nourriture dans la mer. C'était le groupe ethnique le plus important des Amérindiens de la région fuégienne. Environnement fuégien[modifier | modifier le code] Géographie[modifier | modifier le code] On ne peut comprendre l'histoire d'un peuple sans connaître l'environnement[4] auquel il était adapté. au nord les archipels de Patagonie occidentaleau sud les archipels de la Terre de Feu. Du golfe de Penas (47° 09 de latitude Sud) au cap Horn (55° 55 de latitude Sud), ce sont près de 9 ° de latitude ou 540 mille marins ou 1 000 kilomètres du nord au sud, à vol d'oiseau. Il n'y a pratiquement pas de plaines côtières et les plages. Les sommets de la Cordillère des Andes culminent là : Climat[modifier | modifier le code] [modifier | modifier le code]

Fangs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Fangs Fang du Haut-Ivindo (Gabon) par la mission Cottes 1914 Masque fang du Gabon utilisé pour la cérémonie du ngil Démographie et répartition géographique[modifier | modifier le code] C'est au Cameroun que vivent le plus de Fang (3 200 000) où ils représentent 20 % de la population. Histoire[modifier | modifier le code] Beaucoup de versions sur l'origine du groupe fang ont été élaborées ces dernières années. L'hypothèse historique relève un mouvement migratoire qui se serait poursuivi jusqu'au début du XXe siècle. L'hypothèse tirée de la mythologie traditionnelle Fang parle, quant à elle, d'une zone vers l'Est, dans une région élevée, où se trouvaient des lacs entourés d'une faune tout à fait différente de celle du Gabon. Organisation sociale[modifier | modifier le code] Le groupe Fang est constitué d'un ensemble de sous-groupes qui se déploient dans les différents pays cités plus haut. Culture[modifier | modifier le code] par ordre alphabétique

Tchouktches Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne le peuple tchouktche. Pour la langue tchouktche, voir tchouktche. Tchouktches Une famille tchouktche au début du XXe siècle Carte de répartition Les Tchouktches (en russe : чукчи, tchouktchi, au pluriel et чукча, tchouktcha, au singulier) sont un peuple paléo-sibérien habitant le nord de l'Extrême-Orient russe, sur les rives de l'océan Arctique et de la mer de Béring. C'est le peuple tchouktche qui est à l'origine du husky sibérien[réf. nécessaire] Ethnonymie[modifier | modifier le code] Dans leur langue, les Tchouktches se nomment eux-mêmes Lygoravetlat[1] (tchouktche : Ԓыгъоравэтԓьэт), c'est-à-dire « le vrai peuple ». Histoire[modifier | modifier le code] Au début des années 1920, le nouveau pouvoir soviétique peine à s'imposer dans les régions extrêmes. Après la chute de l'Union soviétique, les sovkhozes sont privatisés et l'économie rurale traditionnelle des Tchouktches s'effondre. Subdivisions[modifier | modifier le code]

Nambikwara Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Nambikwara sont un peuple indigène du Nord-Ouest du Mato Grosso (Brésil central). Présentation[modifier | modifier le code] Les Nambikwara sont aujourd'hui très peu nombreux (un peu plus de mille individus en 1999 alors qu'ils étaient plus ou moins 20 000 au début du XXe siècle). Ils parlent un ensemble d'une quarantaine de langues : les langues nambikwaranes. Les Nambikwara dans le regard de Claude Lévi-Strauss[modifier | modifier le code] Les Nambikwara ont été observés par Claude Lévi-Strauss lors de son expédition de 1938. Ils se distinguent par une culture matérielle réduite au minimum, ignorant même le hamac. Lors de son séjour, Lévi-Strauss comprend qu'il assiste en direct à l'agonie d'un peuple. Controverse[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Claude Levi-Strauss. Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

Sarmates Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] L'histoire des Sarmates est connue indirectement par les historiens grecs puis romains contemporains et grâce à de nombreux témoignages archéologiques ou toponymiques. Selon Hérodote, les Sauromates descendaient de Scythes, peuple voisin[1] qui se seraient accouplés avec des Amazones. Origines[modifier | modifier le code] À partir du Ier siècle av. Période romaine[modifier | modifier le code] À la suite de nombreuses confrontations avec l’Empire romain, des lanciers sarmates sont recrutés par Rome au cours du IIe siècle. Période des Goths[modifier | modifier le code] Une partie des Sarmates fut soumise par les Goths entre 200 et 300. En 376, les Sarmates de la mer Noire s'allièrent aux Huns pour détruire le Royaume des Goths puis prirent part aux invasions hunniques du Ve siècle en Europe occidentale. Culture[modifier | modifier le code] Héritage[modifier | modifier le code] Proto-slave

Scythes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Scythes (/sit/, en grec ancien Σκὐθαι, Skúthai) sont un ensemble de peuples eurasiens nomades parlant des langues iraniennes[1] appartenant à la famille des langues indo-européennes. Originaires d'Asie centrale ils ont vécu leur apogée entre le VIIe et le IIe siècle av. Guerriers scythes, d’après une représentation sur un vase en or du kourgane de Koul-Oba (Ukraine, Crimée). Connaissance des Scythes[modifier | modifier le code] Le peuple et la culture scythes nous sont essentiellement connue grâce aux textes des géographes grecs et romains[2]. L'antique culture du cavalier scythe est principalement connue grâce aux récits de l'historien grec Hérodote qui séjourna auprès des Scythes de la mer Noire, ses récits constituent une source d'information très riche, mais ce « coup de projecteur » jeté sur les Scythes d'Ukraine pourrait faire penser que le phénomène scythe était essentiellement européen[N 1]. Durant le IIe millénaire av.

Homo ergaster Crâne d'Homo ergaster (KNM-ER 3733) Espèce Historique[modifier | modifier le code] En 1975, les paléoanthropologues Groves et Mazak ont été les premiers à identifier et à nommer l'espèce Homo ergaster, à partir d'une mandibule (KNM-ER 992) découverte en 1971 au Kenya par l'équipe de Richard Leakey. En 1991, Bernard Wood, à l'époque à l'université de Liverpool, a proposé d'étendre le nom d'Homo ergaster au groupe africain de fossiles d'Homo erectus, plus généraliste et plus primitif que le groupe indonésien et chinois[1]. Quelques auteurs continuent à refuter Homo ergaster en tant qu'espèce distincte, considérant le fossile comme une simple variété géographique d'Homo erectus. Chronologie[modifier | modifier le code] Homo ergaster est attesté en Afrique entre environ 1,9 et 1 million d'années avant le présent. Morphologie[modifier | modifier le code] Son volume endocrânien varie de 750 à 1 050 cm3, avec une tendance à l'augmentation au fil du temps. Bipédie[modifier | modifier le code]

Aborigènes d'Australie sur Wikipedia by lesbac Feb 8

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