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« Comment avons-nous pu laisser nos élèves devenir des assassins ? »

« Comment avons-nous pu laisser nos élèves devenir des assassins ? »

Le rectorat suspend le prof et saisit la justice Accusé par des parents d'élèves d'avoir perturbé la minute de silence, un professeur de philo du lycée Victor-Hugo à Poitiers est mis à pied. Il se défend. Jacques Moret organisait hier après-midi la mobilisation pour les valeurs de la République (lire plus bas). Dans son introduction il rappelait: « Le 8 janvier, il y a eu aussi l'inacceptable commis par quelques enseignants qui n'ont pas observé la minute de silence avec des arguments dérisoires invoquant une absence de nécessité. Ou des arguments plus contestables estimant que ce n'était pas le moyen le plus approprié. Jean-François Chazerans par contre nous a livré sa version. "Les djihadistessontdes fascistes" Jean-François Chazerans poursuit. « Ce sont les élèves qui étaient demandeurs. (*) Pendant sa suspension, le professeur bénéficie de l'intégralité de son traitement.

« Les enseignants doivent réfléchir davantage à leur rapport aux écrans » Le philosophe Bernard Stiegler, spécialiste des technologies numériques, a participé à un colloque "Les enfants face aux écrans", organisé ce mercredi 30 avril à Paris. Entretien. Bernard Stiegler Les élèves français sont-ils surexposés aux écrans ? Ils le sont depuis longtemps déjà ! Pourquoi dites-vous dans votre livre qu’il s’agit d’un problème de « santé publique » ? Selon la revue américaine Pediatrics, 40% des bébés d’un an aux Etats-Unis regardent déjà des images animées et 90% des enfants de trois ans. Quel comportement doivent adopter les parents face aux écrans ? La réponse n’est pas individuelle. Les enseignants ont-ils un rôle à jouer ? Les enseignants sont souvent eux-mêmes de grands consommateurs d’écran et de télévision. Certains enseignants font des choses formidables mais souvent de manière trop isolée. Quel regard portez-vous sur l’essor des MOOC et des SPOC à l’université ? J’ai créé une école en ligne filmée, c’est un MOOC au sens de cours en ligne massif et ouvert.

Philippe Meirieu : Des rituels, oui… mais lesquels ? Dans le cadre de la « grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », le ministère de l’Éducation nationale demande de « rétablir » et de « valoriser » les « rites républicains », de développer « la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République : hymne national, drapeau, devise » ; il demande également que « les projets d’école et d’établissement comportent des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs ». Ces exigences – qui ne sont, en fait, pas très nouvelles – posent, en réalité, plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Les rituels ne valent que par ce qu’ils permettent Les anthropologues nous l’affirment : pas de société humaine sans rituels. Il n’y a pas de société possible, en effet, sans rituels, pour signifier ce qui, précisément, « fait société ». De même, il n’est pas d’enseignement sans rituels : enseigner suppose que des espaces et des temps soient clairement dévolus à l’apprentissage. Notes

Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives. Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n'est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l'enseignement. Et elle le justifie sans s'embarrasser de fausse modestie : « C'était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. « Manque de recul », « manque d'évaluation »...

Les MOOC, déjà has-been ? L'enthousiasme pour les cours en ligne ouverts et massifs retombe. En cause, le faible taux de réussite. De nouveaux concepts -payants, plus courts- font leur apparition. "J'ai suivi un MOOC au printemps dernier et je me suis ennuyé ferme. C'était tellement soporifique que je n'ai pu aller jusqu'au bout." Lassé par ces plateformes qui proposent de suivre les cours des plus prestigieuses universités américaines en ligne, le russe Pavel Dmitriev a l'idée de créer Coursmos, un site de programmes courts d'apprentissage sur Internet. Dans le bus, sur un smartphone, chacun a accès aux cours, souvent gratuits. Des formats plus courts Mais quelle différence alors entre Coursmos et Youtube, qui regorge également de vidéos d'apprentissage en tout genre ? Les cours sont répartis en thématiques, de l'art à la cuisine en passant par l'informatique. "Le plus important, c'est d'instiller du savoir dans un court laps de temps pour capter l'attention de ceux qui en ont peu" Désillusion vis-à-vis des MOOC

Ken Robinson : "La révolution éducative viendra par la base" - Actu sur Educpros Sir Ken Robinson à Paris : l'innovation en débat à l'occasion du Salon des grandes écoles Sir Ken Robinson compte aujourd’hui parmi les experts de l’éducation les plus influents sur la scène internationale. Spécialiste de la créativité et de l’innovation, cet universitaire anglais aujourd’hui installé aux États-Unis a accompagné les réformes éducatives de plusieurs gouvernements à travers le monde. A l'occasion du Salon des grandes écoles de Paris, il sera l'invité d'EducPros le 12 décembre 2013, deux mois après la parution en France de son livre L'Élément : succès de librairie, traduit en vingt-deux langues et cosigné par Lou Aronica, ce livre est un véritable plaidoyer pour une école qui aiderait chacun à trouver la "clef du bonheur". Entretien. Le secret de la réussite, dites-vous, consiste à faire converger "ce que nous adorons faire" et "ce pour quoi nous sommes doués". L'“Élément” est le point de convergence du talent et de la passion. Selon moi ? Bien sûr que non.

La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de quatre ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir, si oui ou non, il y a matière à partager et à déployer… À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Au plaisir,

Mind mapping pour la gestion de projet Il existe 4 types de raisonnement : 1 – “En chaîne” = séquentiel : étape par étape . Il s’agit d’un raisonnement séquentiel. 2 – “En étoile” ou “radial”= ex. le “SON” est le seul point commun à tous les concepts, d’où appellation de connaissances cloisonnées. L’élément central est le seul point commun à tous les concepts développés. 3 – “Arbre hiérarchique” : décomposition en sous parties comme pour le cas de l’analyse d’un problème à travers sa décomposition en sous-parties pour pouvoir les étudier plus facilement. 4 – “En réseau” : interconnexion (prise en compte de la complexité).

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