Vision of Humanity « The Circle », le roman d’un monde totalitaire inspiré par Google | Rue89 Culture Quand Mae Holland est embauchée par The Circle (Le Cercle), l’entreprise vient tout juste de devenir la plus puissante du monde grâce à son système TruYou. TruYou a aboli l’anonymat et unifié tous les services sur le Net. « The Circle », le dernier roman de Dave Eggers (pas encore publié en France), raconte un univers dont la ressemblance avec Google n’échappera à personne. La transparence, la civilité et le partage sont les piliers de cet nouvel âge numérique dicté par une entreprise privée. « The Circle » par Dave Eggers Si on devait le comparer à la référence absolue en matière de dystopie (contre-utopie) qu’est « 1984 » d’Orwell : Eggers a décidé de se projeter dans un avenir très proche (quelques années tout au plus) quand Orwell opérait un bond de 44 ans ; Eggers a choisi de décrire le pouvoir totalitaire de l’intérieur et depuis ses hautes instances – le protagoniste principal devient peu à peu l’un des rouages. Des faiblesses, mais une vraie réflexion Alerte spoiler.
Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur ... - Jared Diamond La planète en 2030 vue par les services de renseignement américains C’est un cadeau pour le président Obama fraîchement réélu : le rapport Global Trends 2030, concocté par le National Intelligence Council (NIC) et qui vient d’être rendu public. Le NIC, petit cousin de la CIA, est en quelque sorte le bras analytique et prospectif des services de renseignement américains. Son rapport imagine le monde de 2030. Les auteurs du rapport font un rapprochement entre le monde d’aujourd’hui et celui de grandes transitions dans l’Histoire : 1815 (fin de l’empire napoléonien), 1919 et 1945 (lendemains des deux guerres mondiales), et 1989 (chute du mur de Berlin et fin de l’affrontement Est-Ouest). Soixante pour cent de la population mondiale dans les villes, cela n’est pas sans conséquences, notamment pour l’environnement. Au défi démographique s’ajoutent les défis climatique et alimentaire. Les tensions sur les ressources en eau et en nourriture risquent par ailleurs d’être avivées par le changement climatique.
Rue89 Amy Chua à Séoul, le 13 octobre 2011 (LEE SEUNG-HWAN/AFP) Le livre est un brûlot. Raciste ou visionnaire ? Briseur de tabou ou malaxeur d’idées nauséabondes ? Ou juste un ramassis de lieux communs ? Il n’est pas encore paru, mais ses auteurs sont déjà sur tous les plateaux de télé, des extraits sont abondamment publiés, intellectuels et commentateurs politiques s’empaillent à son sujet. « The Triple Package » de Amy Chua et Jed Rubenfeld L’ouvrage sera en vente aux Etats-Unis le 4 février. Oui, enfin, même s’ils sont deux, mari et femme, c’est elle qui attire les projecteurs. Supériorité, insécurité et self-control Avant d’entrer dans le détail de la controverse, voici un bref aperçu – ultra simplificateur – de l’idée principale du livre, qui, de fait, élargit le postulat du livre précédent. Les Asiatiques ne sont pas les seuls à réussir mieux dans la vie aux Etats-Unis. Selon « Tiger Mom » et son mari, ces groupes réussissent parce qu’ils ont trois choses en commun :
Voici comment vous passerez les 90 premières années de votre vie ! On dit souvent que l'on a la vie devant soi. Mais comment l'occupe-t-on au juste, cette vie ? On nait, on va à l'école, on travaille, on atteint enfin la retraite, certains se marient, divorcent, ont des enfants... Mais combien de semaines tout cela représente-t-il ? La réponse en un petit schéma ! Nos confrères de « Wait But Why » se sont intéressés à établir une description de la vie moyenne des américains, non pas par année ou par mois mais par semaine. À droite, la version remplie avec les informations extraites de divers services administratifs américains. Et si l’idée de l’adapter à votre propre vie vous prenait, sachez qu’il est possible de commander ce calendrier si particulier et de vous amuser à le remplir… et à cocher les semaines à mesure qu’elles passent…
Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie La formule « pour raisons de sécurité » (« for security reasons », « per ragioni di sicurezza ») fonctionne comme un argument d’autorité qui, coupant court à toute discussion, permet d’imposer des perspectives et des mesures que l’on n’accepterait pas sans cela. Il faut lui opposer l’analyse d’un concept d’apparence anodine, mais qui semble avoir supplanté toute autre notion politique : la sécurité. On pourrait penser que le but des politiques de sécurité est simplement de prévenir des dangers, des troubles, voire des catastrophes. Une certaine généalogie fait en effet remonter l’origine du concept au dicton romain Salus publica suprema lex (« Le salut du peuple est la loi suprême »), et l’inscrit ainsi dans le paradigme de l’état d’exception. Quoique correcte, cette généalogie ne permet pas de comprendre les dispositifs de sécurité contemporains. Prévenir les troubles ou les canaliser ? Prenons deux exemples pour illustrer cette apparente contradiction.
Catharsis La catharsis, du grec ancien κάθαρσις, « purification, séparation du bon avec le mauvais »[1] est un rapport à l'égard des passions, un moyen de les convertir, selon la philosophie aristotélicienne relative à la rhétorique, à l’esthétique, et à la politique. Définitions[modifier | modifier le code] Énigme originaire et oppositions d'interprétations[modifier | modifier le code] « Et, en représentant la pitié et la frayeur, elle (la représentation) réalise une épuration (catharsis) de ce genre d’émotions[3] » Énigme car métaphore venant du vocabulaire médical sans que l'on sache précisément à quoi il est fait référence[2]. En son sens grec antique, « l’adjectif katharos associe la propreté matérielle, celle du corps et la pureté de l’âme morale ou religieuse. Platon[modifier | modifier le code] Chez Platon, elle est le pouvoir de séparer l’âme de son ignorance[4]. Aristote[modifier | modifier le code] Interprétations modernes[modifier | modifier le code] Psychanalyse[modifier | modifier le code]
Parrhesia In rhetoric, parrhesia is a figure of speech described as: to speak candidly or to ask forgiveness for so speaking.[1] There are three different forms of parrhesia. Parrhesia in its nominal form, is translated from Latin to English meaning "free speech". Parrhesiazomai in its verbal form is to use parrhesia, and parrhesiastes is the one who uses parrhesia for example "one who speaks the truth".[2] The term parrhesia first appears in Greek literature in Euripides and can be found in ancient Greek texts throughout the end of the fourth century and during fifth century A.D.[2] The term is borrowed from the Greek παρρησία (πᾶν "all" and ῥῆσις "utterance, speech") meaning literally "to speak everything" and by extension "to speak freely," "to speak boldly," or "boldness." It implies not only freedom of speech, but the obligation to speak the truth for the common good, even at personal risk. Usage in Ancient Greece[edit] New Testament use[edit] Usage in rabbinic Jewish writings[edit] and
Quand les mots valent de l’or, par Frédéric Kaplan (Le Monde diplomatique, novembre 2011) Le succès de Google tient en deux algorithmes : l’un, qui permet de trouver des pages répondant à certains mots, l’a rendu populaire ; l’autre, qui affecte à ces mots une valeur marchande, l’a rendu riche. La première de ces méthodes de calcul, élaborée par MM. Larry Page et Sergey Brin alors qu’ils étaient encore étudiants en thèse à l’université Stanford (Californie), consistait en une nouvelle définition de la pertinence d’une page Web en réponse à une requête donnée. En 1998, les moteurs de recherche étaient certes déjà capables de répertorier les pages contenant le ou les mots demandés. Mais le classement se faisait souvent de façon naïve, en comptabilisant le nombre d’occurrences de l’expression cherchée. Au fur et à mesure que la Toile s’étendait, les résultats proposés aux internautes étaient de plus en plus confus. — L’enchère sur un mot-clé. — Le calcul du score de qualité de la publicité. — Le calcul du rang.
Naomi Klein: Radical Solutions Only Proper Response to 'Unyielding Science-Based Deadline' In a public lecture delivered last week and published online Tuesday, award-winning Canadian author and social justice activist Naomi Klein argues the dire situation of climate change, coupled with failing political and economic systems, is creating a world where nobody will be left unaffected. "It is not about things getting hotter and wetter but things getting meaner and uglier, unless we change the corrosive values that are pitting people against each other," Klein said last Wednesday as she gave the 2016 Edward W. Said London Lecture at the Royal Festival Hall in London. The talk is held each year in honor of Palestinian literary critic and political activist Edward Said, who died in 2003 after a lifelong commitment to teaching history and literature while professing social justice for the world's vulnerable people. But it won't just be the poor and disenfranchised who pay the price.
FMI. Lagarde plus docile aux diktats de la finance que ne l'était DSK... Un discours totalement inconnu du commun des citoyens, jamais vu (du moins par moi…) dans la presse. Et pour cause : son contenu est résolument keynésien, « révolutionnaire » dans ce milieu de la finance car il souligne les dangers que font courir aux économies mondiales le chômage et les inégalités. Des propos qui sonnaient alors comme une déclaration de guerre pour les tenants de l’ultralibéralisme et les puissances d’argent. Notons que ce discours a été prononcé à Washington le 13 avril 2011. Voici ce texte éclairant : La crise mondiale des emplois - Soutenir le redressement par l’emploi et la croissance équitable, par Dominique Strauss-Kahn, Directeur général, Fonds monétaire international. 13 avril 2011Par Dominique Strauss-Kahn, Directeur général, Fonds monétaire internationalWashington, le 13 avril 2011 Bonjour. Tout le monde ne sera pas d’accord avec l’intégralité de cette déclaration. Le chômage est à des niveaux record.
Danielle Mitterrand : "La démocratie n’existe ni aux USA, ni en France" "Danielle Mitterrand : 'La démocratie n’existe ni aux USA, ni en France' Ce qui suit est un extrait de l’entrevue à Mme. Danielle Mitterrand, veuve de l’ex-président français François Mitterrand, et présidente de l’association « France-Libertés ». vendredi 28 octobre 2005 Entretien réalisée par Hernando Calvo Ospina. Hernando Calvo Ospina : Mme. Danielle Mitterrand : Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c’était la préparation de l’arrivée au pouvoir de François. J’appris ainsi que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. HCO : Vous n’avez pas assumé le rôle de « première dame » comme l’« exige » la tradition protocolaire. DM : Je n’ai pas voulu être une « première dame » comme toutes les autres, et en conséquence j’ai refusé le protocole qu’on a voulu m’imposer. J’ai eu mes critères et mes réflexions politiques, qui ont parfois fait choc avec celles de François. HCO : Mme. HCO : Mme.