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Comment parler des attentats à ses enfants ? - Slate

Comment parler des attentats à ses enfants ? - Slate
Vous avez le droit d'être tristes, et même de pleurer. A la suite des attentats du 7 janvier, la journaliste Nadia Daam racontait comment elle avait parlé des événements à sa fille. Comment d'autres pouvaient en parler à leurs enfants. Ce soir là, je suis rentrée. Douze personnes avaient été exécutées et parmi elles, Charb, avec qui je travaillais parfois et à qui on disait, en le voyant se pointer au travail avec ses deux gardes du corps «Fais gaffe! Alors, à ma fille qui me demande pourquoi je chiale, je réponds «parce que c'était une journée triste. J'ai vu ce genre de tweets, et je me suis dit que c'est vrai ce serait bien, un mode d'emploi. Pourtant, il y a bien une marche à suivre, des écueils à éviter, des mots à choisir. On ne se cache pas pour pleurer D'abord, et c'est peut-être le plus important: on a le droit de pleurer devant nos gosses. En 2013, la psychologue Nancy S. «Est-ce qu’il serait logique pour un parent de cacher son rire devant ses enfants?» Non, évidemment. Related:  Attentats : en parler en classe

Attentats : Comment expliquer le terrorisme aux enfants ? - L'Express Styles Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo et la prise d'otages dans une épicerie casher à Porte de Vincennes, la France est de nouveau en proie aux attaques terroristes. Une série d'attaques simultanées a fait ce vendredi 13 novembre plusieurs dizaines de morts à Paris, ainsi qu'autour du stade de France, où avait lieu le match France-Allemagne. Couvert par les médias, le sujet sensible du terrorisme nécessite d'être abordé pour contenir l'éventuelle inquiétude qu'il provoque et limiter son impact dans les foyers français. Répondre à toutes les questions "Le dialogue est la clé", assure Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille. Evitez cependant d'édulcorer la vérité. Le choc des images Difficile d'y échapper. >>> A lire aussi: Attentats terroristes, comment ne pas céder à la psychose? Anne Bacus ajoute: "Les adolescents ont davantage conscience du bien et du mal, de la vie et de la mort. Continuer à vivre normalement Et après?

Parler des attentats avec les élèves Voici quelques échanges nés des interrogations suscitées par la nécessité d'échanger avec nos élèves sur ces moments douloureux. "En hommage aux victimes, en soutien de leurs proches et pour nous, au-delà d'une seule minute de silence, accordons-nous quinze minutes d’échanges." Pour initier le dialogue Des ressources sur le site des cahiers pédagogiques Médias sociaux en situation d'urgence et réflexes citoyens Vidéo de Serge Tisseron :Faut-il parler des attentats aux enfants Papier d’Ostiane Mathon Les conseils de Chouyo lus sur twitter ce matin,1- Que dire aux enfants. Sur Eduscol : Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Rassurer, consoler par Philomag « le barbare, c’est celui qui croit à la barbarie »«Celui-là, en effet, ne voit plus l’autre comme tel, mais comme une anomalie qu’il faudrait éliminer. »Claude Lévi-Strauss PARIS - Louis Aragon Louis Aragon Pensant aussi

Le plan VIGIPIRATE Qu’est-ce que le plan Vigipirate ? Le plan Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères. Il est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme, qui prend acte du maintien durable de cette menace à un niveau élevé. C’est un dispositif permanent de vigilance, de prévention et de protection, qui s’applique en France et à l’étranger, et qui associe tous les acteurs du pays : l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs susceptibles de concourir à la protection et à la vigilance, les citoyens. Il est alimenté par l’évaluation de la menace terroriste faite par les services de renseignement, et en cas d’attaque terroriste, il peut être prolongé par des plans d’intervention spécifiques qui mettent en œuvre des moyens spécialisés. Au total, il contient environ 300 mesures. En savoir plus sur l'action de l'Etat face aux risques majeurs A quoi sert Vigipirate ? Le plan Vigipirate poursuit trois grands objectifs :

Attaques terroristes : quatre idées pour en parler aux enfants Par Tatiana Lissitzky Mis à jour le , publié le En parler, ou se taire ? Francetv info vous conseille quatre ressources pour entamer le dialogue et amener les plus jeunes à mieux comprendre les événements. 1Les revues pour enfants et adolescents Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, plusieurs revues destinées aux enfants et aux adolescents peuvent être utiles pour poser les bases d'une discussion. Les autres titres des éditions PlayBac Presse, Mon Quotidien, L'Actu et L'Eco destinés à un public plus âgé (de 10 à 18 ans), sont aussi diffusés gratuitement sous forme d'éditions spéciales. De la même façon, Le Journal des Enfants, qui explique chaque semaine l'actualité aux 8-14 ans, a choisi de consacrer cette semaine six pages de son numéro aux attaques terroristes. 2La planche dessinée de Julien Neel Les dessins, plus encore que les mots, peuvent également permettre aux enfants de mieux comprendre les évènements tragiques de ces derniers jours. 3Une vidéo explicative

Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants? • Dans la tête des enfants Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Pas de solution miracle mais gardons au cœur la foi laïque qui doit animer chaque parent, chaque enseignant, chaque éducateur : Donnons la parole aux enfants, trouvons les mots justes, apprenons leur à réfléchir, à s'écouter, à débattre, aiguisons leur esprit critique, transmettons sans relâche les Humanités, les Arts, les Cultures... Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. RASCAL, Coté cœur, L’école des loisirs. D.

Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Beaucoup d'internautes relaient des images de qu'ils pensent être des scènes de liesse dans les territoires palestiniens après les attentats qui ont touchés Paris vendredi soir. Sauf que.. La photo en question a été prise par le photographe de Reuters Ahmed Jadallah le 21 novembre 2012 lors de l'annonce du cessez-le-feu après huit jours d'affrontements à Gaza. Sauf que...

Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.

Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif

Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Quels conseils leur donner ? Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Ils ont vu à la télévision des scènes difficiles. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches.

Comment parler à ses enfants des attentats? | Carole Bloch PSYCHO - L'horreur, l'angoisse, l'abomination, la panique. Nous nous réveillons tous ce matin ébranlés. Les émotions de tristesse, de peur, mais aussi de colère nous envahissent. Ils ont encore attaqué, tué dans la masse des innocents sortis un vendredi soir. Et ce matin, alors que vous êtes encore sous le choc, vos enfants arrivent avec leurs questions et leurs peurs également. "Est-ce que nous aussi on est en danger?" Quelques heures après ces terribles nouvelles qui nous ravagent, comment trouver les bons mots pour en parler aux jeunes enfants. Si nous-mêmes sommes bouleversés et dans la peur, comment ne pas le communiquer à nos enfants? N'oublions pas que nous sommes une base de sécurité pour eux. Avec les plus jeunes (4/6 ans), vous pouvez expliquer ce qui s'est passé, comme si vous racontiez une histoire en parlant des méchants et des gentils, sans avoir peur des mots. Pourquoi éviter de ne rien leur dire Le plus important est d'ouvrir le dialogue.

Sylvain Connac : Réagir de manière éducative en tant qu’éducateur Que faire ? Comment réagir à cette infâme barbarie qui touche de manière aléatoire près de chez nous ? « Plus jamais ça » disait Célestin Freinet au sortir de la Grande Guerre. Comment continuer cette œuvre après ce qu’il vient de se passer ? Activer la force du collectif Tel fut certainement le questionnement de beaucoup dans la nuit de vendredi à samedi. Plusieurs listes de discussions professionnelles existent et vivent intensément par l’intermédiaire des grands mouvements pédagogiques. Un document fait pour circuler A 11h00, l’interface d’échanges s’est progressivement remplie. Le document rédigé collectivement s’articule autour de plusieurs rubriques : des éléments de précautions, une proposition de cadrage d’un moment de parole à organiser avec les élèves, quelques éléments de réflexion autour de la minute de silence demandée par le ministère ainsi que quelques autres ressources pour maintenant ou plus tard. Cet ensemble d’idées est fait pour circuler. Sylvain Connac

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