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Alchimie

Alchimie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. Des pensées et des pratiques de type alchimique ont existé en Chine dès le IVe siècle av. J. Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot « alchimie » vient de l'arabe الكيمياء, al-kīmiyāﺀ. Différentes hypothèses ont été avancées pour l'origine du mot en arabe[3]. Les termes alchimie et chimie (en latin alchemia et chemia, ou alchymia et chymia) sont strictement synonymes jusqu'au début du XVIIIe siècle, avec notamment l'ouvrage polémique d'Étienne-François Geoffroy Des supercheries concernant la pierre philosophale (1722)[5]. Historique[modifier | modifier le code] Alchimie gréco-alexandrine[modifier | modifier le code] L'alchimie occidentale est née dans l'ancienne Égypte gréco-romaine à Alexandrie entre le Ie siècle av. Soufre - Mercure

ALCHIMIE L'alchimie a longtemps été confondue avec l'occultisme, la magie et même la sorcellerie. Au mieux, on la réduisait à un ensemble de techniques artisanales préchimiques ayant pour objet la composition des teintures, la fabrication synthétique des gemmes et des métaux précieux. Au xixe siècle encore, Marcelin Berthelot ne voyait dans les opérations alchimiques que des expériences de chimie, dont l'objet principal était la recherche de la synthèse de l'or. Afin d'échapper aux enquêtes de police ou pour masquer leurs échecs, les alchimistes auraient usé d'un langage chiffré dont seuls les adeptes possédaient la clef. Ces erreurs d'interprétation des textes et cette méconnaissance des doctrines provenaient principalement des difficultés de déchiffrement du langage symbolique des alchimistes. L'alchimie, aussi bien que l'astrologie et la magie, doit être considérée comme une science traditionnelle. L'alchimie ressemble à une science physico-chi […]

Ésotérisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement élitiste caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ». Généralités[modifier | modifier le code] Le mot « ésotérisme » est d'origine grecque et, dans l'Antiquité, désignait habituellement des enseignements réservés à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d'Éleusis. Ce mot a aussi été utilisé, en Occident, pour désigner des enseignements ainsi que des courants, qui, au sein du christianisme, appartenaient à des milieux fermés qualifiés, pour la même raison, d'ésotériques et regroupés sous la dénomination générale d' ésotérisme chrétien auquel appartient en particulier l'hermétisme chrétien. Le mot « ésotérisme » est aussi utilisé à propos de l'islam pour désigner le soufisme, ensemble de doctrines de nature cachée et initiatique au sein de cette religion. Pierre A.

Alchimie L'alchimie occidentale est née dans l'ancienne Égypte gréco-romaine à Alexandrie entre le Ie siècle avant J-C et le IIIe siècle après J-C. «En ce qui concerne la substance même de l'alchimie gréco-égyptienne, A. -J. L'alchimie est liée à la philosophie hermétique, qu'on peut définir comme «une vision du monde fondée sur les correspondances et'sympathies'unissant macrocosme et microcosme»[8]. En revanche, avec Zosime de Panopolis, la technique se double d'une mystique et d'une symbolique. Les alchimistes alexandrins utilisaient quatre types de techniques pour «fabriquer» de l'or, techniques consignées dans des recettes [23] : Un certain nombre de traités arabes médiévaux de magie, d'astrologie ou d'alchimie sont attribués à Balînâs Tûwânî (Apollonius de Tyane). Au VIII-Xe siècle apparaît le Corpus Jabirianum, attribué à Jâbir ibn Hayyân[26]Jâbir ibn Hayyân, dit Geber (vers 770), pose comme première triade celle du corps, de l'âme et de l'esprit.

Mystères d'Éleusis Dans la religion grecque antique, les Mystères d’Éleusis (en grec ancien : τὰ μεγάλα μυστήρια, littéralement, « les Grands mystères »)[Note 1] faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis (à 20 km à l'ouest d'Athènes). Au cours de leur évolution, les mystères d'Éleusis se sont ouverts d'abord à tous les Grecs, puis à tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant grec. L'initiation comportait plusieurs degrés. Ces mystères étaient traditionnellement consacrés non seulement à Déméter et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, c'est-à-dire aux divinités de la terre et des morts, ainsi qu'à Dionysos sous son nom favori d'Iacchos auquel il a été assimilé[1],[Note 2] ; Dionysos était en effet intimement mêlé à la vie de la terre et de la végétation, et dans les rituels des Anthestéries et les fêtes des Halôa en Attique, il était associé aux divinités proprement chtoniennes[Note 3]. Le mythe[modifier | modifier le code]

L’arbre comme symbole en alchimie Se référant à l’œuvre divine de la création et au plan du salut qui lui est inhérent, on appelle le processus alchimique le Grand Oeuvre (Opus Magnum). L’Opus part d’une mystérieuse matière première materia prima où les parties contraires, encore isolées, s’opposent violemment, mais qu’on intégrera petit à petit et qu’on mènera à l’état de parfaite harmonie sous la forme de la « pierre philosophale » ou lapis philosophorum : « tout d’abord, nous unissons, puis nous putréfions, nous dissolvons ensuite ce qui a été putréfié, nous purifions ce qui a été dissolu, nous réunissons ce qui a été purifié et nous le coagulons. Et c’est ainsi que l’homme et la femme sont un. » Arbre est le nom que les Philosophes ont donné à la matière de la pierre philosophale, parce qu’elle est végétative. Arbre philosophique, J.D. Cette représentation de l’opus magnum est inspirée de la construction de l’arbre des séphiroth. .. .Salomon Trismosin, Splendor solis, 1582. Nous retrouvons Rebis.

Histoire de l'alphabet Systèmes d'écriture Le langage a d'abord été écrit au moyen d'images, simples illustrations mnémotechniques (un peu à la façon des signes actuels de la circulation routière), c'est le stade pictographique (exemple: écriture chinoise ou cunéiforme). Puis certaines images simplifiées furent choisies pour représenter des syllabes (exemples: hiéroglyphes égyptiens, katakana japonais) c'est le stade syllabique. Certains caractères furent ensuite pris pour représenter les sons fondamentaux du langage articulé : les bruits produits par la bouche ou la gorge (consonnes) ou les cordes vocales (voyelles), chaque signe correspondant à un son, c'est le stade alphabétique. Origine de l'alphabet Si différents systèmes d'écriture ont pu naître séparément à des époques et en des lieux divers (Mésopotamie, Égypte, Chine, Amérique précolombienne), il semble bien que les écritures alphabétiques aient une origine unique.. Pierre de Moab (ou stèle de Mésa). L'alphabet proto-sinaïtique Différents alphabets

Etudes alchimiques 437 - Commentaire sur le mystère de la fleur d’or. (1929) In Jung, Collected Works (p. 1-5), & Jung, COMMENTAIRE SUR LE MYSTÈRE DE LA FLEUR D’OR, Paris, Albin Michel 1979, (p.15-21) Un traité alchimique taoïste, le Mystère de la Fleur d’Or est cité comme étant la source majeure de la découverte du chaînon manquant entre le gnosticisme et l’inconscient collectif. Un chaînon auparavant impossible à établir du fait de l’absence d’une histoire de l’expérience psychique. 438 - Commentaire sur le mystère de la fleur d’or. 1. In Jung, Collected Works (p. 6-10), (§1-9) & Jung, COMMENTAIRE SUR LE MYSTÈRE DE LA FLEUR D’OR, Paris, Albin Michel 1979, (p.21-26) Les approches occidentale et orientale de la compréhension de la vie sont comparées et mises en contraste. 439 - Commentaire sur le mystère de la fleur d’or. 2.La psychologie moderne ouvre une voie de compréhension. (1929) L’observation clinique des patients a permis une autre approche des concepts de la philosophie chinoise.

Alphabet paléo-hébraïque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'alphabet paléo-hébraïque (hébreu : כתב עברי ktav ivri ou, en hébreu moderne, כתב עברי עתיק ktav ivri atiq), également appelé ktav da'atz ou ktav ra'atz, est une ramification de l'alphabet phénicien utilisé pour écrire l'hébreu à partir du Xe siècle av. J.-C. jusqu'à son abandon au Ve siècle av. J. Origine[modifier | modifier le code] La plus ancienne inscription connue utilisant l'alphabet paléo-hébraïque est peut-être l'Ostraca de Khirbet Qeiyafa entre -1050 et -970. Ensuite vient peut-être le calendrier de Gezer datant de la fin du Xe siècle av. Des éléments en hébreu sont visibles parmi les inscriptions moabites de la stèle de Mesha. Développement[modifier | modifier le code] Les manuscrits hébreux ont évolué en développant de nombreux éléments cursifs, les éléments lapidaires de l'alphabet phénicien étant progressivement mis de côté avec le temps. Déclin[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

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