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Les neurosciences inspirent l'enseignement

Les neurosciences inspirent l'enseignement
À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujour- d'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une façon générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement. Les neuroscientifiques savent à quel point émotion et cognition sont liées. « Naturellement » motivé Que conclure de ce préambule ? Voir les yeux fermés Réguler ses émotions Related:  COGNITIF- NEUROSCIENCESNeurosciences

Processus cognitifs | Parlons apprentissage Qu’est-ce qu’un neuromythe ? Un neuromythe est une fausse croyance à propos du fonctionnement du cerveau. Par exemple, croire que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau constitue un neuromythe. Récemment, des études effectuées dans plusieurs pays ont révélé la présence de certains neuromythes en éducation, plus précisément chez les enseignants (Dekker et al., 2012). […] premium Jérémie Blanchette Sarrasin Étudiante à la maitrise en éducation à l’Université du Québec à Montréal

Inhiber son cerveau pour raisonner L'essentiel • Les recherches en « neuropédagogie » peuvent éclairer certains mécanismes cognitifs et cérébraux de l’apprentissage. • L’apprentissage de l’inhibition de certains automatismes permet d’éviter les biais de raisonnement. • Le cerveau ayant « appris » à inhiber ses erreurs se reconfigure : le cortex préfrontal contrôle le raisonnement. L'auteur Olivier Houdé est professeur de psychologie à l'Université Paris Descartes. Du même auteur Les neurosciences et l'imagerie cérébrale en particulier apportent indiscutablement des clés pour mieux comprendre les comportements hu- mains normaux et pathologiques. Cela soulève bien entendu des questions éthiques, déjà analysées dans le domaine biomédical, mais qui peuvent se poser aussi dans le domaine de l'éducation où la réflexion bio-éducative reste à conduire. L'apprentissage est une modification de la capacité à réaliser une tâche sous l'effet d'une interaction avec l'environnement.

Réflexion sur les styles d'apprentissage Tout au long de son parcours scolaire, l’élève apprend à connaître ses forces et ses faiblesses, grâce auxquelles il développe des stratégies métacognitives. Ces stratégies optimisent sa manière de traiter l’information, ce qui joue un rôle majeur dans la qualité de ses apprentissages. Shutterstock / Style-photography Carolina Kuepper-Tetzel a publié sur le site Web The Learning Scientists le résumé d’une recherche menée par Donggun An et Martha Carr, qui critiquent l’adaptation de l’enseignement en fonction des styles d’apprentissage (concept que certains lient aux « styles cognitifs »). An et Carr utilisent le terme styles d’apprentissage pour désigner les « styles cognitifs », un concept dont la validité scientifique est contestée. À ne pas confondre avec les préférences d’apprentissage qui désignent « les styles d’apprentissage métacognitifs et multidimensionnels fondés sur les approches de l’apprentissage par l’étudiant » (Buysse, 2014, p. 6). [Apprentissage : à chacun son style?]

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. Source : J.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Les émotions favorisent l’apprentissage Texte adapté de Même les émotions négatives aident à l’apprentissage publié sur le site de l’Université de Montréal le 17 janvier 2011Le chercheur Claude Frasson de l’Université de Montréal s’intéresse aux effets des émotions sur la mémoire. Par ses travaux, il cherche à concevoir des systèmes tutoriels intelligents qui intègrent la dimension émotionnelle de l’apprentissage. « Pour le chercheur, si les émotions sont la clé qui donne accès à la mémoire, c’est aussi dire qu’elles sont essentielles à l’apprentissage. On ne peut apprendre sans émotions, qu’elles soient positives ou négatives, affirme-t-il. Ce sont elles qui impriment les évènements dans notre mémoire. » Dans le cadre de sa recherche de maitrise, Ramla Ghali sous la direction de Frasson, a voulu connaitre les émotions les plus susceptibles de favoriser l’apprentissage. Selon que les enfants sont délicats ou agressifs, les stratégies d’apprentissage ne doivent pas être les mêmes. Dernière modification : 11 août 2021.

Vérité et neurosciences L’éducation comme toute pratique sociale vise à fonder la vérité de ce qu’elle avance par une administration de la preuve. Ainsi se rapproche-t-elle des sciences empirico-formelles (les sciences de la nature : physique-chimie, biologie…), pour lesquelles la preuve résulte d’une expérience. Simultanément, l’éducation est concernée par la valeur et le sens de ce qu’elle propose, se rapprochant alors des sciences herméneutiques (l’ethnologie, l’histoire, la psychanalyse…). En effet, quand bien même la preuve serait faite que la manière la plus efficiente pour apprendre à lire est de tirer les oreilles de l’élève jusqu’à le faire pleurer chaque fois qu’il se trompe, devrait-on proposer cette pratique ? Le bon sens a minima s’y opposerait. De la preuve en éducation Or la preuve pour fonder des propositions pédagogiques ou didactiques est pour le moins incertaine, ce pour au moins deux raisons : Neuropédagogie et preuve Situons-nous du côté de l’administration de la preuve. A l’épreuve des légos

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

La mémorisation en classe: un fâcheux oubli La mémorisation est le parent pauvre des activités réalisées en classe. Dommage ! Car la phase de mémorisation initiale massée est déterminante pour toute la suite de la rétention. L’enseignant peut : . . . . . Rappel des principes de base de la mémorisation Essentiels à connaître pour l’acquisition des éléments indispensables à la compréhension, la communication orale et écrite, la rigueur des savoirs, le traitement des tâches. Il est capital et urgent d’intégrer des pratiques adaptées au fonctionnement naturel du cerveau: Plusieurs reprises indispensables, expansées temporellement, des éléments sémantiques essentiels Les éléments sémantiques sont rarement acquis définitivement. Individualisation souhaitable des parcours de mémorisation afin de gagner un temps précieux pour chacunMémorisation active consistant à s’interroger et non à lireFeedback proche entre la question et la réponse 1er axe : Expliquer aux élèves comment fonctionne leur mémoire Pourquoi ? Comment ? Hypothèses : Remarques : . .

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