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La pollution met en danger le cerveau

La pollution met en danger le cerveau
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Des enfants exposés in utero à des niveaux élevés de deux phtalates présentent en moyenne un quotient intellectuel (QI) inférieur de plus de six points à celui d’enfants moins exposés. Cette conclusion préoccupante est le fruit d’une étude au long cours, conduite par des chercheurs de l’université Columbia (New York), et publiée mercredi 10 décembre dans la revue PLoS One. Les phtalates sont des plastifiants présents dans de nombreux produits courants – objets en PVC, textiles imperméables, cuirs synthétiques, mais aussi rouges à lèvres et à ongles, bombes de laque ou certains shampooings. Ils sont interdits dans les jouets, en Europe comme aux Etats-Unis, mais rien n’est fait pour éviter l’exposition des femmes enceintes. L’étude a porté sur 328 New Yorkaises, dont l’urine a été analysée au cours du troisième trimestre de grossesse pour y mesurer la concentration en quatre phtalates. « Ampleur troublante » La thyroïde en cause

Une industrie de la viande faisandée LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric C’est un scandale qu’il juge plus grave que celui des lasagnes de cheval. Près de deux ans après l’« affaire Spanghero », qui a secoué la France et l’Europe début 2013, Pierre Hinard raconte, dans Omerta sur la viande. L’auteur, ingénieur agronome, fut directeur de la qualité de l’abattoir entre mai 2006 et décembre 2008. Au titre des petits et grands « arrangements avec l’hygiène et les règlements sanitaires », il y a tout d’abord la vente du fameux « minerai de viande » que le grand public a découvert avec l’affaire Spanghero. Dans cette entreprise au sein de laquelle le directeur commercial affirme « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », reprenant à son compte la célèbre formule de Lavoisier, une pratique courante est celle de la « remballe », c’est-à-dire le recyclage de viandes invendues, impropres à la consommation, qui sont remises sur le marché avec de fausses étiquettes. Un « lanceur d’alerte »

climat 1. Le cloaque putride et gras de Londres Un journaliste s'est immergé dans les égouts de Londres. Bienvenue dans le monde "putride" des égouts londoniens. Adrian Dennis, photographe pour l'Agence France-Presse, révèle les dessous de son immersion dans les artères souterraines de la capitale anglaise sur le blog AFP making of, le 16 décembre. Le reporter, qui a la chance d'être privé du sens de l'odorat, livre quand même une description très précise des sombres galeries. Protégé par une combinaison, guidé par un égoutier, il aperçoit d'abord "des montagnes d’immondices sur lesquelles poussent des champignons et rampent des vers". Plus loin, il distingue "des tampons hygiéniques, des emballages de bonbons, des cartons de boissons, des sacs en plastique, des stylos et des serviettes périodiques". Les "fatbergs" pullulent Mais ce sont surtout les "fatbergs", des "blocs de graisse", qui surprennent le photographe. >> Lire aussi : "Fatberg" : un "iceberg de gras" infeste les égouts londoniens Signaler ce contenu comme inapproprié

 

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