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« NOULÉFILLES », cet agaçant syndrome de Stockholm

« NOULÉFILLES », cet agaçant syndrome de Stockholm
— Publié initialement le 10 décembre 2014 J’ai grandi avec deux frères et un cousin, j’ai joué aux mêmes jeux qu’eux, et je n’ai compris que vingt ans plus tard pourquoi ma grand-mère me grondait quand je jouais avec les LEGO de mes frangins. Pire, je me souviens de la crise qu’elle a piquée contre l’un d’eux le jour où elle nous a surpris en train de jouer ensemble avec mes Barbies. Je n’ai pas compris. Je suis une fille, me direz-vous, alors où est le problème ? À lire aussi : J’ai été élevée par une mère religieuse fanatique – Témoignage Ensuite, je suis une fille, parce que j’ai été élevée comme telle dans une société qui distingue l’éducation des filles et des garçons. À lire aussi : Marketing genré et éducation des enfants — Le Petit Reportage « NOULÉFILLES », ce réflexe pavlovien Il n’y a pas de coupable en particulier : la société dans son ensemble nous conditionne à appréhender le monde par le prisme de nos stéréotypes. Non. À lire aussi : « Tiens-toi droite ! Le rose et le bleu… Related:  Genregenre and co

RACE, CASTE ET GENRE EN FRANCE[1] | Le blog de Christine Delphy Je vais parler de l’interaction entre deux systèmes de domination, la race et le sexe. Je me propose d’analyser l’oppression des populations maghrébines, puis de leurs enfants selon trois axes : 1) le premier est la façon dont la construction sociale qu’est la “ race ” s’articule avec cette autre construction sociale qu’est le “ sexe ”. Ces deux construits sociaux sont bâtis de la même façon, par et pour la domination, bien qu’ils aient, évidemment des formes distinctes. 2) le second axe est l’hypothèse, que j’ai déjà émise (Delphy 2001), que nous assistons aujourd’hui en France, à la création d’un système de castes raciales. 3) Dans le sujet que je traite, le débat sur le foulard islamique a une place, mais plutôt comme le révélateur d’une dynamique qui remonte bien en amont et se poursuit bien en aval. Je vais décrire trois phases, trois actes de cette tragédie française : oppression, rébellion, puis hélas, non pas libération, mais répression. Premier acte : oppression.

Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas - Une heure de peine... . Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. L'exemple de la sexualisation dans les jeux vidéo est intéressant parce qu'il a fait l'objet de réactions très claires dans le sens du "c'est pareil pour les hommes" : vous pouvez vous reporter aux commentaires des deux articles que Mar_lard a consacré à ce thème pour avoir quelques illustrations, ainsi qu'à ceux de mon dernier billet sur le thème. L'argument qui revient sous la plume de plusieurs commentateurs est le suivant : ok, il y a des femmes qui sont sexualisées, mais les hommes aussi ! Il en va de même pour Ken.

Identité de genre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'identité de genre est distincte de l'orientation sexuelle (hétérosexualité, bisexualité, homosexualité)[1]. Identité de genre - sous la surface[modifier | modifier le code] Pour bien comprendre la différence entre le sexe biologique et l'identité de genre, les cas le plus simples à prendre sont ceux où l'appareil reproductif extérieur (pénis, clitoris…) a été enlevé. La libido et la capacité d'exprimer son désir sexuel sont changés, mais l'identité de genre peut rester la même. Un contre-exemple très connu est celui de David Reimer[3], dont le pénis fut détruit lors d'une circoncision mal faite peu après sa naissance. Le terme d'identité de genre va donc au-delà du seul sexe biologique déterminé par les organes sexuels extérieurs. Création de l'identité de genre[modifier | modifier le code] Identité de genre et sexe[modifier | modifier le code] La chirurgie de réassignation sexuelle existe depuis quelques décennies.

Les gender studies pour les nul(-le)s Faut-il enseigner les études de genre (rebaptisées "théorie du genre" par leurs adversaires) à l’école ? La polémique suscitée par cette question révèle le rapport ambivalent que la France entretient à l’égard des gender studies, champ d'étude né aux Etats-Unis, toujours soupçonné de s’inscrire dans une démarche militante, féministe, homo et transsexuelle. En réalité, les études de genre constituent un domaine de recherche pluridisciplinaire dont on peut retracer la genèse, les développements, les références et les enjeux. Le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970 d'une réflexion autour du sexe et des rapports hommes / femmes. C'est un psychologue, Robert Stoller (1), qui popularise en 1968 une notion déjà utilisée par ses confrères américains depuis le début des années 1950 pour comprendre la séparation chez certains patients entre corps et identité. Objet et genèse d’un champ de recherche La fin des années 1980 voit un début d'institutionnalisation. C. Genre

Sex itself : The Search for Male and Female in the Human Genome par Sarah Richardson | GenERe Compte-rendu de la présentation par Sarah Richardson de son livre Sex itself : The Search for Male and Female in the Human Genome (2013), à l‘Institute for Research on Women, Gender and Sexuality de l’Université Columbia à New York, le 19 novembre 2014. Par Vanina Mozziconacci Sarah Richardson est historienne et philosophe des sciences et professeure associée à l’Université Harvard. A lire : un article écrit par la chercheuse publié sur Slate: « Y All the Hype? Cette courte intervention est l’occasion pour Sarah Richardson de présenter son ouvrage paru en 2013, Sex itself : The Search for Male and Female in the Human Genome, en se concentrant sur les principaux problèmes abordés par le livre et en mobilisant des exemples précis. Avant de commencer, elle diffuse un extrait (entre 5:30 et 8:00) d’une conférence TED donnée par David Page (professeur de biologie au Massachusetts Institute of Technology) intitulée « Why Sex Really Matters » et visible ici : Imprimer ce billet

Après dix jours d'attaques contre le livre "Tous à poil", Jean-François Copé lui reproche désormais de promouvoir "l'égalitarisme" Cela fait près de dix jours que Jean-François Copé a lancé son offensive contre le livre jeunesse Tous à Poil. Dix jours que le patron de l'UMP, presque seul dans sa guerre contre l'ouvrage, fait évoluer son argumentaire. Invoqué le 9 février pour illustrer les dérives d'une supposée "théorie du genre" imposée par le gouvernement, Tous à poil est devenu le mercredi suivant une "production idéologique" tout droit venue de Karl Marx, puis un bouquin promu par une association de gauchistes voulant défendre "la lutte des classes". Invité de RTL ce 18 février, Jean-François Copé poursuit dans cette logique, évitant toutefois d'utiliser de nouveau toute référence, un poil exagérée, à Marx ou à la lutte des classes. Il décrète désormais que Tous à poil promeut un dangereux "égalitarisme": [>> A lire également sur le Lab, le témoignage de Cécile Moulain, membre de l'association mise en cause par Jean-François Copé] Les choses sont en réalité un peu plus compliquées. [>> notre décryptage par ici]

R2 SCIENCES 42 Agrégée de Lettres Classiques, maîtresse de conférence en sociologie à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Christine Détrez étudie notamment les stéréotypes dans la littérature de jeunesse autour de deux axes principaux : les encyclopédies pour enfants à partir d’une cinquantaine d’ouvrages contemporains, et les mangas. A ces travaux de recherche, la sociologue a porté un double questionnement : quelle image des garçons et des filles donne-t-on aux enfants à travers l’explication biologique apportée par les encyclopédies ou les valeurs véhiculées par les mangas ? Et ensuite, qu’est-ce que les enfants eux-mêmes font de ces stéréotypes ? Dans l’article « Il était une fois le corps », Christine Détrez écrit « Le corps est un construit social ; les mises en jeu répétées du corps le forment, le déforment, le conforment et incorporent en quelque sorte les marquages sociaux. Le « naturel » est lui-même inventé. » Réalisation : Christine Bertonseptembre 2012

En sciences, la "théorie du genre" n'existe pas - 29 janvier 2014 POLÉMIQUE. Depuis vendredi 24 janvier 2014, une centaine d'écoles - sur les 48.000 établissements publics - a été perturbée par des absences d'élèves après un appel adressé aux parents à boycotter l'école, selon le ministère de l'Éducation nationale. Par SMS, courriels ou via les réseaux sociaux, des parents d'élèves ont été appelés à garder leurs enfants à la maison une fois par mois, pour protester contre un supposé enseignement de la "théorie du genre", dans le cadre duquel l'école voudrait "apprendre aux petits garçons à devenir des petites filles". Lundi 27 janvier, le boycott a visé l'Ile-de-France. Qu’affirment les instigateurs de ce mouvement de boycott ? Selon les instigateurs de cette action, l’éducation nationale voudrait "généraliser et officialiser l'enseignement de la 'théorie du genre' dans les écoles publiques et privées sous contrat à partir de la rentrée 2014". "Pour les tenants de la 'théorie du genre', on peut être par exemple de sexe masculin et de genre féminin !

Classe de sexe Les féministes radicales s’opposent au patriarcat en tant que système d’oppression économique. Pour analyser cette domination, elles utilisent la notion de classes de sexe. Est-ce compatible avec la lutte des classes ? Le patriarcat est essentiellement un système de domination économique. L’arrivée massive des femmes dans l’emploi salarié ne modifie nullement la donne, les femmes exerçant les métiers les moins bien payés et les plus au service des autres. Si le capitalisme et le patriarcat sont des systèmes distincts, ils sont tous les deux des systèmes d’exploitation économique. La famille, origine de l’exploitation Les classes de sexe sont différentes des classes sociales. Pour certains, « purement » lutte de classe, le capitalisme est responsable de l’oppression des femmes. Supprimer les hommes ? Le concept de genre étend la classe de sexe hors du champ économique. Christine (AL Alençon) À lire : Christine Delphy, L’Ennemi principal, tomes 1 et 2.

Et si on s'parlait du harcèlement à l'école ? Tu as peut-être déjà été victime ou témoin de harcèlement à l’école. Or, la Convention internationale des droits de l’enfant est claire : tous les enfants du monde sont égaux et doivent être protégés contre la violence, la maltraitance et la discrimination. Sais-tu ce qu’il est possible de faire pour lutter contre cette forme de violence ?Les petits citoyens ont décidé d’en parler pour éviter que cela ne continue, pour briser le silence et apprendre ce qu’il faut faire quand cela arrive. A voir aussi, les 10 vidéos « Et si on s’parlait du harcèlement à l’école ? » Écoute le livret « Et si on s’parlait ? Au programme de ce numéro : 1 – C’est quoi le harcèlement ? L’objectif : Comprendre tout ce qu’il y a derrière le mot « harcèlement » et ce qu’il est possible de faire pour lutter contre cette forme de violence. Et si on s'parlait ? La collection ‘‘Et si on s’parlait ?’’

Ce que le genre fait aux historien-ne-s Depuis maintenant près d’une quarantaine d’années, l’histoire des femmes et, plus récemment, les études de genre ont ouvert des perspectives nouvelles dans l’ensemble des sciences humaines et sociales, et contribué à y faire évoluer les méthodes d’enquête. En octobre 2015, deux journées d’études prendront appui sur le travail des historien-ne-s pour proposer, autour d’un cas concret – celui des croisements entre rapports de genre et rapports coloniaux dans la France du XIXe siècle – une réflexion interdisciplinaire sur les apports heuristiques des concepts de genre et d’intersectionnalité. Leurs organisatrices, Elizabeth Claire (CRH), Caroline Fayolle (Paris 8), Lola Gonzalez-Quijano (CRH) et Sylvie Steinberg (CRH), précisent ici l’enjeu de cette rencontre. Over the last 40 years, women’s history, and more recently gender studies, have opened new perspectives in social sciences and have contributed to a renewal of methods and practices of investigation.

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