background preloader

La Fnac à fond sur le retour de services

La Fnac à fond sur le retour de services
Il se passe plein de choses à la Fnac. De petites choses qui, prises une à une, peuvent paraître anecdotiques, mais qui, agglomérées, forment un ensemble cohérent. La semaine dernière, la Fnac a annoncé les lancements de deux services de relation clients. Son « Pass Location », d’abord, du leasing sur des produits Apple, en attendant d’autres marchés. Remise à niveau Comme Amazon, direz-vous C’est exact mais, même s’il ne s’agit parfois que d’une simple remise à niveau, au moins a-t-elle le mérite d’exister. « L’émergence de nouveaux concurrents a élevé le niveau d’attente et d’exigence des consommateurs en matière de service, estime ainsi Frédérique Giavarini, directrice de la stratégie de la Fnac. Le point noir principal, propre à la quasi-totalité des ­enseignes et pas seulement la Fnac, a trait à l’attente en caisse. On est d’ailleurs encore dans ces « effets de perception », si importants, quand on évoque le projet de file unique. Tester le paiement mobile Les enjeux Les chiffres

La déconfiture de Virgin Megastore Des employés de Virgin manifestent devant le magasin de Lyon le 9 janvier 2013, tandis que le distributeur de produits culturels a prévu de déposer le bilan. - AFP Touché de plein fouet par la concurrence du e-commerce et la numérisation des marchés de la musique et du livre, Virgin Megastore va purement et simplement disparaître en France, après avoir été rayé du paysage commercial britannique il y a plusieurs années. Le fonds d’investissement Butler Capital Partners, qui avait racheté à Lagardère 74% du capital du distributeur de produits culturels en 2008 (Lagardère en conservant 20%), n’est pas parvenu à le redresser. Ses pertes d’exploitation sont récurrentes, son chiffre d’affaires s’est effondré. Au point que, le 9 janvier 2013, Virgin Megastore a déposé le bilan. Début 2012. 5 mars. Virgin assure qu’un départ des Champs-Elysées n’est pas d’actualité (05/03/2012) 24 mai. Virgin : départ du patron, la présentation de la nouvelle stratégie reportée (25/05/2012) 1er juin. 28 juin.

Virgin, Fnac... Pourquoi la vente de biens culturels est devenue impossible en France DISTRIBUTION - C'est un des symboles les plus marquants de la vente de produits culturels qui s'apprête à faire ses adieux à la France. Avec la déclaration en cessation de paiement des magasins Virgin, une page se tourne, même si les fameux "Megastores" sont toujours à même de se relever à travers une éventuelle procédure de redressement. Virgin est confronté depuis plusieurs années, comme d'autres distributeurs spécialisés, à la chute de ses marchés traditionnels, comme les CD et les DVD. En deux ans, le groupe a déjà réduit ses effectifs de 200 salariés. C'est désormais les 1000 autres qui travaillent dans les 26 derniers magasins français qui sont aujourd'hui sur la sellette. Outre les magasins Virgin, ceux de la Fnac non plus n'ont pas de quoi voir l'avenir en rose. Téléchargement illégal et chute des ventes de disques Il y a dix ans, les ventes de CD atteignaient leur maximum, soit 150 millions d’unités et 95% des achats de musique. Un positionnement géographique dangereux

La Fnac résiste dans une conjoncture toujours morose Virgin Mega Store : le naufrage d’une stratégie obsolète Comment expliquer cette débâcle ? Le drame que vit cette société est un mal courant : l’incapacité à s’adapter à un changement brutal du marché. Les clients ont changé radicalement de comportement. Plutôt que d’acheter les livres, la musique ou les films dans des magasins, ils préfèrent les acheter sur internet, et plus récemment sur les smartphones. C’est une rupture profonde : ne pas s’y adapter, c’est s’exposer à ces conséquences dramatiques. Concrètement, les écueils rencontrés par Virgin sont les suivants - Virgin Mega Store a privilégié les points de vente physiques, pour se différencier des autres enseignes de magasins. - Virgin a misé sur l’expérience client, le conseil sur le lieu de vente. - Le business model est plombé par l’amortissement des investissements immobiliers conséquents et par des systèmes d’information inflexibles (les ERP, censés apporter un gain d’efficacité, rigidifient les processus et inhibent la créativité). Nous vivons dans un paradoxe. Les leçons à en tirer

Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac Liquidation judiciaire de Virgin, introduction risquée en bourse de la FNAC : plus que le commerce en ligne, c'est l'absence d'une véritable stratégie de services qui explique le déclin des grandes surfaces culturelles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Vincent Chabault (Maître de conférences en sociologie à l'université Paris-Descartes) La liquidation judiciaire de Virgin, l’introduction risquée en bourse de la FNAC faute de repreneur et la fermeture annoncée de plusieurs librairies du réseau Chapitre révèlent la déstabilisation inéluctable du modèle des grandes surfaces culturelles. Dès les années 1950, la FNAC a contribué à mettre en place de nouvelles conditions d’achat pour les biens culturels et technologiques au cœur des villes. Ce modèle de distribution, propre à la FNAC mais porté partiellement par d’autres grands détaillants, s’est progressivement banalisé avant d’être confronté à la révolution technologique d’Internet et à la dématérialisation des contenus.

Virgin en faillite: les magasins de produits culturels sont-ils condamnés? Virgin Megastore a un genou à terre. Le distributeur de produits culturels, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25% entre 2008 et 2011, a annoncé aujourd'hui qu'il allait se déclarer lundi en cessation de paiement. Le groupe PPR a annoncé pour sa part, en octobre, qu'il comptait se désengager de la Fnac, autre fleuron du secteur, en l'introduisant en Bourse. Concurrencée par l'irrépressible ascension du numérique, la vente physique de produits culturels a-t-elle encore un avenir? Virgin Megastore a annoncé aujourd'hui qu'il déposait son bilan. Oliviers Dauvers: "Cela risque d'être de plus en plus difficile pour eux dans les années à venir. Amazon, souvent désigné comme le fossoyeur des distributeurs traditionnels, ne cesse d'accroître ses parts de marché. Philippe Moati: Pour moi, deux variables ce expliquent succès: son catalogue exhaustif et sa formidable machine logistique. Olivier Dauvers: Le succès tient pour moi dans la manière dont l'enseigne a su fidéliser ses clients.

Pourquoi Virgin fait faillite Le Parisien | 05 Janv. 2013, 07h00 Voilà des mois que Virgin Megastore tentait de remonter la pente, multipliant restructurations et changements stratégiques. Mais cela n'a pas suffi. L'enseigne de produits culturels et multimédias, qui compte 26 boutiques en France et emploie 1000 salariés (lire ci-dessous), va déposer le bilan. La raison : quinze ans après l'installation de l'emblématique magasin de plus de 4 000m² sur les Champs-Elysées, Virgin ne peut plus payer ses créanciers. « La nouvelle direction, nommée mi-2012, a tenté d'apporter des solutions en misant sur des surfaces de magasins plus petites et avec beaucoup plus de place pour le digital, explique une porte-parole de Virgin. La révolution numérique Pas étonnant pour Philippe Moati, professeur d'économie et fondateur de l'observatoire Société et Consommation, qui constate depuis plusieurs années déjà la perte de vitesse de ces magasins. « Ce n'est pas propre à Virgin. L'erreur de Virgin? > Restez informés !

Related: