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La bio peut-elle vraiment nourrir le monde ? - Changeons d'agriculture

La bio peut-elle vraiment nourrir le monde ? - Changeons d'agriculture
Il est temps de développer ici un thème qui est au cœur de mes deux derniers ouvrages : l'agriculture biologique est-elle vraiment une solution à grande échelle, capable de répondre autant aux enjeux alimentaires qu'environnementaux ? Les bénéfices environnementaux de l'agriculture biologique ne font pas de doute. Mais ils sont souvent opposés à ses supposés moindres rendements. Diverses cultures (et générations) au Bangladesh - Photo J. L'agriculture conventionnelle provoque la faim Il faut d'abord rappeler que la planète n'est pas en situation de sous-production agricole, bien au contraire. Or, pourquoi 800 millions d'humains sont-ils dans cette situation ? Une autre partie des affamés sont la conséquence directe de nos choix agronomiques. Seule l'agriculture biologique s'adapte aux milieux L'affirmation qui prétend que les variétés dites « améliorées » et l'agriculture conventionnelle auraient augmenté les rendements dans les pays du Sud est une imposture. Produire ne suffit pas. Related:  Suffisante ou pas l'AB ?

Non, le bio n’est pas une utopie ! Démonstration en 8 points Des produits bio issus d'une coopérative alimentaire (B. COUTIER/SIPA) Nous avons lu avec stupeur l’article "Utopie bio" dans votre numéro du 1er novembre. Nous n’attendions pas du "Nouvel Observateur" un article à ce point rempli de contre-vérités, et qui ne cite comme sources bibliographiques que les écrits des adversaires notoires du bio que sont Gil Rivière-Wekstein – qui est membre de l’Afja (Association Française des Journalistes Agricoles), organisme qui a pour membre associé Bayer, ou encore le lobby des pesticides, l’UIPP –, Léon Guéguen – un adversaire déclaré de l’agriculture biologique depuis des décennies – et Gérard Pascal – favorable aux OGM et très critique de l’agriculture biologique. Ils font tous les deux partie de l’AFIS, l’Association française pour l’information scientifique, souvent prompte à défendre les pesticides et les OGM. Mais reprenons point par point les affirmations de cet article. 1- Les fraudes 2- Le blé bio d’Ukraine ? 4. 6- La taille des poulaillers ? 8.

Reponse d'une lectrice suite a l'article du Nouvel Observateur "Utopie du bio" Réponse de Bénédicte Delloye, à la suite de l'article "L'utopie du bio", paru dans le Nouvel Observateur en novembre 2012. Bénédicte est maraîchère bio et ancienne stagiaire à la ferme de Sainte Marthe.Contact : bdelloye@gmail.comSon site : www.benedictealacampagne.com Bruxelles, le 12 novembre 2012 Cher Monsieur Gruhier, Permettez-moi de vous envoyer quelques mots à propos de votre article « L’utopie du bio » paru dans le Nouvel Obs du 1er novembre dernier. Alors que ce même Nouvel Obs se faisait il y a quelques semaines le défenseur de Gilles Séralini et de l’étude sur les OGM, voilà qu’aujourd’hui, on peut lire dans vos colonnes des choses sur le/la bio – on s’en fiche un peu non ? Pour votre information, formée dans une grande école de commerce à Bruxelles, j’ai un parcours de consultance et de gestion de projets en grandes entreprises doublée de 7 années au sein de l’Union Européenne en promotion de l’environnement dans l’industrie. Revenons à la France.

Non, l'agriculture biologique ne peut pas nourrir l'humanité Mercredi 14 octobre 2009 3 14 /10 /Oct /2009 22:28 En 2007, Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, écrivait à propos de l’ouvrage de Roland Barthes, Mythologies : « Relisant aujourd’hui ces vignettes avec un peu de nostalgie pour un temps qui n’est plus – en cinquante ans, presque tout a changé –, on en vient à oublier presque la thèse qui servait de prétexte à leur réunion, puisqu’il s’agissait de dénoncer l’aliénation du peuple par l’idéologie. » Si Antoine Compagnon ne se trompe pas et si Roland Barthes revenait parmi nous pour mettre à jour ses Mythologies, alors il ne pourrait faire autrement que d’ajouter l’agriculture biologique à la liste de ses mythes. Encore que ce sont plus les classes moyennes que le peuple que ce mythe aliène ! Les partisans de l’agriculture biologique prétendent qu’elle est la seule façon de produire qui respecte l’environnement, ce qui est fort contestable, mais c'est ce qu'ils ont réussi à faire croire à l'opinion publique. Bibliographie

Agriculture biologique et sécurité alimentaire mondiale par Léon Guéguen - SPS n° 280, janvier 2008 Après avoir relevé dans les conclusions de l’article de Léon Guéguen sur l’agriculture biologique (Science et pseudo-sciences n° 276, mars 2007) que ce mode de production resterait « de niche » et « ne permettrait pas de nourrir l’humanité », un lecteur signale opportunément qu’une Conférence internationale de la FAO sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire vient d’avoir lieu à Rome (3-5 mai 2007) et aboutit à des conclusions très différentes. Léon Guéguen revient ici sur ce sujet. Toutefois, en ce qui concerne le communiqué de presse de la FAO, et après l’écriture du texte ci-dessous, un nouveau communiqué de presse de l’organisation internationale (10 décembre 2007), signé de son directeur général, dément l’essentiel des conclusions optimistes exprimées dans le communiqué précédent (juin 2007). Le « Grenelle de l’environnement » a mis l’accent sur l’agriculture biologique et sur ses perspectives de développement.

Agriculture biologique et sécurité alimentaire : conférence de la FAO Communiqués > Agriculture biologique et sécurité alimentaire : conférence de la FAO L’intérêt de la bio se confirme au niveau mondial ! La FAO a organisé une conférence sur la bio et la sécurité alimentaire (Rome, 3-5 mai 2007). Envoyé spécial, Jacques Caplat. C’était extrêmement intéressant, car la conférence ne s’est pas limitée à la question de savoir si la bio peut produire suffisamment de volume (et ne s’est pas attardée à ce serpent de mer), mais a vraiment posé la question globale du développement agricole et humain. Pour la FAO, la sécurité alimentaire se décline en quatre dimensions : 1) Disponibilité alimentaire.Sur ce point, même s’il y a encore quelques débats et même si des études complémentaires seront sans doute nécessaires, il était globalement admis que la question est réglée : oui, la bio peut permettre de produire un volume suffisant pour nourrir l’humanité. 2) Accès à la nourriture. 3) "Résilience" et pérennité environnementale. 4) Qualité de l’alimentation. Imprimer

Jacques Caplat affirme que l'agriculture biologique peut «nourrir l'humanité» L'idée que l'agriculture biologique pourrait suffire à nourrir toute la planète est-elle seulement l'apanage des idéalistes, des écologistes, voire des hippies ou des bobos (diront les plus acerbes) ? Pas si sûr si l'on se réfère à plusieurs [...] Pas si sûr si l'on se réfère à plusieurs experts, et notamment ceux de la FAO (L'Organisation des Nations-Unis pour l'alimentation et la culture), qui publiaient déjà en 2007 un rapport vantant les méthodes biologiques pour les exploitants agricoles. Rendement compris. Cette vision écologique de l'agriculture, qui rejette l'usage des engrais synthétiques et autres pesticides de l'agriculture traditionnelle, mais aussi tous types de semences OGM (organisme génétiquement modifié), peut-elle être une solution pour répondre aux problèmes de la faim dans le monde ? Lire la suite

Pourra-t-on tous manger bio en 2050 ? - Inf'OGM « L’agriculture biologique n’est pas assez productive, et ne permettra jamais de nourrir tout le monde ». Qui parmi vous n’a jamais entendu cette sentence ? Quel que soit votre point de vue sur la question, je ne saurais trop vous conseiller la lecture d’une excellente publication scientifique parue le 14 novembre 2017 dans la très sérieuse et très cotée revue Nature Communications [2]. Les chercheurs signataires de cet article ont utilisé une approche de modélisation pour apprécier, à une échelle mondiale [3], les impacts environnementaux d’une transition plus ou moins aboutie des systèmes agricoles actuels vers des pratiques relevant de l’agriculture biologique : pas d’utilisation de pesticides, d’engrais de synthèse, ni de plantes transgéniques, rotations longues incluant une part plus importante de légumineuses, etc. Différents niveaux de transition - de 0% (situation de référence) à 100% (tout en bio) - ont été comparés à échéance 2050. Pas besoin des OGM ni de leurs avatars

Conférence internationale de l'agriculture bio à Paris Lundi 19 mars 2012 dans le cadre du salon Vivre autrement à Paris, la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab) vous invite à une conférence intitulée "productivité agricole, accessibilité des produits: les alternatives existent!". Elle s'inscrit dans la campagne Osons la bio! que vous pouvez signer et faire signer en ligne avant l'élection présidentielle 2012.L'agriculture biologique peut-elle nourrir le monde? Les produits bio sont-ils accessibles à tous? Quelles sont vraiment les perfomances de l'AB par rapport aux modes de production conventionnel dans les pays développés? Peut-on faire une économie relocalisée qui situe les consommateurs et les producteurs en collaboration plutôt qu'en concurrence d'intérêt? Des acteurs qui innoventCette conférence verra la participation de paysans bio, d'entrepreneurs, qui proposent tous les jours des solutions pour nourrir les villes sans être exclusives et dans le cadre d'une économie solidaire territorialisée.

Votre commune peut-elle se convertir à une agriculture 100% locale et 100% bio ? Combien d’hectares agricoles pour nourrir ma ville ? Combien d’agriculteurs en plus, d’emplois créés, si on relocalise la production alimentaire ? Et si on convertit en 100% bio ? « C’est bien le bio, mais on ne peut pas nourrir la planète avec ! Le projet est né il y a quatre ans, quand Gaël Louesdon, coordinateur de Terre de liens Normandie, interroge un agriculteur de l’Orne : « Combien de personnes tu nourris avec ta ferme ? Calculer l’impact d’une conversion agricole du territoire Parcel (« Pour une alimentation résiliente, citoyenne et locale ») est développé avec la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) et le Basic (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne). Allons un peu plus loin : choisissons de passer toute la production en bio. Coopération entre territoires, changement de régime alimentaire Mais passer la totalité en bio nécessite 75 500 hectares cultivables. Simon Gouin Voir ici le site internet Parcel.

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