Méthode pédago : de quoi parle-t-on? 3 acceptions dominantes / P. Meirieu L'usage de l'expression "méthode pédagogique" est extrêmement extensif dans la littérature pédagogique. De manière très générale, on peut cependant distinguer trois acceptions dominantes... D'une part, l'expression désigne un courant pédagogique cherchant à promouvoir certaines finalités éducatives et suggérant, pour cela, un ensemble plus ou moins cohérent de pratiques : c'est en ce sens que l'on peut parler des "méthodes traditionnelles", des "méthodes nouvelles", des "méthodes actives", des "méthodes Freinet", etc. Ce qui fait alors l'unité de ces méthodes c'est l'inspiration générale qui les guide et qui les amène à utiliser, en les ordonnant à un projet éducatif cohérent, diverses situations et divers outils. Ainsi voit-on que les trois usages de l'expression "méthode pédagogique" sont ordonnés sur un axe qui va du plus général au plus précis, d'une inspiration à un outil, d'une théorie à un instrument. Méthodes et modèles pédagogiques : les trois pôles à articuler Philippe MEIRIEU
Les 101 théories de la motivation En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. Deci & Ryan (2002) postulent l’existence de trois besoins psychologiques basiques qui, dans le cadre d’un environnement favorable à leur épanouissement, permettent à l’individu d’atteindre un optimal à la fois en termes d’expérience comportementale, de développement personnel et d’expérience dans des situations spécifiques.
Le connectivisme : une théorie socio-informatique de l’apprentissage Le connectivisme est une théorie de l’apprentissage proposée par Siemens (2005). Elle s’intéresse à l’apport des nouvelles technologies dans l’apprentissage et plus particulièrement à l’interaction des communautés humaines en réseau. Le connectivisme se présente comme une synthèse et une critique de trois théories souvent mises en avant pour décrire des interventions sur des environnements d’apprentissage: le behaviorisme et son modèle de la boite noire qu’il serait impossible de pénétrer. La théorie du connectivisme se départit de ces théories car les phénomènes sociaux actuels transforment les cadres d’expérience. Le connectivisme s’inscrit dans plusieurs phénomènes spécifiques aux activités professionnelles actuelles : le chaos (tout est en lien), la complexité, les réseaux et l’auto-organisation. Le connectivisme énonce ses propres principes d’apprentissage : L'apprentissage et la connaissance résident dans la diversité des opinions.
L’acte pédagogique par Philippe Meirieu : VIDEO + CARTE MENTALE Dans cette vidéo, Philippe Meirieu nous présente les trois actes forts qui constituent l’acte pédagogique. Vous trouverez ci-dessous le lien de sa vidéo provenant du site FranceTvEducation mais aussi la carte mentale de son intervention que j’ai réalisé avec le logiciel MindMapper 12 Arena . Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo Résumé en carte mentale : Cliquer sur l’image pour agrandir la carte Bonne consultation Olivier L
AEM - Interactivité, interaction... 1. Interactivité ou interaction ? La situation n’est pas toujours très claire (habituel...). Cela n’empêche pas les spécialistes d’informatique de parler d’interaction homme-machine... 2. On parle d’interactivité pour qualifier la capacité d’un dispositif technique de réagir aux commandes et actions de son utilisateur : ainsi un logiciel pédagogique sera (en général) plus interactif que la télécommande de votre téléviseur par exemple. 3. On distingue, en général, deux grands types d’interactivité lorsque l’on analyse des logiciels pédagogiques : l’interactivité fonctionnelle ou machinique et l’interactivité intentionnelle ou mentale. 3.1. C’est celle qui vous permet de vous déplacer avec une grande liberté dans un hypertexte, elle concerne la facilité d’usage, de saisie, la flexibilité pour réagir aux commandes de l’utilisateur. 3.2. Par ce type d’interactivité les concepteurs du produit font "sentir leur présence" à l’utilisateur. 4. L’ouvrage de F.
Le connectivisme ou l’apprentissage 2.0 - Sydologie La progression constante des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne modifie notre façon d’apprendre. C’est pour prendre en compte ces changements que George Siemens et Stephen Downes ont élaboré en 2005 une nouvelle théorie de l’apprentissage, le «connectivisme ». Pour les connectivistes, l’apprentissage n’est plus limité à une activité individuelle et interne. On apprend désormais également par le biais de toutes les interactions permises par les réseaux. Le fait d’être connecté en permanence nous permet de développer constamment de nouvelles connaissances : en réagissant sur Twitter, en visionnant des vidéos, en participant à un forum, en lisant un blog, etc. Plus précisément, la théorie du connectivisme repose sur plusieurs principes : Le savoir réside dans la diversité des opinions et des ressources. De plus en plus de formateurs et d’enseignants expérimentent des pratiques d’apprentissage répondant aux principes connectivistes. Source image
LES METHODES PEDAGOGIQUES Accompagner : de la prescription à l'activité La prescription "d'accompagnement" peut être interrogée, car en partie impensée. Quelles sont les visées de l'accompagnement ? Quelles activités recouvrent l'accompagnement lorsqu'on est formateur, pilote, directeur, coordonnateur ? Comment passe-t-on d'un accompagnement individuel à l'accompagnement d'un collectif ? « Accompagner » dans les textes Du point de vue du prescrit De nombreux textes citent explicitement l'accompagnement comme une dimension du travail des pilotes et des formateurs. Les termes « accompagner » ou « accompagnement » utilisés au fil de ces textes se rattachent à des logiques diverses : former, aider, tutorer, conseiller, suivre, étayer, évaluer et même piloter. A la lecture des textes, force est de donc constater que ce prescrit peut concerner divers métiers : les pilotes (principal, inspecteur), les formateurs mais aussi parfois les directeurs et les coordonnateurs. Des tentatives de définition Une analyse sémantique de l'accompagnement a été élaborée par M. R.