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Observatoire des inégalités

Observatoire des inégalités
12 janvier 2010 - Depuis sa création, une des principales missions du ministère français de la culture est de promouvoir un meilleur accès à la culture. Selon Olivier Donnat, sociologue et auteur du rapport sur les pratiques culturelles des Français, cet objectif de démocratisation a été peu à peu oublié sans que celui-ci soit atteint. Article extrait de Culture et société : un lien à reconstruire, sous la direction de Jean-Pierre Saez, Editions de l’Attribut, 2008. Le ministère français des affaires culturelles, quand il fut créé en 1959, s’est vu confier comme principale mission de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France », ce qui plaçait d’emblée la question du public au cœur de la politique culturelle. Je pense au contraire que la « question du public » reste pleinement d’actualité. Oublier ou refonder l’exigence démocratique ? Dès lors, l’alternative est claire. En finir « vraiment » avec la démocratisation

Jean Caune : La politique culturelle initiée par Malraux. Une certaine idée de l’art. Jean Caune a Malraux aimait à dire qu’il était en art comme d’autres sont « en religion » (Mossuz-Lavau, 1987). Cette posture n’était pas seulement une métaphore. L’art a tenu une place immense dans la vie de Malraux. La conception de l’art de Malraux sera le fondement de sa politique culturelle, dans la mesure où la culture n’est pour lui rien d’autre qu’une rencontre vivante avec l’art. Une conception de l’art. La pensée de Malraux sur l’art ne se trouve pas seulement dans les ouvrages consacrés à l’art, en particulier Le Musée Imaginaire (1947) et les Voix du silence , dont le Musée Imaginaire forme la première partie (1951). Le langage éphémère de l’art. Pour Malraux, l’œuvre d’art, comme la civilisation, est mortelle : Parce que l’art est éphémère, il faut redonner à l’œuvre sa voix, la rendre à nouveau présente. La métamorphose de l’art. Une esthétique kantienne. L’art comme métaphysique : une conception romantique. L’art comme anti-destin. Résumé

Google rend-il stupide ? – acte 2 Dans mon précédent article, je m’interrogeais : faut-il prendre au sérieux le cri de guerre lancé par Nicholas Carr dans The Atlantic (juillet/août 2008) : « Google rend-il stupide ? » En effet, si les intellectuels et les diplômés sont les premiers utilisateurs du Web, l’univers du papier leur demeure très familier. Mais qu’en est-il des autres catégories sociales ? Les 15-25 ans – et pas que les diplômés ! – se sont pris eux aussi d’un engouement pour le Web. Ce centrage sur le Web occasionne-il un repli sur la sphère domestique ? Fréquentent-ils moins l’imprimé ou les équipements culturels ? En revanche, en offrant un vaste espace de socialisation, le Web accompagne de manière originale le déroulement de l’adolescence. À une époque où le temps de la jeunesse s’étire sur de longues années, souvent marquées par de l’indétermination, cette opportunité d’échanges et d’expériences a valeur sociale. Internet rend-il stupide ? © Telos.

Politique culturelle française Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La politique culturelle française regroupe les actions gouvernementales, administratives et territoriales, orientées vers un enjeu culturel. Le constat d'une exception française[modifier | modifier le code] Siège du Ministère de la Culture, au Palais-Royal, symbole du volontarisme culturel de l'État Selon Jean-Michel Djian, « la politique culturelle est une invention française », née « d'une préoccupation constante des pouvoirs monarchiques, impériaux ou républicains de s'accaparer, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et par extension d'encourager ce qui le deviendra »[1]. La politique culturelle française se distingue en effet par sa longue histoire, la forte présence de l'État, et la continuité des institutions au fil des siècles. « Ni la volonté politique, ni les moyens financiers, ni l'armature administrative », souligne Jacques Rigaud, n'atteignent un tel niveau dans aucun autre pays[2].

Evaluation de l'application et de l'impact de la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions : Rapport de synth 1.1 LES EFFORTS DE L’EDUCATION NATIONALE POUR ROMPRE LES LIENS ENTRE L’EXCLUSION SOCIALE ET L’EXCLUSION SCOLAIRE N’OBTIENNENT PAS ENCORE DES RÉSULTATS SUFFISAMENT TANGIBLES 1.1.1 Les dispositions de la loi d’orientation de 1998, modestes pour le secteur de l’éducation, n’ont été que très partiellement appliquées 1.1.2 La contribution de l’Education nationale à la lutte contre l’exclusion ne se mesure pas cependant à l’aune de l’application de cette seule loi 1.1.2.1 Bien qu’appréciées par la communauté éducative, les politiques de discrimination de moyens atteignent des résultats très incertains 1.1.2.2 Diversifié dans ses objectifs et ses publics, l’accompagnement à la scolarité n’est pas assez centré sur le soutien aux apprentissages des savoirs de base pour les élèves défavorisés 1.1.2.3 Les conditions de vie des enfants pauvres pèsent sur le déroulement de leur scolarité malgré les aides financières développées

Conseil - Mission d'étude en vue de la création d’une plateforme des politiques culturelles brésilienne Historique général de la mission : Cette mission confiée à l’OPC, a été impulsée par l’Ambassade de France et les postes au Brésil (en particulier Rio de Janeiro) comme proposition pour la composante culturelle de l’accord de partenariat stratégique entre la France et le Brésil en 2010. Elle fait suite à une mission similaire en Chine. Le choix de confier cette mission à l’OPC, s’est appuyé sur les nombreuses demandes de partenaires brésiliens concernant des outils d’évaluation et de formation dans le domaine culturel. Ces demandes ont fait suite au succès des stages « Courants du monde », mise en œuvre à l’OPC et organisés par le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Objectifs de la mission : Méthode : Une série d’enquêtes de terrain ont été conduites. Les évaluateurs ont essentiellement travaillé à partir d’entretiens et d’observations de terrain. Rapport : Suites de la mission :

13. L’art a-t-il des comptes à rendre ? Deux rencontres professionnelles à Aurillac (août 2010 « Culturel » et « artistique » : le malentendu Quand le culturel prend le pas sur l’artistique Jeudi 19 août « Culturel » et « artistique » sont deux notions que l’on tente de conjuguer mais qui souvent s’accordent mal. Souvent employés indifféremment, ces termes sont pourtant révélateurs de conceptions différentes. Les attentes vis-à-vis des compagnies ne se focalisent-elles pas de plus en plus sur l’action culturelle ou le volet social, au détriment de la dimension artistique du projet ? La place croissante de la médiation dans ces projets est-elle le signe de l’institutionnalisation des arts de la rue ? Cette rencontre se veut une confrontation de points de vue, un débat d’idées pour tenter de dénouer un malentendu qui perdure. Médiation et arts de la rue : l’autre malentendu Quelle médiation des œuvres et du processus de création ?

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