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Le transhumanisme n'est pas un humanisme

Le transhumanisme n'est pas un humanisme
FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion du 1er colloque international sur le transhumanisme en France, Théophane le Méné s'interroge sur les dérives de la volonté humaine de toute-puissance. Théophane Le Méné est journaliste. Il écrit pour Causeur et FigaroVox. C'est aujourd'hui que s'ouvre 1er colloque international sur le transhumanisme en France, sous la houlette de l'Association Française Transhumaniste. Il aura pour but de réfléchir aux multiples façons par lesquelles les progressions technologiques peuvent permettre une «augmentation humaine» en même temps qu'elles serviront la justice sociale. Loin de se vouloir un témoignage attentif, alerté et lucide du possible devenir du genre humain, cette rencontre entend exposer l'avènement d'un nouveau type d'humanité - sans jamais acter une contradiction évidente: celle, précisément, de la modernité contre elle-même - où ce n'est plus l'erreur qui est humaine mais l'humain qui est une erreur. Ce qui fait rêver les uns fait redouter les autres.

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/11/20/31003-20141120ARTFIG00268-le-transhumanisme-n-est-pas-un-humanisme.php

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Transhumanisme : en route vers l'Homme augmenté Bienvenue dans votre futur. Un futur proche, très proche. Que vous avez le pouvoir de façonner... ou de laisser entre d’autres mains. Voici le premier billet d’une série consacrée à un courant de pensée technophile qui a déjà beaucoup fait parler de lui, j’ai nommé le transhumanisme. Vous connaissez sûrement les mythes de la pierre philosophale, de la fontaine de Jouvence, du Saint Graal, de Prométhée, d’Icare. Nous avons, de tous temps, rêvé de nous améliorer. Le transhumanisme: ce qui est possible n’est pas toujours souhaitable Sommaire Qu’est que le transhumanisme ? Passage de l’homme au posthumain. État de l’art : aujourd’hui ou en est on ?

Trans-, Posthumanisme… Et l’humain dans tout ça ? Rendez-vous avec l’auteur de Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018) le philosophe et mathématicien Olivier Rey, chargé de recherche à l’Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS), professeur à Paris 1. Après Une question de taille (Stock, 2014), où il interroge, dans le sillage d’Ivan Illich, l’ignorance de la juste mesure dans les sociétés contemporaines, et Quand le monde s’est fait nombre en 2016, une critique de la raison statistique, il revient aujourd’hui agacé par les promesses exorbitantes dont est investi le progrès. A ses côtés Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’Université de Louvain en Belgique, membre de Louvain Bionics, centre de recherche en robotique médicale de la même université.

Immortalité, transhumanisme : pourquoi l'intelligence artificielle est un rêve affligeant Le robot italien iCub, qui aide les chercheurs dans le domaine de l'intelligence artificielle, à Lyon, le 19 mars 2013 (L.CIPRIANI/SIPA). Ils rêvent d’un monde où l’humain, trop humain, serait supplanté par sa magnifique création, l’ordinateur... Exit la responsabilité individuelle, la machine aurait le dernier mot. Pour autant, ce courant de pensée à de quoi inquiéter. Durant de nombreuses années, l'intelligence artificielle (IA) s'est contentée d'être ce qu'elle est : une technologie.

Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé Credit : sous licence CC, par Kosmur. Deuxième étape de notre voyage dans l’univers du transhumanisme. Après vous avoir présenté ce mouvement qui entrevoit un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances, voici venu le moment de vous prouver que le transhumanisme n’est pas qu’une philosophie, mais est aussi (déjà) une réalité. Car les transhumanistes s’appuient davantage sur les avancées techniques, que sur la science-fiction. Au premier plan, les progrès de la science liés à la médecine. Parce qu’avant d’imaginer un Homme augmenté, les scientifiques, les chercheurs, se concentrent d’abord sur ceux qui ont besoin d’être “réparés”...

Marie-Amélie Le Fur : « Le transhumanisme me fait peur » La championne paralympique met en garde contre la tentation de trop vouloir instrumentaliser le corps. En marge du colloque qu’organisent « le Monde » et l’agglomération de Thau, le 18 novembre à Balaruc-les-Bains dans l’Hérault. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Jean-Pierre Gonguet Depuis ses premiers Jeux paralympiques en 2008, elle a conquis 8 médailles olympiques, dont 3 d’or (au 100 m, 400 m et en longueur).

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