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Femmes La guerre de 14-18 Expo BNF

Femmes La guerre de 14-18 Expo BNF
Contrairement à ce qui est généralement admis, l’émancipation féminine en France ne commence pas pendant la Première Guerre mondiale. Certes, les images de femmes participant à l’effort de guerre, en travaillant à des métiers alors exclusivement réservés aux hommes ou en soignant les soldats, ont induit ce constat ; de plus, au lendemain de la Première guerre mondiale, la population française a un nouveau visage, plus féminin, avec 1 103 femmes pour 1 000 hommes en 1921, et les nouvelles responsabilités de chef de famille des veuves de guerre ou l’abandon du corset et la mode à la garçonne de l’après-guerre ont renforcé cette idée de libéralisation de la condition féminine. Mais c’est oublier le taux d’activité féminin avant la Grande Guerre, qui représente déjà, en 1906, 37 % de la population active. Related:  femmes

Le travail des femmes dans les Archives de la Planète d'Albert Kahn A partir de 1917, une importante collection d’autochromes et films sur les conséquences de la guerre à l’arrière, notamment à Paris, est constituée par les opérateurs des Archives de la Planète. L’indication « à classer dans la collection Paris pendant la guerre » que l’on retrouve à plusieurs reprises dans les carnets de tournage qui nous sont parvenus, témoigne d’une volonté d’enquête systématique et méthodique. Les impacts de la guerre sur la société sont multiples : temporaires ou définitifs, ils bouleversent les modes de vie établis. Le rôle des femmes dans la société est, pour un temps, transformé. Au début du conflit que l’on pensait court, c’est d’abord aux travaux agricoles que les femmes relayent les hommes partis au front. Dès le 7 août 1914, afin de faire face à la nécessité de nourrir le pays, René Viviani, alors président du Conseil, lance un appel aux agricultrices, les incitant à remplacer « sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille ».

21 avril 1944 : le droit de vote accordé aux femmes "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions de l'homme." Grâce à cette ordonnance signée le 21 avril 1944, le général De Gaulle a élargi le droit de vote aux femmes. Un an plus tard, le 29 avril 1945, les femmes ont pu voter pour la première fois lors des élections municipales. En janvier 1993, dans un documentaire diffusé dans l'émission L'histoire en direct, Patrice Gélinet retraçait l'histoire de cette lutte ardue, des projets de loi rejetés au Sénat jusqu'à l'émotion du premier vote en 1945. Écouter 59 min Le premier vote des Françaises : 29 avril 1945 Durée : 59'06 • Archive INA - Radio France • Un documentaire de Patrice Gélinet et Christine Bernard-Sugy • Avec : Gilberte Brossolette (Femme politique), Marie-Claude Vaillant-Couturier (femme politique) ; Geneviève de Gaulle Anthonioz (historienne) ; Françoise Giroud (ancienne ministre) ; René Brouillet (historien) ; Yvonne Dornès (féministe) ; Soeur Marie-Thérèse Une longue lutte Liens

Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur Un siècle et demi avant l'écriture du Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir, une femme, Olympe de Gouges, avait voulu trancher l'hydre de la misogynie, ce frein entravant l'évolution des sociétés. Malheureusement, c'est sa tête à elle qui roula sur l'échafaud de la Terreur en 1793. Victime de son sexe, victime de ses idées trop humanistes, trop révolutionnaires pour la Révolution elle-même, victime aussi de son origine de classe. Son corps, lui, se retrouva à la fosse commune : son fils, Pierre Aubry, l'ayant reniée pour sauver sa propre tête du « rasoir national ». Destin transgressif Comme l'histoire est assez ingrate avec certains de ses « grands hommes », la pionnière Olympe de Gouges a dû subir une injustice supplémentaire : celle qui osa écrire, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, acte fondateur d'un féminisme qui ignorait encore son nom, fut reléguée aux oubliettes par... les féministes. Mais, avec Olympe de Gouges, c'est une tout autre histoire.

Vidéo Ina Jalons La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Contexte historique Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes? Éclairage média L'infirmière tout d'abord permet de rappeler que les femmes jouent aussi un rôle important au sein des armées, en apportant leur aide aux blessés et malades. Les reportages de la Première Guerre mondiale ne sont pas datés avec précision.

Histoire de la Révolution française (1/5) : Olympe de Gouges, une femme du XXI ème siècle... 1ère diffusion 17/09/2013 Née à Montauban en 1748, Marie Gouze, veuve à 20 ans, quitte son Quercy natale pour rejoindre la capitale avec son fils. Elle parvient peu à peu à fréquenter la société artistique et intellectuelle du Paris des Lumières. Sa passion est le théâtre et elle va bientôt s’y consacrer entièrement à une époque où la scène est un moyen pour intervenir dans le débat public. Peu soucieuse de rester discrète alors que son statut de femme l’exige, elle écrit également en 1791, sa *Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne * qui obtient peu d’écho mais préfigure la pensée féministe moderne. Aujourd’hui, cette oubliée de l’histoire guillotinée pour ses idées est considérée comme une humaniste visionnaire.

1791 : DECLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE DéCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNEFrance septembre 1791 De son vrai nom Marie Gouze, née en 1748 à Montauban, dans une famille de bourgeois drapiers, Olympe de Gouges affirmera être la fille illégitime du noble et poète Lefranc de Pompignan. Veuve d’un riche négociant, elle s’installe à Paris où elle mène une vie de femme libre et courtisée et se consacre à la littérature, publiant notamment plusieurs pièces et romans qui prennent parti contre l’esclavage, ainsi que, de 1788 à 1793, une soixantaine de pamphlets politiques dont l’un, intitulé Remarques patriotiques, contient un programme économique et social. Extraits Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent à être constituées en Assemblée nationale. Article 1 La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Article 2 Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l’homme.

Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 14-18. 2/ Les « munitionnettes » Elles ne sont pas toutes à Biarritz ou à Deauville. in J.

Ces 7 femmes incroyables ont marqué l'histoire des sciences Encore aujourd'hui, il n'existe pas un livre de français ou d'histoire où il n'est question de Voltaire, éminent philosophe des Lumières et de son combat pour la tolérance et la liberté de pensée. C'est pourtant de sa maîtresse, Émilie du Châtelet, illustre et pourtant inconnue mathématicienne, qu'on a décidé de vous parler. Née à Paris en 1706 dans une famille noble et cultivée, Émilie reçoit de son père une éducation "de garçon". Mais l'étude minutieuse des mathématiques, des langues – elle en lit couramment quatre – et de la philosophie ne l'empêchent certainement pas d'apprécier les frivolités de la Cour, où elle fait une entrée fracassante à 16 ans. Mariée deux ans plus tard au marquis du Châtelet, Émilie s'éprend en 1735 de Voltaire, qui a mainte fois admis être bluffé par sa supériorité intellectuelle. Brillante, intelligente, Émilie du Châtelet a pourtant un grand défaut : celui d'être une femme.

Etude sur la Révolution et les femmes, Magnard 4e Exposition virtuelle Exposition "La condition féminine au 19e siècle" Au XIXe siècle, la condition féminine semble subir une stagnation, voire une régression, par rapport au siècle précédent. Si les femmes ont participé en nombre à la Révolution de 1789, à celle de 1848, puis à la défense de Paris et de la Commune en 1870-1871, elles n’en ont guère récolté les fruits. Révolutionnaires ou conservateurs, les hommes qui se succèdent au pouvoir sont presque tous d’accord sur un point : la place de la femme est à la maison, pas dans la cité, et encore moins à la tribune d’une assemblée.D’abord laissée à l’initiative familiale et aux religieuses, l’éducation des jeunes filles devient, à la fin du siècle, affaire de l’État et terrain d’affrontement entre l’Église et les tenants de la laïcité. Dans le même temps, on assiste pourtant à l’émergence d’un féminisme partagé entre courant égalitaire - révolutionnaire, suffragiste, revendicatif, voire même libertaire - et courant dualiste, conservateur et catholique, partisan d’une évolution plus que d’une révolution.

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