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B Devauchelle : Faut-il inverser l'enseignement, l'apprentissage ou même l'établissement ?

B Devauchelle : Faut-il inverser l'enseignement, l'apprentissage ou même l'établissement ?
La trainée de poudre des Moocs est actuellement suivie de celle de la classe inversée. Ce qui est étonnant c'est l'écho positif que rencontrent ces idées auprès de la plupart des acteurs de terrain. Car de fait, on observe que beaucoup d'enseignants sont interrogés par ces manières de faire qui, si elles ne sont pas nouvelles en soi (voir plus loin), permettent à certains d'entrer dans une forme de nouveauté (pour soi et non en soi) dans l'action pédagogique accompagnée par le numérique. Quel changement de modèle pédagogique ? Redisons-le d'abord simplement. De quelles inversions parle-t-on ? En proposant l'expression "classe inversée" (flipped classroom - 1990 environ), les promoteurs de ces dispositifs ont su mettre des mots médiatiques sur une réalité plus prosaïque mais qui fondamentalement ne change pas réellement le modèle pédagogique (cf J.Houssaye). Modèle de l'inversion traditionnelle Modèle de l'inversion de l'apprendre Modèle de l'inversion dans la structure de l'établissement

L'école de Julie - Cours en ligne pour Première & Terminale Meirieu : Du bon usage des « innovations » Le numéro spécial de rentrée de la Revue « Sciences humaines » (n° 263) propose un dossier sur le thème « Éduquer au XXIème ». Ce dernier se conclut par un article de Sylvain Marcelli présentant « Huit idées pour réinventer l’école » (1). L’auteur nous prévient qu’il s’agit là, d’ailleurs, plutôt d’ « innovations » que d’ « expérimentations » au sens strict, dans la mesure où c’est bien leur caractère inventif plutôt que l’évaluation de leurs effets positifs sur les progrès des élèves et la cohérence de l’école qui est mise en avant (2)… Loin de moi, pourtant, de suspecter a priori les innovateurs. Je fais, tout au contraire, partie de ceux qui s’agacent particulièrement de voir ces innovateurs faire l’objet d’une sorte de quête inquisitoriale de « résultats » alors qu’à côté, les pratiques ordinaires se reproduisent à l’identique dans une bienveillante indifférence. De la non-directivité en maternelle ? L’œuf de Christophe Colomb ? Philippe Meirieu Notes : (1) pages 50 à 53.

Vers la pédagogie inversée (mis à jour le 13/04/13) L’autre jour, au cours d’un dîner, une amie m’a demandé ce que je pensais de la pédagogie inversée. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec l’approche actionnelle telle que je la préconise dans mes ateliers. Pourtant, j’avais l’impression qu’il y avait beaucoup d’autres choses derrière ce concept. J’ai donc eu envie de creuser un peu plus cette idée que je maitrisais mal : j’ai trouvé une somme de documents passionnants sur la question que j’ai mantenant envie partager avec les lecteurs de ce blog. Samuel Bernard explique la classe inversée Pédagogie inversée On parle de pédagogie (ou classe) inversée parce qu’on veut changer ou plutôt inverser (to flip) les paramètres habituelles de la classe basés sur la taxonomie_bloom. Si vous cherchez des références en anglais, tapez flip teaching ou flipped classroom et vous trouverez une quantité de sites qui en parle et vous montre comment cela fonctionne. Salman Khan à 60 minutes de CBS News (sept. 2012) Témoignages de profs J'aime :

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