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Internet et la musique : Quel est l'impact d'internet sur l'industrie musicale ? (REPORTAGE)

Internet et la musique : Quel est l'impact d'internet sur l'industrie musicale ? (REPORTAGE)
Rappelez-vous, il y quelques années encore, on découvrait de nouveaux artistes via des émissions de télé-crochet comme La Nouvelle Star, Popstar ou encore Star Academy. Le public pouvait en entendre parler également grâce à la radio ou lors de petits concerts organisés. Eh bien, aux oubliettes ces méthodes "anciennes", une nouvelle ère est arrivée, celle du web ! Plus d'actu sur Le grand reportageInternet et la musique : Les stars américaines devenues célèbres grâce au web ! Prenons l’exemple de My Major Company, c’est un label musical communautaire permettant aux internautes de financer leurs artistes "coups de cœurs" découverts sur le site, en "misant" sur eux. Laurent Bonnet, directeur marketing chez My Major Company Label, nous a fait le plaisir de nous donner son avis et de partager son expérience en acceptant d’intervenir dans le cadre de notre reportage.

Chiffres clés : le marché français de la musique sur Internet physique Laisse-moi streamer... - Le marché global de la musique en France a cessé de reculer depuis désormais trois ans. 2016 fut ainsi l'année de la rupture pour cette industrie. En 2018, la croissance (1,8%) a cependant marqué le pas par rapport aux deux années précédentes (+5.4 % en 2016 et +3,9% en 2017). Le marché total de la musique atteint désormais 735 millions d’euros. « Si la hausse est modeste, ce résultat reste évidemment une bonne nouvelle pour le secteur de la production musicale. Et comme le relève le syndicat, le ressort de cette croissance est cette année encore le streaming, dont la progression (+26%) permet de compenser la baisse d’autres segments de marché. Télécha… Stream… Le streaming payant grimpe toujours - Au commencement de la musique numérique était le téléchargement. En 2008, les ventes physiques représentaient encore 83% des revenus de la musique. « La montée en puissance des consommateurs payants est donc l’un des principaux enjeux de l’industrie. Abos audio

Internet, ce qui pouvait arriver de mieux à la musique Autoproduction, autopromotion, financement participatif ou streaming légal... Petit tour des solutions numériques des musiciens contre le piratage. Fin février, la Hadopi a présenté son rapport (PDF) sur la lutte « contre le streaming et le téléchargement direct de contenus illicites ». Soyons clairs, le piratage reste une pratique nuisible à l’industrie culturelle et n’est certainement pas innocent dans la chute vertigineuse des ventes de CD (moins 50% sur une décennie). Le physique est mort, vive le dématérialisé ! La crise du CD ruine-t-elle vraiment les artistes ? « Dans nos études, il apparaît que le revenu moyen des sociétaires de la Sacem a baissé de 23% en euro constant en sept ans. Effectivement, les revenus collectés par la Sacem ne cessent de chuter depuis des années. L’effet « sampling » Télécharger, diversifier, acheter Valentin Stip illustre parfaitement cet effet « sampling » (échantillonnage). L’autoproduction « Un Mac, un ampli, 1 500 euros et on peut s’en sortir »

Finalement, Internet a-t-il tué l'industrie de la musique Ce billet a été rédigé par Elaine Sirois et Annick de Vries dans le cadre du cours Économie du document. L'année 2011 marque un point tournant pour l'industrie de la musique dans le monde. Selon l'International Federation of the Phonographic Industry (IFPI), dans plusieurs pays les lois anti-piratages commencent à faire leur effet sur le comportement des internautes et sur les ventes. Par exemple en France, la loi Hadopi permet d'envoyer des notices aux usagers qui utilisent des services d'échanges de fichiers en ligne (peer-to-peer ou P2P). En effet, grâce à cette loi, plus de 700,000 notices ont été envoyées aux usagers1. La firme Nielsen, pour le compte de l’IFPI a constaté que l’utilisation des réseaux P2P non-autorisés a diminué de 26 % depuis octobre 20101, correspondant avec le début de l’envoi des notices. D’autres mesures concernent la collaboration avec les ISP (Internet Sercice Providers). Des ventes en ligne en force La vente de musique en ligne commence à rapporter. 1.

KickStarter, Ulule, MyMajorCompany... gros plan sur le financement participatif Le guide du crowdfunding (financement participatif) pour les artistes Une synthèse d’informations en français pour financer un projet artistique en utilisant un financement participatif (crowdfunding). C’est quoi le crowdfunding ? Le “crowdfunding“, littéralement le “financement par la foule », est une approche de financement participatif de projets qui consiste à collecter de petites sommes auprès d’un grand nombre de personnes pour financer un projet. La multiplication des petites sommes collectées permet à des porteurs de projets de réunir des fonds qu’ils n’auraient pas pu obtenir via des sources de financement classiques et ce sans intermédiaires. C’est une approche particulièrement interessant pour les projets créatifs et artistiques. Depuis 2009, Kickstarter, le leader anglophone du crowdfunding a permis de financer plus de 20 000 projets ! Comme le rappelle Virginie, il ne faut pas confondre le crowdfunding avec un label participatif, comme MyMajorCompany par exemple. Le porteur reste le seul détenteur de son projet. Démarrer un projet en crowdfunding

Le financement participatif est un outil à part entière, pas une tendance ! Des institutions et des acteurs de la culture ont désormais recours au financement participatif, le "crowdfunding". Son développement coïncidant avec la baisse des financements publics de la culture et du mécénat d’entreprise, on pourrait aisément considérer qu’il s’agit d’une tentative désespérée pour préserver ce qui peut l’être. Bien au contraire, le financement participatif est tout sauf une nouvelle forme de charité. En fait, le modèle économique de la culture est menacé depuis longtemps (ou en mutation, diront d’autres) et il ne faut pas faire mine de découvrir les très grandes disparités entre ceux qui parviennent à tirer leur épingle du jeu (que penser en effet du budget de fonctionnement de l’association de préfiguration de la Philharmonique de Paris qui passe de 170 millions à 386,5 millions d’euros selon un récent rapport du Sénat ?) Le financement participatif fait partie de ces « nouveaux leviers ».

Le financement participatif, une réalité en plein épanouissement En ces temps économiques incertains, chacun essaie le plus possible d'économiser. Pendant ce temps, pourtant, des internautes investissent des millions de dollars sur la Toile pour des projets culturels originaux ou des entreprises qui démarrent. En fait, depuis 2010, les Français ont déboursé 6 millions d'euros pour environ 15 000 projets. Aux États-Unis, uniquement en 2011, c'est 1,15 milliard d'euros. Bienvenue dans l'univers du financement participatif, plus connu sous son nom anglais de crowdfunding. Des investissements donnant-donnant Comment fonctionne le financement participatif? L'idée du financement d'oeuvres artistiques par des particuliers n'est pas récente. Le phénomène est notamment très populaire dans le domaine du jeu vidéo. Mais évidemment, rien ne garantit le succès sur ces plateformes. Des contraintes juridiques Le crowdfunding est jeune. Mais ce modèle peut-il tenir? Le crowdfunding est un tout jeune mouvement. Illustration : Spencer Finnley via photopin cc

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