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Les MOOC, une révolution pédagogique ?

Les MOOC, une révolution pédagogique ?
Ca y est, c’est le grand jour. La deuxième édition du MOOC « Monter un MOOC de A à Z » commence aujourd’hui 14h, et pour célébrer cet événement, je propose de lancer le premier débat : « Les MOOC sont-ils une révolution pédagogique ? » Ah, cette sempiternelle question qui revient toujours sur le tapis à un moment ou un autre … Et si l’on commençait par remplacer le terme « MOOC » par « cours » (si l’on considère le MOOC en tant que dispositif de formation), ou par « papier » (si on prend le MOOC comme un média ou comme une technologie), qu’est-ce que cela donne ? Que l’on considère le MOOC comme un dispositif de formation ou comme un média, il est clair qu’il ne porte pas en soi une innovation pédagogique. La digitalisation a pour corrollaire l’accessibilité, pas l’innovation. Elargissons un peu le débat (et je remets au passage ma casquette de défenseur de l’usage des technologies dans l’éducation) : le numérique permettra-t-il une révolution pédagogique ? Merci Capitaine Obvious.

MOOC : la question des systèmes de réputation Aujourd’hui, on continue notre série d’analyse d’articles de recherche. Je vous en ai sélectionné un petit sur la question des forums de MOOC, et en particulier sur le problème des systèmes de réputation. Vous savez, ces badges qu’on gagne en répondant aux posts des gens, en recevant des votes pour ses réponses, etc. Un principe popularisé entre autres par des sites comme Stackoverflow (spécialisé dans l’apprentissage de la programmation). Eh bien, l’équipe du CS.169.1x (Engineering Software As A Service) nous a encore pondu une petite expérience qui ne paie pas de mine. Le papier s’appelle Should your MOOC use a reputation system ?. Comme d’habitude, ils coupent la population du MOOC en deux - c’est le principe de l’A/B testing - et chacun a le droit à des versions légèrement différentes de la formation. Résultat classique s’il en est, les gens qui utilisent plus les forums ont des meilleurs notes et abandonnent moins que les autres. Un dernier mot sur les systèmes de réputation.

Quel impact des MOOC sur les pratiques pédagogiques des enseignants ? Le MIT a été le premier à suggérer (Seaton et al., 2015), données à l’appui, que la réutilisation des ressources du MOOC dans un contexte de formation était un phénomène probablement fréquent. Dans son étude sur les utilisateurs du cours d’électronique 6.002X, 40% des répondants au questionnaire étaient des enseignants ou formateurs. Ce résultat m’a poussé à approfondir mes enquêtes sur les professions exercées par les inscrits, et il m’est apparu que les enseignants ne représentaient un contingent important que dans certains cas précis, en général lorsque la thématique du cours est en lien avec l’éducation et la formation. Cela ne nous dit pas ce qu’ils en font. Quelques réflexions sur ce sujet. La première question qui se pose face aux résultats de Seaton et al. est celle de l’évolution des pratiques des enseignants vis-à-vis de l’usage des ressources éducatives libres. Voilà, je laisse ça comme ça.

Différents types de MOOCs Le terme MOOC : Massive Online Open Course, ou cours ouvert massivement multi-apprenants, a été proposé en 2008 et popularisé par quelques universités américaines l’année dernière. La première caractéristique de ces cours est qu’ils sont ouverts à tous, chacun pouvant s’inscrire à son gré. La deuxième dimension est que le nombre d’inscrits fait que les échanges entre participants (on parle aussi de pairs) sont encouragés, voire deviennent la forme primaire de l’apprentissage, ou de l’accompagnement. On assiste donc bien à un phénomène nouveau coté cours en ligne : des cours ouverts, non limités en nombre de participants (et c’est sans doute la caractéristique la plus innovante), et dont certains regroupent effectivement un grand nombre de participants. Par contre, entre le premier MOOC de 2008 (CCK08) et le premier cours proposé par le MIT dans le cadre de son initiative commune avec Harvard, l’approche est visiblement différente. Il y a la question de la certification. J'aime :

Guide du MOOC/Histoire Un livre de Wikilivres. Si vous voulez vous documenter sur le sujet des MOOC ou du Connectivisme, vous pouvez consulter la page de références de ce guide. Après ce premier cours CCK plusieurs autres cours suivis: CCK09, PLENK2010, CCK11, LAK11 ... mais comme pour toutes les grandes choses, ces cours ne sont pas apparues du jour au lendemain. 2 films proposés par Dave Cormier (en anglais) décrivent ce que sont les MOOC et comment ils fonctionnent. Une typologie des MOOC Autrefois nous n’avions que les cMOOC et les xMOOC, et déjà alors cette distinction était source de débats interminables. Désormais il semblerait qu’un nouveau type de MOOC apparaît chaque semaine: rMOOC, pMOOC, iMOOC, sMOOC, tMOOC et j’en passe. Comment se retrouver dans cette jungle d’acronymes dont les français sont si friands? Plutôt que de décortiquer tous les sigles que la Toile invente chaque semaine, nous allons proposer une ou plutôt des typologies adaptées à différents usages. Dans l’article précédent, nous avions proposé une grille de lecture pour décrire l’anatomie d’un MOOC, et avions identifié cinq axes principaux: l’objectif pédagogique, le public visé, le type de ressources pédagogiques, les activités proposées, et le degré de contrainte. La seconde possibilité est le cours spécialisé nécessitant peu de pré-requis. La dernière possibilité est le cours spécialisé nécessitant de nombreux pré-requis. cMOOC libre: l’exemple d’Itypa

Revue sticef.org Matthieu Cisel (STEF, Cachan), Éric Bruillard (STEF, Cachan) 1. Introduction Le succès des MOOC, ou Massive Online Open Courses, est probablement l’évènement le plus marquant de l’année 2012 dans le monde de l'enseignement supérieur en ligne, le New York Times allant jusqu'à qualifier l'année 2012 "The Year of the MOOC"1. De nombreuses universités, menées par les prestigieux établissements de la Ivy League comme Stanford, Harvard et le MIT organisent gratuitement en ligne depuis le début de l’année 2012 des cours sur des thèmes aussi variés que la cryptographie, la biologie ou la philosophie. La question de la définition du terme MOOC est un sujet épineux : le terme est souvent employé pour désigner les plates-formes, c'est à dire les sites qui accueillent les cours2, mais il est surtout employé pour désigner les cours eux-mêmes. 2. 2.1. 2.1.1. 2.2. Plusieurs tentatives infructueuses présentant des similitudes avec le mouvement actuel ont été lancées dans le courant des années 2000. 3.

Anatomie d’un MOOC Typologie des MOOC dans le livre blanc d’Unow On divise traditionnellement les MOOC en deux types: d’une part les cMOOC, ou MOOC connectivistes, basés sur les interactions entre participants, et d’autre part les xMOOC, basés sur une pédagogie transmissive plus traditionnelle. Cependant, avec la diversification des pédagogies, la distinction xMOOC vs. cMOOC est devenue dans une large mesure obsolète. La première étape consiste à trouver des axes de description aussi peu corrélés que possible. l’objectif du coursle niveau de pré-requis nécessairele type de ressources utiliséesle type d’activité proposéesle degré de contrainte 1. Comme nous l’avions évoqué dans le billet Pourquoi faire des MOOC ? 2. Les MOOC sont par nature ouverts à tous les internautes, et gratuits dans une large mesure. 3. Le format le plus fréquemment utilisé au sein des MOOC de Coursera est la vidéo, le texte étant une alternative possible mais rarement utilisée seule. 4. 5.

Les MOOC : une innovation à analyser 1Le phénomène des MOOC tel qu’il a émergé au cours de ces cinq dernières années mérite toute l’attention de la communauté universitaire : des décideurs, des enseignants, des étudiants et des chercheurs. Dans cette contribution, je tenterai de présenter les questions et enjeux qui m’apparaissent essentiels. Cependant, avant toute chose, je voudrais m’associer aux avertissements de J. Daniel (2012) : il s’agit d’un phénomène récent, l’acronyme MOOC renvoie à des pratiques pédagogiques très différentes (du xMOOC transmissif au cMOOC connectiviste) ; il existe encore très peu de recherches sérieuses sur le sujet et les sources disponibles renvoient souvent à des blogs et à des articles de presse. 2Si l’on se réfère aux auteurs (Cisel & Bruillard, 2012 ; Grover et al., 2012), l’émergence des Massive Online Open Courses a atteint son apogée en 2012 et son déploiement sous des formes diverses est loin d’être terminé (Daniel, 2012). À quels besoins répond-on ? Quelle est son acceptabilité ?

MOOC: quelle stratégie pour les établissements ? Les établissements d’enseignement supérieur sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure des MOOC, et se posent la question de la stratégie à adopter. Compte tenu des moyens limités dont ils disposent, il faut faire des choix. Vaut-il mieux commencer par des cours généralistes pour attirer les internautes, ou se concentrer sur ses spécialités ? Mettre en avant ses stars, ou préférer des professeurs moins renommés mais enseignant des matières plus demandées ? Retour sur les stratégies des uns et des autres. S’adresser au public le plus large possible en offrant des cours avec peu de pré-requis, c’est la stratégie qui domine pour le moment au sein des établissements américains, il n’y qu’à regarder les cours proposés. L’objectif sous-jacent est de gagner une base d’utilisateurs aussi vaste que possible, puis d’offrir des cours de niveau plus élevé en se basant sur le succès des précédents.

MOOC, COOC: La formation professionnelle à l'ère du digital - Laetitia Pfeiffer - Google Books Un MOOC, kesako? Les MOOC, ou Massive Open Online Courses, ont reçu une attention considérable depuis que des universités comme Stanford, Harvard ou le MIT ont commencé à organiser gratuitement ces cours en ligne fin 2011. En moins d’un an, trois millions d’internautes se sont inscrits à Coursera, la principale plate-forme d’hébergement de MOOC, une croissance quatre fois supérieure à celle de Facebook à ses débuts. Les médias commencent à s’y intéresser, et le phénomène est pris au sérieux par les établissements d’enseignement supérieur, comme par les organismes de formation ou même les grosses entreprises. Du fait de la relative nouveauté du concept, il règne une certaine confusion sur la définition : de nombreux cours ou ressources pédagogiques en ligne sont qualifiés, parfois à tort de MOOC. Le galvaudage de la définition du MOOC à des fins médiatiques tourne parfois au ridicule, avec des « MOOC » de deux heures, alors qu’un cours est censé durer plusieurs semaines voire plusieurs mois. Massive Open

Différences régionales à travers le monde des é... – Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire Résumé Le présent article examine les différences régionales des points de vue de la participation au cours, des profils sociodémographiques, des comportements et des résultats en lien avec la participation à un cours en ligne ouvert et massif (« MOOC »). Nous avons suivi les étudiants d’un cours proposé par l’École des hautes études commerciales (HEC) de Montréal dans leur initiative de MOOC appelée EDUlib. L’analyse a été réalisée à partir des traces laissées sur la plateforme (ressources consultées, nombre de visites, activité dans l’environnement) et des réponses à un questionnaire autorapporté. Nous constatons des différences entre les régions, qui semblent liées aux caractéristiques socioéconomiques de celles-ci. Les résultats laissent suggérer une certaine difficulté à rejoindre ces étudiants. Mots-clés : formation à distance, MOOC, francophonie, engagement Abstract Keywords: distance learning, MOOC, francophonie

Formation en ligne ouverte à tous Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo de Massive Open Online Course (MOOC). Schéma présentant huit concepts-clé d'un MOOC connectiviste, concernant la relation pédagogique (en beige) et le cadre techno-organisationnels et éthiques (en bleu). La dimension collaborative s'appuiera par exemple sur des wikis permettant aux apprenants et enseignants d'améliorer chaque année les ressources et supports pédagogiques à disposition de tous, par exemple sur les grands wikis de la Wikimedia Foundation. Poster anglophone titré « MOOC, every letter is negotiable », (« MOOC, chaque lettre est négociable »), explorant le sens de chaque lettre de l'acronyme MOOC. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Éléments de définition[modifier | modifier le code] Types[modifier | modifier le code] En juillet 2012, une typologie des MOOC a été proposée par Stephen Downes[9] reprise par George Siemens dans un papier[10].

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