Théâtre français au XVIIe siècle - Vikidia « Théâtre français au XVIIe siècle » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Le titre s'écrit « Théâtre français au XVIIe siècle », mais ce navigateur n'a pas pu l'afficher correctement. Le théâtre classique français désigne la période dans l'histoire du théâtre français influencée par le classicisme : il survient en France au XVIIe siècle. Il s'illustre par 3 noms célèbres : Pierre Corneille, Jean Racine et Molière. S'inspirant des arts antiques, il répond aux trois règles strictes, dites règles des trois unités, définies par Nicolas Boileau : « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Le spectacle se déroulait à la Cour ou dans des salles construites spécialement pour ce type de représentation. Principaux auteurs[modifier | modifier le wikicode] Pierre Corneille[modifier | modifier le wikicode] Pierre Corneille était un dramaturge français et poète du XVIIe siècle. Jean Racine[modifier | modifier le wikicode]
Le théâtre au XVIIe siècle La Tragédie Reprenant les théories de la Poétique d’Aristote, très commentée pendant la Renaissance, et à la formulation de la règle des trois unités, la tragédie classique respecte la règle des trois unités. Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l’attention du spectateur pour qu’il se concentre sur l’intrigue pour mieux le toucher et l’édifier : Unité d’action : la pièce ne met en scène qu’une seule action principale. La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Les faits doivent paraître vraisemblables aux spectateurs : il faut qu’ils aient l’illusion d’assister au déroulement d’une histoire réelle. La tragédie doit également respecter la bienséance. Le dénouement est souvent tragique. Les principaux auteurs de tragédies au XVIIe siècle : Jean Racine (1639-1699) – Chroniques de Bérénice, Britannicus, Phèdre Pierre Corneille (1606-1684): liste des œuvres sur Libre Théâtre mais aussi : Balthasar Baro (1600? Alexandre Hardy (1570? La Comédie Brosse ( 15..?
Tragédie et Comédie au XVIIème Siècle La comédie au XVIIème siècle Si le genre comique existe depuis l’Antiquité, la comédie gagne en importance au XVIIème, notamment grâce aux productions à succès de Molière. S’inspirant de l’âge grec, à partir de certaines réécritures, autant que de la commedia dell’arte italienne, le genre offre une vraie diversité de traitement et permet d’aborder les travers de la société contemporaine. Ainsi, si la première fonction de la comédie est de « faire rire », elle a également pour ambition de critiquer certaines des dérives de la société. Les meilleurs professeurs de Français disponibles C'est parti Les sources de la comédie On peut retenir trois sources principales pour la comédie : la comédie antique (grecque et latine) la farce médiévale la commedia dell’arte (apparue au XVIème siècle en Italie). L’Antiquité La comédie antique, comme la tragédie, aurait une origine religieuse, à savoir les fêtes données en l’honneur du dieu Dionysos. Prêt pour un cour de francais ? La farce médiévale Actes et vers
Le Bourgeois gentilhomme - Vikidia « Le Bourgeois gentilhomme » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Le titre s'écrit « Le Bourgeois gentilhomme », mais ce navigateur n'a pas pu l'afficher correctement. Le Bourgeois gentilhomme est une comédie-ballet écrite par Molière et par Jean-Baptiste Lully pour la musique. Elle a été jouée pour la première fois le 14 octobre 1670, au Château de Chambord en présence du roi Louis XIV et de la Cour. Elle dénonce les prétentions à la noblesse de Monsieur Jourdain, bourgeois, et de tous les hommes vivant à ses côtés (maîtres d'armes, de philosophie, de danse...) Elle est composée de 5 actes. Les principaux personnages sont M.Jourdain, Mme Jourdain, leur fille Lucile, Cléonte, Dorante, Dorimène, Nicole, Covielle. - M.Jourdain, un riche bourgeois veut faire comme les gens de qualité : du coup il prend de nombreuses leçons. - Les décors sont de Carlo Vignarani, la musique est de Jean-Bastiste Lully, les ballets de Pierre Beanchamp et les costumes turcs du chevalier d'Arvieux.
le Bourgeois gentilhomme - LAROUSSE Comédie-ballet en cinq actes et en prose, de Molière, musique de Lully, intermède dansé réglé par Beauchamp , représentée à Chambord (1670), puis à Paris. Bourgeois qui a fait fortune dans le commerce, Monsieur Jourdain espère devenir l’égal des gens de noblesse. Il a engagé pour améliorer sa culture, ses activités et son décor un certain nombre de personnes, mais surtout un maître de musique, un maître à danser, un maître d’armes, un maître de philosophie et un maître tailleur. C’est par le maître de philosophie qu’il apprend qu’il faisait de la prose sans le savoir. Cet entourage, bien entendu, le gruge et un intrigant, le comte Dorante, lui emprunte des sommes qu’il ne rembourse jamais et lui présente son amie, Dorimène, dont le nouveau riche tombe aussitôt amoureux. Monsieur Jourdain la couvre de cadeaux, mais Madame Jourdain perçoit le danger et réagit vigoureusement quand son mari envisage de marier sa fille, Lucile, à un aristocrate.
Le Bourgeois Gentilhomme de Molière Le Bourgeois Gentilhomme est une comédie-ballet de Molière en cinq actes et en prose. Elle fut représentée d’abord à Chambord le 14 octobre 1670, avant d’être jouée au théâtre du Palais-Royal le 29 novembre de la même année. Résumé du Bourgeois Gentilhomme Acte I : M. Jourdain, bourgeois de son état, souhaite devenir gentilhomme. Acte II : Arrive le maître d’armes, convaincu de la supériorité de son art. Acte III : Cet accoutrement provoque la colère de sa femme. Acte IV : Mme Jourdain interrompt le festin donné par son mari à la marquise, et Covielle, le valet de Cléonte, déguisé, annonce alors à M. Acte V : Mme Jourdain et Lucile résistent à ce mariage, avant de reconnaître Covielle et Cléonte. Analyse de la pièce Une œuvre à la mode. Répondant à une commande de Louis XIV, qui voulait distraire la cour lors d'un voyage à Chambord, Molière écrivit cette comédie-ballet avec l’aide de Lully, qui composa la musique et régla les danses. La satire sociale
Fiche de Lecture : Phèdre de Jean Racine Phèdre est la dernière tragédie écrite par Jean Racine, créée le 1er janvier 1677. Voici avant tout un tableau récapitulatif des personnages de la pièce : Résumé des actes de la pièce Acte I Hippolyte, fils de Thésée et d'une Amazone (nommée Antiope), annonce à son confident, (nommé Théramène) son intention de quitter la ville de Trézène pour fuir son amour pour Aricie, sœur des Pallantides, un clan ennemi de Thésée. Acte II Aricie confie à sa servante (nommée Ismène) qu'elle est amoureuse d'Hippolyte ; celui-ci arrive et dévoile ses sentiments. Acte III Thésée, qui n'est pas mort, arrive à Trézène et s'étonne de recevoir un accueil si froid : Hippolyte veut fuir sa belle-mère et il envisage d'avouer à Thésée son amour pour Aricie, Phèdre est submergée par sa culpabilité. Acte IV Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Acte V Hippolyte part après avoir promis à Aricie de l'épouser hors de la ville. C'est parti "Eh bien!
Phèdre (Racine) - Vikidia Attention, à ne pas confondre ! Pour les sujets ou articles dits homonymes, voir : Phèdre. Le titre s'écrit « Phèdre (Racine) », mais ce navigateur n'a pas pu l'afficher correctement. Phèdre et Thésée.Costumes de scène pour Phaedra, par Bakst en 1923 Racine s'est inspiré d'Euripide et de Sénèque qui avaient écrit des tragédies sur le même sujet. Le roi Thésée est absent depuis six mois. Thésée étant considéré comme mort, Hippolyte veut rendre son trône à Aricie. Jalouse et furieuse Phèdre ne revient pas sur ses accusations. Il y a dans Phèdre deux sortes de passions amoureuses et l’amour pur d’Hippolyte pour Aricie, un amour respectueux et dévoué, et la passion furieuse de Phèdre pour Hippolyte, passion en outre interdite puisque incestueuse : Hippolyte est le beau-fils (le fils de l'époux) de Phèdre. La fatalité peut avoir plusieurs causes dans une tragédie : les dieux, le devoir ou la passion. Phèdre est un personnage théâtral de premier plan. Le rôle de Phèdre a été créé
Phèdre de Racine, mis en scène par Patrice Chéreau au Théâtre de l'Odéon Lorsqu'il donne Phèdre, sa dernière pièce profane, en 1677, Jean Racine y voit son chef-d'œuvre. Il est vrai que la pièce concentre tous les éléments caractéristiques de la tragédie racinienne, nourrie à la lecture des Grecs et polie au contact du jansénisme : les hommes y sont tourmentés par des dieux absents, par le biais de passions féroces qui les transforment en monstres lucides et impuissants. La mort ou le sacrifice sont les seules issues de ce combat inégal de la créature humaine avec sa malédiction intérieure. Si Racine s'est avant tout inspiré de l'Hippolyte d'Euripide pour sa pièce, il emprunte aussi la violence des échanges, le long récit de Théramène et le suicide final de Phèdre à la Phèdre du dramaturge romain Sénèque. Céline Candiard
Racine et sa Phèdre | Odysseum I. Racine et la tragédie En 1675, deux ans avant Phèdre, Racine réunissait pour la première fois ses cinq premières pièces – La Thébaïde, Alexandre le Grand, Andromaque, Britannicus ainsi que Les Plaideurs – dans un volume intitulé Œuvres de Racine. Un second tome allait suivre quelques mois plus tard (1676), comprenant ses quatre autres tragédies, Bérénice, Bajazet, Mithridate et Iphigénie. L’éditeur avait particulièrement soigné ces deux livres et avait commandé au plus célèbre graveur de l’époque, François Chauveau, une illustration pour chacune des pièces. Mais pour ouvrir le premier volume, c'est au Premier Peintre du Roi, Charles Le Brun, que Racine en personne avait passé commande du dessin destiné à être gravé. Le résultat est une magnifique gravure d’ouverture (un frontispice) offrant une représentation allégorique du genre de la tragédie, et significativement intitulée « Tragédies de Racine » et non pas « Œuvres de Racine » comme le volume lui-même. II. III. IV. V. ŒNONE. VI.
Andromaque de Racine : □ Résumé-analyse (Explications et commentaires détaillés) L'histoire d'Andromaque prend sa source dans la guerre de Troie. Elle est racontée dans l'Iliade par Homère. Ilion est un autre nom pour désigner Troie. Tout commence avec Pâris, le prince de Troie, fils du roi Priam. En toute naïveté, Pâris accorde ce prix à Aphrodite. Or la plus belle femme du monde est déjà mariée à un roi grec : Ménélas, avec qui elle a une petite fille qui s'appelle Hermione. Mais le sort d'Aphrodite est très puissant, Hélène tombe amoureuse de Pâris dès qu'elle le voit. Ménélas furieux demande aux autres rois grecs de l'aider à récupérer sa femme. Le siège de Troie dure 10 ans. C'est Achille qui parvient à le tuer. Très peu de temps plus tard, Achille est lui-même tué par Pâris d'une flèche au talon : le seul endroit de son corps qui était vulnérable. Vous connaissez la fin de la guerre de Troie. Pyrrhus, le fils d'Achille, participe au sac de Troie. Aujourd'hui même, des archéologues recherchent en Turquie les restes de la ville de Troie. PYRRHUS Ah ! Acte IV
Britannicus (Racine) Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie est empreint de sadisme envers la jeune femme et envers tout ce qu’elle aime. Agrippine est une mère possessive qui ne supporte pas de perdre le contrôle de son fils et de l’Empire. Quant à Britannicus, il donne son nom à la pièce mais son personnage paraît un peu en retrait par rapport à ces deux figures. L'empoisonnement de Britannicus. La première représentation a lieu le 13 décembre 1669 à l'Hôtel de Bourgogne. Edme Boursault raconte à l'ouverture d' Artémise et Poliante le déroulement de cette première représentation de manière satirique (pages 1 à 16) : il évoque la présence boudeuse de Corneille en raison de la défiance qu'il a envers Racine, la concomitance de la décapitation en place de grève de Jacques-Antoine de Crux (1615-1669), noble huguenot[7],[9], marquis de Courboyer, seigneur d'Antoigny[11].
Jean RACINE Une pièce psychologique ? Britannicus représente un moment dans la vie des personnages, une crise : le moment où Néron bascule, et devient un "monstre naissant". Une psychologie conventionnelle Britannicus est un amant inquiet, prêt à douter (II, 5) mais passionné (III, 7), un jeune homme brave (III, 8) mais naïf. Junie a le même profil : elle est l'héroïne tragique type. Des personnages plus complexes Néron, en fait le personnage principal : Les rapports avec sa mère : il supporte plus ou moins impatiemment sa soumission (II, 1, II, 2, IV, 2 : il cède à sa mère) ; il n'est pas maître du langage (IV, 2). Britannicus, une pièce historique ? Avec Britannicus (1669), Bérénice (1670) et Mithridate (1673), Racine compose une sorte de triptyque portant sur l'Histoire romaine ; mais la dernière porte sur la fin de la République, les deux autres sur la période impériale. Les éléments de la préface Le patronage de Tacite : "il ne faut qu'avoir lu Tacite Importance de l'histoire dans la pièce