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Le tourisme nucléaire à Tchernobyl

Le tourisme nucléaire à Tchernobyl
Ce parc de loisirs devait ouvrir le 1er mai 1986, mais la centrale explosa cinq jours avant. Il est devenu une attraction d’un nouveau type. © Gerd Ludwig Abandonnés depuis vingt-huit ans, les alentours de l’ancienne centrale sont désormais envahis par les visiteurs. Nos reporters ont fait le voyage. Il paraît que cinq sieverts d’irradiation suffisent à tuer un homme. © Carte du NGM Alors que des bosquets touffus de pins et de bouleaux bordent la route, notre guide rappelle les consignes : ne pas ramasser de champignons (qui fixent les radionucléides) ; ne pas manger ni fumer en extérieur, pour ne pas ingérer ou inhaler de substances contaminantes. Quelques minutes plus tard, nous traversons le premier des villages abandonnés. Vingt-huit ans après l’explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl, la zone, quasi inhabitée, a été reconquise par la faune sauvage. Dans la ville fantôme de Pripiat, des aigles nichent au faîte d’immeubles soviétiques désertés. Plus d’un demi-siècle a passé.

Il y a 30 ans, la catastrophe Trente ans après l’accident nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl, le 26 avril 1986, la plupart des revues médicales occidentales s’entendent pour dire que l’impact de la crise a été beaucoup moins apocalyptique que prévu. À part chez les « liquidateurs » qui ont lutté contre l’incendie et ont été exposés de plein fouet aux radiations, Tchernobyl n’a pas eu d’impact important sur la population environnante, à l’exception des cancers pédiatriques de la thyroïde, facilement traitables en Occident, mais moins dans l’Union soviétique d’alors, selon Gerry Thomas, oncologue au Collège impérial de Londres, qui a supervisé le numéro spécial de la revue consacré aux 25 ans de l’accident, en 2011. Mais en ce qui concerne la faune, le débat fait toujours rage. « J’ai cependant vu une étude sur les invertébrés près de Fukushima qui semble montrer que les effets surviennent à un seuil beaucoup plus bas que prévu. — Ken Buesseler, océanographe à l’Institut océanographique Woods Hole M.

Les Îles veulent amorcer leur transition MATANE — Les Madelinots se chauffent et s’éclairent au mazout à partir de la centrale thermique d’Hydro-Québec. On dénombre, aux Îles-de-la-Madeleine, 10 400 véhicules et 1200 bateaux pour 12 000 habitants. « On est 100 % pétrodépendants », confirme le maire Jonathan Lapierre. Or, dans sa volonté de se sortir de cette dépendance, l’archipel est en voie de devenir la première MRC à se doter d’une stratégie énergétique. Mais avant d’en arriver là, les obstacles sont de taille. La pression visant à trouver des solutions de rechange à ses besoins en énergie est d’autant plus grande depuis qu’Hydro-Québec a annoncé la fin de vie utile de sa centrale thermique pour 2035. Un projet de parc éolien, composé de trois éoliennes d’une puissance installée de 6 MW, fait partie des actions préconisées. Jonathan Lapierre presse le ministre David Heurtel d’autoriser la mise en place d’une mesure compensatoire qui pourrait consister, par exemple, à replanter du corème de Conrad ailleurs.

Chernobyl - living in the exclusion zone | The Wider Image | Reuters Ninety-year-old Ivan Shamyanok says the secret to a long life is not leaving your birthplace, even when it is a Belarusian village poisoned with radioactive fallout from a nuclear disaster. On April 26, 1986, a botched test at a nuclear plant in Chernobyl, Ukraine, then a Soviet republic, sent clouds of smouldering nuclear material across swathes of Europe and forced more than 100,000 people to leave a permanently contaminated "exclusion zone" stretching across the Ukraine-Belarus border. Shamyanok's village of Tulgovich is on the edge of the zone, which at 2,600 square kilometres is roughly the size of Luxembourg. But he and his wife turned down the offer to relocate and never felt any ill effects from the radiation. "So far, so good. The doctors came yesterday, put me on the bed and checked and measured me. "My sister lived here with her husband. The forthcoming 30th anniversary of the disaster has shone a new light on the long-term human impact of the worst nuclear meltdown in history.

» Combustibles fossiles : marcher et mâcher de la gomme en même temps|Sciences dessus dessous Il est une idée souvent répétée, par les temps qui courent, dans les débats sur les questions énergétiques. Si le Québec veut vraiment décarboniser son économie d’ici la fin du XXIe siècle, ou idéalement avant 2050, alors il ne peut tout simplement pas exploiter ses propres hydrocarbures, qu’il s’agisse de pétrole ou de gaz naturel, conventionnels ou non, sur terre ou dans le Golfe. Il ne peut pas non plus «laisser passer» le pipeline Énergie Est sur son territoire — et devait aussi, obligatoirement, s’opposer à l’inversion de la conduite 9B d’Enbridge. L’inverse serait «incohérent», «contradictoire», dit-on en sous-entendant que ce serait tout simplement impossible. Et à vue de nez, cela paraît tout à fait vrai : si le Québec se lance dans le pétrole ou le gaz, il aura soudainement un intérêt économique dans ce secteur, et il n’est a priori pas déraisonnable de penser que ses efforts de réduction des GES pourraient ramollir. C’est logique, cela plaît à l’esprit.

equiterre.org - Pour des choix écologiques, équitables et solidaires Burlington, une ville alimentée à 100 % en énergie renouvelable | Paris Climat 2015 Le reportage de Jean-Sébastien Cloutier L'an dernier, Burlington, au Vermont, est devenue la première ville aux États-Unis à consommer de l'énergie entièrement renouvelable. C'est presque un exploit, dans un pays où les hydrocarbures sont rois, et où seulement 13 % de l'énergie produite est de source renouvelable. Visite guidée. Un texte de Jean-Sébastien Cloutier Sur la jolie rue piétonnière Church de Burlington, fin novembre, les touristes se font rares. « Nous sommes venus ici pour être plus proches de la nature et c'est avec beaucoup de fierté qu'on a appris que la commune était la première de cette taille-là à atteindre cet objectif », se réjouit Richard Gliech, arrivé au Vermont il y a 20 ans en provenance du New Jersey. Si vous ne voyez pas le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici. Bois, eau, vent L'usine de biomasse de Station McNeil à Burlington Photo : Radio-Canada/Jean-Sébastien Cloutier Cour à copeaux de bois, à Burlington. Programmes d'efficacité énergétique

Forte baisse des déchets à Beaconsfield Pierre-André Normandin La Presse Depuis janvier, les résidants de Beaconsfield doivent payer un tarif annuel fixe selon la taille du bac à ordures qu’ils souhaitent utiliser. Ce tarif varie selon la taille du contenant. Les résidants doivent ensuite payer en fonction du nombre de fois où ils mettent leur bac à la rue, soit à chaque collecte. La facture revient à environ 175 $ par an par maison, ce qui correspond au coût sur l’avis de taxes foncières avant l’introduction de la tarification incitative. Malgré la réduction des déchets observée dans les villes ayant adopté la tarification incitative, Montréal n’a pas l’intention pour le moment d’adopter une telle méthode pour inciter ses citoyens à jeter moins. « La Ville de Montréal mise sur son plan de collecte des matières résiduelles afin de réduire le volume des ordures ménagères destinées aux sites d’enfouissement. La diminution de la quantité de déchets permet de réduire le nombre de camions nécessaires pour la collecte des ordures.

Ampoule, bas nylon, imprimante : ces objets désignés coupables d'obsolescence Quelques produits emblématiques alimentent depuis des décennies la question de l'obsolescence programmée, contre laquelle les députés entendent agir. Les fabricants prévoient-ils la fin de vie des produits afin d'en vendre davantage? La question reste un sujet de polémique. Vendredi, les députés ont décidé de prendre en compte ce phénomène en prévoyant d'assimiler l'obsolescence programmée à de la tromperie, un délit passible de prison. L'histoire du bas nylon reste l'un des emblèmes de l'obsolescence programmée. Autre symbole centenaire de l'obsolescence, l'ampoule de la caserne de pompiers de Livermore, en Californie. Plus récemment, le scandale des imprimantes Epson à la mort programmée, révélé par un documentaire, a encore renforcé la méfiance à l'égard des constructeurs. Extrait du documentaire «Prêt à jeter-The Light Bulb Conspiracy», réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010.

untitled L'année de la transition énergétique ? | Pierre-Olivier Pineau | Pierre-Olivier Pineau Selon les chiffres les plus récents, ceux de 2013, nous avons pris 23 ans pour réduire notre taux de 8 %. Dans les 4 ans qui nous séparent de 2020, nous devons couper 12 % (un objectif fixé en 2012 par le gouvernement Charest). Et enfin, nous aurons 10 ans pour abattre les 17,5 % restants. La lutte ne sera pas pour autant finie, puisqu'il faudra alors s'attaquer aux objectifs de 2050 et diminuer encore de plus de 40 % les émissions. Le secteur de l'énergie est au coeur du combat contre les gaz à effet de serre : il est la source de près des trois quarts de nos émissions (71 %), le reste venant de procédés industriels (13 %), de l'agriculture (9 %), des déchets (6 %) et enfin de l'utilisation de différents produits (moins de 1 %). Pour atteindre ces objectifs, ce n'est rien de moins qu'une révolution qu'il faut entreprendre. Il est donc évident que le statu quo n'est pas acceptable : nos émissions de GES stagnent depuis 2010 autour de 82 millions de tonnes.

L'austérité roule en VUS | Pierre-Olivier Pineau | Pierre-Olivier Pineau Les Québécois allant chez les concessionnaires ont ainsi confirmé qu'ils préféraient dépenser, en moyenne, 40 000$ pour un camion léger, plutôt que les 26 000$ requis pour une voiture. Cela leur donnait le privilège, ensuite, de devoir acheter 36% plus d'essence pour parcourir 100 km: ces VUS consomment en effet en moyenne 11,3 litres au 100 km contre 8,3 pour les voitures. En 2014, nous avons ainsi acheté pour 13,4 milliards de dollars en véhicules neufs. Alors que nous sommes en «austérité» et que certains dénoncent les pipelines ou une éventuelle production québécoise de pétrole, on passe trop souvent sous silence ces choix qui sont faits quotidiennement par les Québécoises et les Québécois. Les conséquences de cette tendance qui n'est pas nouvelle (le parc de véhicules croît plus vite que la population depuis longtemps) n'augurent rien de bon pour la compétitivité future du Québec. Il est cependant possible d'agir, et même d'agir rapidement.

Du potentiel sous le Soleil! Du soleil, ce n’est pas ce qui nous a manqué depuis la semaine dernière! En plus de vous faire passer de belles vacances, cet astre brillant fournit assez d’énergie... pour faire voler un avion (Solar impulse : la traversée des Amériques)! Découvrez son potentiel au Québec avec notre infographie. Infographie réalisée par Judith Jacques avec l'aide d'Alex Beausoleil à la recherche et en collaboration avec Écohabitation. Graphisme : Marie-Loïc Sénamaud Jouez à notre quiz Êtes-vous aussi brillant que le Soleil? Ajouter un Réagir au commentaire Ne plus réagir au commentaire. Merci d'avoir commenté l’article. Attention!

Huile de palme: Amnesty dénonce le travail des enfants | Asie & Océanie Parmi les abus constatés, des enfants âgés de 8 à 14 ans transportent des sacs pesant de 12 à 25 kilos et travaillent sans équipements de protection dans des plantations où des pesticides toxiques sont utilisés, observe Amnesty. Certains quittent l'école pour toute ou partie de la journée pour aider leurs parents dans les plantations, ajoute l'ONG. Des femmes sont contraintes de travailler pendant de longues heures sous la menace de réduction de salaire, et sont payées moins que le salaire minimum, gagnant seulement 2,50 dollars par jour dans les cas extrêmes, selon la même source. «Des sociétés ferment les yeux sur l'exploitation de travailleurs dans leur chaîne de fabrication» et «des grandes marques continuent de profiter de pratiques illicites déplorables», souligne l'ONG dans ce rapport. Wilmar a reconnu qu'il y avait des problèmes concernant la main-d'oeuvre dans ses opérations, mais d'autres sociétés contactées par Amnesty ont nié toute violation, affirme l'ONG.

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