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Quand les neurosciences inspirent l'enseignement

Quand les neurosciences inspirent l'enseignement
À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujourd'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une manière générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. C'est un peu comme si un pilote de course ne voulait pas savoir comment fonctionne le moteur de son automobile. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement – règles que l'on connaît aujourd'hui assez bien.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Psychologie cognitive pour l'enseignant/Bien utiliser les exemples Dans les grandes lignes, il existe essentiellement deux méthodes pour apprendre des concepts. La première est l'induction, l'abstraction d'une catégorie en extrayant les propriétés communes à différents exemples. La seconde est la déduction, qui consiste à dériver une catégorie en spécialisant une catégorie plus générale, en ajoutant des propriétés à un concept déjà connu. De la représentation mentale des catégories et des exemples[modifier | modifier le wikicode] Depuis les années 2000, de nombreuses observations semblent indiquer que ces catégories peuvent s'apprendre par plusieurs mécanismes, localisés dans des régions distinctes du cerveau. un système qui gère des règles verbalisables, des définitions ;un système qui se base sur la similarité avec des exemples connus. Exemple de la généralisation du prototype du concept d'arbre. Le premier système va simplement induire et appliquer des définitions. Exemples et prototypes[modifier | modifier le wikicode]

5 principes essentiels issus des neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage en formation – FormaVox Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. Les recherches nous montrent qu’au bout de 20 minutes, le taux d’assimilation d’informations chute de plus de 50%. 3. 4. 5. [hr] Source : J.

Neurosciences et TICE. Pour une pédagogie du succès A l'heure de la rentrée scolaire, l'AWT propose un regard "différent" sur l'apprentissage à l'école. Neurosciences et TIC(E) offrent l'opportunité d'améliorer l'apprentissage en activant les 4 étapes essentielles que sont l'attention, l'engagement actif, le retour d'information et la consolidation Un autre regard sur l'échec scolaire Avec la rentrée des classes, les préoccupation des parents, des enseignants et de l'ensemble de la communauté éducative se tournent vers les challenges de cette nouvelle année scolaire. Beaucoup de discours mentionnent la "lutte contre l'échec scolaire" et il est évident que cette question mérite toute notre attention. Ainsi, sans entrer dans une analyse détaillée des statistiques de l'échec scolaire, on observe, en consultant la dernière livraison des "Indicateurs de l'enseignement 2013" publiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu'un nombre important de nos enfants sortent de l'enseignement primaire et secondaire avec une ou plusieurs années de retard.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.

Des concepts de base en pédagogie Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Institut National des Sciences Appliquées Des concepts de base en pédagogie Navigation secondaire Rechercher Accès directs Navigation de la rubrique Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Que faire devant cette réalité ? Les enseignants tentent de les aider à retrouver le chemin des apprentissages scolaires afin qu’il apprennent les savoirs scolaires que l’Ecole s’engage à leur donner et définissent sur cette base la plupart des activités qu’ils leur proposent.

Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux 7 mai 2013

Neurosciences et développement intellectuel de l’enfant (1/2) : Les processus d'apprentissage, actualité Neurosciences et développement intellectuel de l’enfant Merav Ahissar - chercheur Merav Ahissar est professeur associé au département de psychologie à l'Université hébraïque de Jérusalem. Titulaire d’une licence en biologie, d’une licence en informatique, d’un master en électrophysiologie du singe, elle a fait sa thèse de doctorat sur l’apprentissage de la perception. Ses recherches récentes portent sur les enfants dyslexiques. Yehezekel Ben-Ari - directeur de l'Institut des Neurobiologie de la Méditérrannée Yehezkel Ben-Ari est un chercheur en neurobiologie. Stanislas Dehaene - neuroscientifique Stanislas Dehaene est professeur au Collège de France, neuroscientifique spécialisé dans les sciences cognitives. Béatrice Descamps-Latscha - Béatrice Descamps-Latscha est docteur en médecine, docteur ès sciences et directrice de recherche à l'I.N.S.E.R.M. Yosef Grodzinsky - chercheur Arnold Munnich - professeur de génétique Arnold Munnich est un pédiatre-généticien français. Jean-Claude Picard - Docteur ès Science Physiques

La théorie des intelligences multiples : le futur de la pédagogie ? - Levif Mobile - Tous les jours, toute l'info. Tout au long du XXe siècle, le psychologue Piaget a défendu l'idée que l'intelligence est principalement logico-mathématique. Pour autant, certains réfutèrent cette manière de penser réductrice. Ainsi, en 1983, Howard Gardner remet en question les travaux de Piaget et propose une théorie moins unilatérale de l'intelligence. Selon lui, il existerait au total huit formes d'intelligence. Huit intelligences liées entre elles "On a toutes ces formes d'intelligence en nous", explique Laurence Nicolaï, psychopédagogue et directrice du Centre pour la valorisation des intelligences multiples(CVIM). Cette théorie des intelligences multiples permet aussi d'avoir une vision plus juste et moins réductrice que celle exprimée par le seul test du QI. Comprendre les huit intelligences grâce à des boules d'énergie Au-delà de la simple théorie, ces intelligences multiples peuvent être applicables dans certains domaines et notamment au niveau de la pédagogie, et ce dès le plus jeune âge. Par François Cahour

Les styles d'apprentissages Une approche constructiviste La prise en compte des styles d’apprentissages participe d’une approche constructiviste. L’apprentissage est, dans cette approche, considéré comme une interaction entre un apprenant et un objet conduisant à une représentation mentale qui constitue un outil pour comprendre le monde, s’y adapter ou le modifier en intervenant. Dans une approche constructiviste : Les connaissances sont construites. La prise en compte des différences interindividuelles Le style d’apprentissage représente un ensemble de préférences personnelles concernant les situations d’apprentissage. Il est difficile de ne pas prendre en compte les caractéristiques individuelles de l’apprenant. Par principe, il est indépendant de l’efficience du sujet donc un même niveau d’efficience peut être atteint par des personnes ayant des styles d’apprentissages différents. Les styles d’apprentissages interrogent également la conception des ressources pédagogiques Différents modèles Robert J. Références

Guide Compétences clés - Créer une situation de formation Ce livret vous propose un processus d’élaboration d’une situation de formation visant le développement de compétences clés. Objectifs Élaborer une situation de formation, élément constitutif d’une action de formation qui ait du sens pour les apprenants qui leur permette de développer une ou des compétences clés et d’acquérir des savoirs dont ils auront besoin au-delà de la formation qui invite à la créativité et à l’autonomie en vue du réinvestissement de la compétence clé et des savoirs associés dans d’autres situations et en vue d’apprentissages futurs Organisation du livret Etape 1 : repéragesCette étape relève de l’ingénierie de formation. Intérêts de la Fiche synthèse Repérages Pour le responsable de l’action de formationElle l’amène à lister l’ensemble des compétences à développer pendant l’action, qu’elles soient clés ou non. Aide n°18 Structure profonde, structure de surface 1. 1-1 Collecter les informations indispensables aux choix à réaliser Fiche outil n°2 Les apprenants 2.

Apprentissage et neurosciences: "La mémoire n'est pas une boîte fourre-tout" Jean-Michel Blanquer installe ce mercredi un Conseil scientifique présidé par Stanislas Dehaene, un spécialiste des sciences cognitives. Le ministre de l'Éducation nationale s'est, à de nombreuses reprises, prononcé en faveur des neurosciences pour modifier les méthodes d'enseignement ou les programmes scolaires. En septembre dernier, L'Express interrogeait Laurent Cohen, spécialiste des neurosciences, sur leur rôle pour l'apprentissage des plus jeunes. Les neurosciences sont au coeur de l'actualité. Comment expliquez-vous cet engouement? Les recherches en neurosciences cognitives se développent depuis une trentaine d'années, ce qui, à l'échelle des sciences, n'est pas si ancien. Certaines découvertes ont des incidences très concrètes, notamment dans le domaine de l'éducation. "Rien ne vaut l'interaction sociale et pédagogique" Par exemple, comment aider un élève à mémoriser un texte ? Autre point très important: la mémoire n'est pas une boîte fourre-tout. Oui, en effet!

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