background preloader

Très chers MOOCs...

Très chers MOOCs...
15, 50, 100 000 dollars ? Combien coûte un MOOC académique, exactement ? "Exactement" est peut-être un bien grand mot. Mais peut-on avoir une idée du prix des cours en ligne offerts gratuitement à des dizaines de milliers d'étudiants par les universités ? Après un premier temps d'enthousiasme et de discours messianiques affirmant que la terre promise de l'accès universel et gratuit à l'enseignement supérieur était à portée de main, les universités commencent à faire leurs comptes, et les plus connues des plateformes de MOOC aussi. Des centaines d'heures de travail qu'il faudra bien rémunérer Intéressons-nous d'abord aux universités : combien leur coûte la réalisation d'un MOOC ? Bien sûr, que le coût de ce temps doit être pris en compte ! Une centaine d'heures de préparation : les différentes estimations se rejoignent sur cette stimation du temps à consacrer par l'enseignant à la préparation d'un MOOC académique. Après le temps de la conception, vient le temps de l'animation. Références :

Quand le MOOC déçoit les étudiants Les Massive Open Online Courses (ou Cours en Ligne Ouverts et Massifs, CLOM, selon l'acronyme en français) sont extrêmement populaires depuis deux ans. C'est la formation à la mode. Mais vous le savez, chez Thot, nous n'aimons pas nous bercer d'illusions. Certes, nous apprécions le MOOC, mais comme nous l'avons montré dans plusieurs articles au cours des derniers mois, les MOOC ont aussi de vrais défauts. Et puis, qu'en pensent les apprenants eux-mêmes? Rigides ou ennuyeux Ce qui ressort de la lecture de la dizaine de témoignages, c'est que les expériences d'apprentissage sont aussi variées que les plateformes et les cours suivis. Certains ont critiqué la structure des cours parfois trop rigide, ne laissant pas assez de flexibilité aux apprenants. Il y a même un chapitre qui s'intitule « Tales of a MOOC dropout » (Récits d'une décrocheuse de MOOC) qui retrace l'histoire d'une étudiante qui a essayé de suivre deux cours différents et a abandonné le premier. Références :

Mooc creators criticise courses’ lack of creativity Original vision lost in scramble for profit and repackaging of old ideas, say pair Source: Stephen Downes Look what they’ve done to my Mooc: ‘as deployed by commercial providers they resemble television shows or digital textbooks with – at best – an online quiz component,’ argues Stephen Downes When The New York Times declared 2012 the “Year of the Mooc”, you would have been forgiven for thinking that the term – which stands for “massive open online course” – had been coined some time that year. Not so. It was Stephen Downes, senior research officer at Canada’s National Research Council, and George Siemens, then working at the University of Manitoba and now a professor in the School of Computing and Information Systems at Athabasca University, who created the online course Connectivism and Connective Knowledge in 2008: it is widely regarded as the first true Mooc. “I approached Stephen to ask if he wanted to co-teach a course,” says Siemens. Growing backlash Business imperatives Click to rate

MOOCs need to go back to their roots. Photo by William Perugi/Shutterstock This back-to-school season has also brought a wide range of developments in the online education space known as MOOCs: massively open online courses. While MOOCs vary in the details, most are free, taught by professors, and are solely for the edification of the student—not for credit. In recent weeks, we’ve seen announcements for the Open Education Alliance, a partnership between the state of California, Udacity, and a host of major tech companies, and Google combining its Course Builder software with Ivy League MOOC consortium EdX, making it easier for top notch professors to use the curriculum development equivalent of Gmail or Blogger But announcements are not results, and MOOCs, hailed as the saviors of higher education when they burst into public awareness in 2012, have had trouble living up to the hype. There’s a dirty little secret at the heart of education: We don’t really know what learning is, how people best do it, or how to measure it.

Mooc : une étape vers la privatisation des cours Cette année, l’Ecole normale supérieure (ENS) se lance dans l’aventure des Mooc («cours en ligne ouverts et massifs» en anglais). Trois nouveaux cours en mathématiques, physique et philosophie ont été enregistrés et mis en ligne sur la plateforme privée américaine Coursera. Une révolution du système universitaire qui nous semble devoir être publiquement débattue. L’apparition des Mooc aux Etats-Unis dans les années 2010 relève de choix économiques de pure rentabilité. L’objectif affiché était de répondre à la crise des universités privées américaines, suite à la hausse des frais de scolarité, à l’augmentation des emprunts étudiants, au chômage croissant des jeunes diplômés et à l’affaiblissement de leur retour sur investissement. Le modèle économique des Mooc tente de répondre à ces problèmes grâce aux gains permis par l’enseignement virtuel. Ces dispositifs devraient aussi soulever quelques interrogations sur le sens du métier d’enseignant.

Pourquoi les DRH devraient s'intéresser aux "Moocs" "MOOCs : au-delà de l’effet de mode, un vrai changement", c'est le thème de la conférence que l'agence Quatre Vents a organisée mercredi 5 février, durant laquelle ont débattus cinq intervenants spécialistes du sujet. Le but : faire le point sur les MOOCs. Apparus en 2008 aux Etats-Unis, mais réellement présents en France que depuis 2013, les Massive Open Online Courses réinventent l'éducation, en proposant des cours gratuits, ouverts à tous, sur internet, attirant parfois jusqu'à des dizaines de milliers d'élèves. A la clé : pas de diplôme, juste une certification, et qui ne concerne que les 14% d'élèves qui suivent le cours jusqu'au bout. L'intérêt du MOOC, c'est avant tout le savoir que l'on en retire, pas le tampon final. Les acteurs de l'enseignement supérieur ont bien compris l'opportunité, incités pour certains à se mettre aux MOOCs suite à l'ouverture le 2 octobre 2013 de la plateforme de l'enseignement supérieur : France Université Numérique. 1. 2. 3.

L’autre révolution des MOOC Il y a quelques jours, Orange lançait Solerni, une plateforme d’apprentissage en ligne, montrant de façon assez claire l’engouement qui semble s’installer doucement pour les plateformes MOOC. Et comme on va le voir, cet engouement n’est pas qu’un effet de mode. Le MOOC, pour rappel, c’est cette forme d’éducation où des cours sont donnés en ligne avec une partie « magistrale » (vidéo ou présentation) une partie interactive où les participants peuvent échanger. L’introduction progressive de ces MOOC, avec l’apparition de cours proposés par des universités prestigieuses (MIT, Harvard, etc…) a d’abord été présentée comme une évolution du cours traditionnel et du cours en ligne, où, essentiellement, il s’agissait de présenter en vidéo un cours magistral d’une heure. Rapidement cependant, on s’est rendu compte du caractère disruptif de ce qui apparaissait comme une simple évolution mais qui, en définitive, s’avère être une vraie révolution. —-Sur le web

Lettre ouverte à Cindy A., professeur de MOOC Chère Cindy, Permettez-moi de vous appeler Cindy. Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais : vous êtes l’enseignante de mon MOOC et je suis l’un de vos sans doute nombreux étudiants. Donc Cindy, vous êtes mon professeur de MOOC. Me voilà donc embarqué pour cinq semaines de cours, avec un engagement à travailler une heure par semaine sur le sujet. J’étais impatient de débuter et, la première semaine, vous nous avez présenté le sujet et le déroulement par une petite vidéo de 1 minute 20. Dans une petite vignette en haut des diaporamas, on voyait une incrustation de vous qui parlait. Ensuite, il y a eu un quiz de trois questions, pour voir si j’avais bien compris. Et puis c’était tout, jusque la semaine suivante. Je ne crois pas que j’irais au bout des cinq semaines, et tant pis pour le sujet, mais je l’apprendrais d’une autre manière. Décidément le numérique ouvre de vraies questions existentielles…

Interview Matthieu Cisel "Monter un MOOC de A à Z" Malgré la densité de MOOC en ce début d’année, certains sujets reviennent sur la scène de manière récurrente. Parmi les thématiques proposées, le MOOC « Monter un MOOC de A à Z » a attiré mon attention. Curieux d’en savoir un peu plus, j’ai donc pris l’initiative de contacter Matthieu Cisel, responsable pédagogique de ce MOOC, qui s’est prêté avec beaucoup de gentillesse au jeu d’une interview Au cours de mes études d’écologie et de biologie, j’ai été frappé par le manque de marge de manoeuvre donné aux étudiants. Enfin, je crois que la technologie, bien utilisée, permet de faciliter grandement l’apprentissage, notamment grâce à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage social. De fil en aiguille, j’ai voulu lancer une plate-forme de MOOC en 2011; mais face à l’émergence rapide de Coursera et des autres plates-formes américaines, je me suis réorienté rapidement vers une thèse en sciences de l’éducation, sur les MOOC. Je suis toujours favorable à l’ouverture et aux partenariats.

Hubert L. Dreyfus et les Mooc – Normand Baillargeon 28 février 2013 10h12 · Normand Baillargeon [la version intégrale de ce texte paraîtra dans le prochain numéro de la revue À Bâbord, dans laquelle je tiens depuis 10 ans une chronique sur l'éducation ] Connaissez-vous ce mot relativement nouveau : «Mooc»? On réfère par là à des pratiques relativement nouvelles en éducation, notamment supérieure, qui proposent un enseignement à distance qui fait usage des importantes ressources d’Internet et qui, en effet, peut être dispensé, gratuitement ou à un coût très minime, à un grand nombre de personnes qui peuvent en outre interagir entre elles. Les Mooc suscitent en ce moment de nombreuses et parfois vives discussions, des discussions qui sont à la hauteur des attentes, des inquiétudes et des promesses de bouleversements qu’ils font naître. C’est des Mooc dont je veux vous parler aujourd’hui. Il nous transporte au MIT, à Boston, du 10 au 12 septembre 1956. Dreyfus et l’IA Chomsky y participe et y parle, bien entendu, de grammaire générative.

Marcel Lebrun: De qui se MOOC-t-on ? Numérique Les MOOC, ce sont les Massive Open Online Courses, des cours en ligne ouverts (on s’y inscrit gratuitement sans condition préalable), et rassemblant des milliers d’étudiants répartis sur la planète entière. Tout a commencé, il y a 5 ou 6 ans, avec des vidéos de cours magistraux (dans tous les sens du mot) postés par Berkeley sur YouTube ou MIT sur iTunes-U. Dès 2011, de tout aussi prestigieuses universités s’associent en consortiums, tels edX ou Coursera pour proposer des parcours pédagogiques en ligne alternant séquences vidéo, exercices et, parfois, activités collaboratives Certains proposent un certificat de participation et d’assiduité. Dans la famille des MOOC, il est important de distinguer les xMOOC (centrés sur l’enseignant et constitués d’exposés et d’exercices) et les cMOOC (connectivistes basés sur les interactions des participants et dont le centre est partout). Une contribution du Professeur Marcel Lebrun parue dans LaLibre.be

Les MOOC changeront-ils les règles de jeu? | Contact North Dans toutes les discussion au sujet des systèmes de gestion de l'apprentissage (SGA), des ressources éducatives ouvertes (REO), des cours en ligne largement ouverts (massive open online courses, ou MOOC) et des avantages et défis de l’apprentissage en ligne, les enjeux les plus cruciaux sont peut-être ceux qui touchent la manière dont la technologie change notre façon d’enseigner et, plus important encore, la manière dont les étudiantes et étudiants apprennent. Faute d’avoir un meilleur terme pour le désigner, nous appelons cela la « pédagogie ». Il est évident que les changements majeurs dans la manière dont nous enseignons aux étudiantes et étudiants du niveau postsecondaire sont déclenchés par l’apprentissage en ligne et les nouvelles technologies, qui augmentent la flexibilité et l’accès à l’égard de l’éducation postsecondaire. Mais cela n’est que la première étape. Quels sont les moteurs du développement de cette nouvelle pédagogie? Les nouvelles demandes d’une société du savoir 1.

Les MOOC à l'assaut du marché de la certification Déjà trois sessions et plus de dix mille inscrits pour le Mooc de l’École Centrale de Lille dédié à la gestion de projets [1], trente cours en ligne et plus de deux cent mille inscrits sur la plate-forme France Université Numérique [2], les premiers retours relatifs à la mise en œuvre des Mooc [3], cours en ligne ouverts et massifs (voir notre article pour une définition complète), sont clairement positifs. Du moins ceux exprimés par ceux qui les ont lancés, invités à participer à une table ronde mardi 25 mars à l’occasion de l’assemblée générale de l’association Pasc@line. « Développer la marque », « expérimenter de nouvelles formes pédagogiques », « être visible sur la scène nationale et internationale », les intervenants du jour ne tarissaient pas d’éloges sur les possibles retombées d’un Mooc. Peut-être pas de modèle universel mais déjà un modèle dominant, qui repose sur l’accès gratuit au cours et l’accès payant à la certification.

MOOC Monter un MOOC de A à Z Le MOOC Monter un MOOC de A à Z, permet d’appréhender en cinq semaines les principaux aspects de la conception d’un MOOC, de la propriété intellectuelle à l’ingénierie pédagogique en passant par la gestion de projet. La formation est essentiellement axée autour de problèmes pratiques; elle s’adresse à toute personne qui souhaite organiser un MOOC, indépendamment de la plate-forme, mais également à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au phénomène. Inscription * Organisateur ENS Cachan Enseignants : - Mathieu Cisel fait son doctorat en sciences de l’éducation sur les MOOC; il tient le blog « La Révolution MOOC ». Durée 5 semaines Début : Dimanche 11 mai 2014 Fin : Dimanche 29 juin 2014 Pré-requis Comme pour tout MOOC, cette formation nécessite une bonne connexion Internet, mais aussi d’être à l’aise avec les outils informatiques. Charge de travail 4 à 10 heures / semaine Coût Gratuit Certification Déroulement Programme Semaine 1 : Définition et cadrage Partie 1 : Qu’est-ce qu’un MOOC ?

Related: