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Pourquoi je suis un pirate !

Pourquoi je suis un pirate !
English translation Chers industriels de la musique, du cinéma et du divertissement, je suis un pirate. Je suis l’archétype de l’internaute que vous combattez. Je télécharge tout et ne vous reverse pas un seul centime. Je ne vais même pas aux concerts. Lorsque j’ai découvert l’Internet haut-débit, j’étais innocent, naïf. Car vous ne proposez pas un service pertinent Aujourd’hui, lorsque je veux découvrir un artiste ou un film, je vais sur The Pirate Bay, je lance une recherche et je clique. Je serais prêt à payer pour un tel service s’il est aussi simple, aussi rapide et, contrairement à la Baie, s’il me garantit la qualité de ce que j’écoute. Je ne parle même plus des CDs, qui encombrent mon salon, qui sont un fardeau à chaque déménagement, qui coûtent un prix démesuré, qui se dégradent avec le temps et qui, dernièrement, sont bardés de verrous numériques rendant le tout inutilisable. Bref, vous offrez un service plus cher et moins bien que l’existant. Car vous me pourrissez la vie Publié

Et si on tuait le Parti Pirate ? Les élections viennent de s’achever dans toute l’Europe et, pour le Parti Pirate, le message est clair : un seul élu, en Allemagne, avec 1,4% des suffrages dans un pays où le Parti Pirate se situait entre 7% et 8% il y a à peine deux ans. Dans les autres pays, le Parti Pirate voyage entre 0,5% et 4,5% sans jamais franchir le seuil électoral. Autre nouvelle importante : l’important travail parlementaire accompli depuis 4 ans par Amelia Andersdotter et Christian Engström, travail également salué par d’autres partis et jamais remis en question, même par leurs plus féroces opposants, ne leur permet pas d’être réélus. Rick Falkvinge, fondateur historique du Parti Pirate, se veut optimiste. Personnellement, je pense que le problème est beaucoup plus profond. La politique, deux métiers distincts Se faire élire et être élu sont deux métiers complètements distincts, ce qui est d’ailleurs une perversion de notre démocratie. Un groupe déjà replié sur lui-même Un parti comme les autres Publié

Thomas J Hewitt Le blog de Lionel Dricot À travers l’histoire de l’humanité, on observe que la notion de richesse évolue de manière constante. Pour chaque besoin, la richesse se définit d’abord comme avoir assez pour survivre. Puis beaucoup, trop et, enfin, plus du tout. Le paradoxe Google Depuis quelques temps, je dis que Google est devenu son principal concurrent. Alors qu’on parle sans arrêt d’emploi, de chômage, de licenciement voire de plein-emploi, il est peut-être important de se poser une question de base, essentielle : qu’est-ce que le travail ? Pour le grand public, Jean est un inconnu. Depuis ma conférence à Mix-IT, on me demande régulièrement ce qu’il faut faire pour « changer le monde ». Un ordinateur est une machine conçue pour interpréter des instructions, appelées « logiciel » ou « software ». Version en français. Télécharger « L’aube pirate » : Format .epub – Format .pdf Parti Pirate, The Pirate Bay, piratage.

Le fatal amalgame de l’économie et du social Depuis plusieurs semaines, la Belgique est secouée par des mouvements de grève. Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, les positions se polarisent : il y a les pro-grève, généralement favorables aux syndicats et aux divers mouvements politiques de gauche et les anti-grève, défenseurs des petits commerçants et indépendants injustement affectés. Les deux clans s’invectivent, notamment sur des mesures absurdes. Les débordements agressifs ou menaçants des grévistes font le buzz sur le net, relayés avec délectation par une presse avide d’anecdotes sensationnalistes. L’ambiance est délétère, toute intelligence a laissé place à un corporatisme haineux et animal ne laissant guère de place aux indécis ou aux partisans d’une forme de conciliation. Mais comment en est-on arrivé là ? Le problème fondamental est que, dans notre pays, beaucoup de personnes ont du mal à joindre les deux bouts voire ne les joignent pas du tout. Mais qui a décidé que l’économie et le social devait être lié ? Publié

« Unfriended », un film d’horreur tout en tchat « Je n’irai plus sur Skype avant trois mois », soufflait une ado en sortant mercredi d’une séance de « Unfriended » (« Retiré de sa liste d’amis », dans la langue des réseaux sociaux). Phrase qui résume bien l’effet que produit ce film d’horreur 100% vu de l’écran d’un ordinateur, sorti en salle le 24 juin. En introduction, on voit sur YouTube une vidéo choquante (avec message d’avertissement initial), le suicide de Laura Barns, une lycéenne. Nous sommes un an après exactement, et l’essentiel de l’histoire se déroule sur Skype, où une bande d’amis, six garçons et filles, discutent en vidéo… en présence d’un septième internaute, inconnu que personne n’a convié mais qui s’incruste. A partir de là, on glissera bien sûr de l’agacement des six amis à leur inquiétude, puis au pire. Menace hors champ « Unfriended » de Levan Gabriadze, 2015 Les personnages ne sont qu’esquissés, mais l’action ne vous lâche pas à mesure que l’étau se resserre sur nos lycéens. Doublement enfermés Dans l’enfer numérique

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