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Le lien entre benzodiazépines et maladie d'Alzheimer est confirmé

Le lien entre benzodiazépines et maladie d'Alzheimer est confirmé
Qu'est-ce que les benzodiazépines ? Les benzodiazépines sont une classe de médicaments psychotropes, c'est-à-dire qui agissent sur le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) en modifiant certains processus chimiques naturels (physiologiques), ce qui entraîne des modifications de la conscience, de l'humeur, de la perception et du comportement. Les benzodiazépines ont des propriétés anxiolytiques (contre l'anxiété), myorelaxantes (décontractant musculaire), hypnotiques (provoquant le sommeil), antiépileptiques (contre l'épilepsie) et amnésiantes (provoquant des troubles de la mémoire). Ils sont couramment utilisés dans le traitement de troubles tels que l'anxiété, les spasmes, l'insomnie, les convulsions, l'agitation ou lors d'un sevrage alcoolique. En quoi l'usage prolongé des benzodiazépines est-il dangereux ? La maladie d'Alzheimer, maladie neurodégérative par excellence, touche près de 900 000 Français. Source : Inserm Lire également : - Tout sur la maladie d'Alzheimer

Réactions paradoxales sous benzodiazépines : une interview du Dr Girard Avant toute chose et conformément à la loi (Art. L.4113-13 du Code de la santé publique), il importe que vos lecteurs soient informés de mes conflits d’intérêts, à savoir que comme consultant, j’ai travaillé avec des fabricants de psychotropes, et tout particulièrement sur les « réactions paradoxales » ; la conséquence bénéfique de cet état de fait, c’est que j’ai pu consacrer beaucoup de temps à ces problèmes, avec un accès quasi illimité à la documentation disponible, incluant de nombreuses pièces d’accès non public (données internes de pharmacovigilance, par exemple). Quelques mots de définition, d’abord : est « paradoxale » une réaction qui, comme son nom l’indique, va en sens inverse de l’effet qu’on recherchait en prescrivant le médicament. Sur ce seul exemple, on comprend tout de suite que le problème n’est pas seulement une question de dose, et on aperçoit du même coup la question du « terrain » – ou, plus spécifiquement en l’espèce, de la personnalité. Questions

Meurtres sous benzodiazépines? Le miroir meurtrier d'Isabelle Servier " Le ministère public a requis hier, après deux jours d'audience, «une peine mesurée et curative» à l'encontre d'Isabelle Servier. Le président de la cour d'assises voudrait que l'histoire soit racontée «dans l'ordre». Elle a 53 ans aujourd'hui, un corps grossi et un visage marqué. «Je n'ai jamais vu un être aussi doux, aussi pacifique et aussi calme : son destin est absolument étonnant», dit pourtant de sa troisième fille Jacques Servier, le fondateur et président du laboratoire du même nom. «Ils étaient inséparables», confirment à tour de rôle Emmanuelle et Marianne. Ce couple soudé fonctionnait en miroir, «chacun étant le support de l'autre et le malade de l'autre, à tour de rôle», a souligné un des nombreux psychiatres entendus par la cour. Un article de Delphine Chayet. Cela est fort intéressant; il s'agit de la fille Servier, du labo qui a commercialisé le Médiator.

Comment elles agissent sur le cerveau Les benzodiazépines Les benzodiazépines comme le diazépam (Valium) ou le clonazépam (Rivotril) sont des anxiolytiques qui peuvent aussi avoir des effets hypnotiques ou amnésiants. Comme l’alcool, ils augmentent l’efficacité des synapses au neurotransmetteur GABA en agissant sur ses récepteurs. Le récepteur GABA est en réalité un complexe macromoléculaire qui, en plus des sites de fixation du GABA, comporte des sites de fixation pour d’autres molécules comme les benzodiazépines qui vont moduler son activité. En se liant à une sous-unité spécifique du récepteur GABA, les benzodiazepines ne stimulent pas directement le récepteur mais le rend plus efficace. En effet, il augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore lorsque le GABA se fixe à son récepteur (voir l’animation). C’est à une autre sous-unité du récepteur GABA que se lient les barbituriques pour produire des effets semblables. Liens généraux sur les benzodiazépines:

Les benzodiazépines : ces médicaments qui nous rendent dépendants Encyclopédie Par La rédaction d'Allodocteurs.fr rédigé le 14 mars 2013, mis à jour le 8 janvier 2014 Un Français sur cinq consomme des benzodiazépines au moins une fois par an. Des crises d'angoisse à la dépression, en passant par les insomnies ou certaines maladies neurologiques, les occasions de prendre ces médicaments sont nombreuses. Sommaire Un Français sur cinq a consommé au moins une fois dans sa vie des benzodiazépines, la famille d'anxiolytiques la plus couramment utilisée mais qui n'est pas sans effets secondaires. Comment fonctionnent les anxiolytiques ? Le GABA est inhibiteur, c'est-à-dire qu'il empêche l'excitation prolongée des neurones. Les anxiolytiques se fixent sur le même récepteur que le GABA et "boostent" son action en favorisant l'ouverture du récepteur. Les anxiolytiques sont des médicaments efficaces. Au total, 22 benzodiazépines sont commercialisées en France, réparties au sein de 4 groupes selon leurs indications : Les plus consommées sont les anxiolytiques.

Benzodiazépines : des médicaments qui rétrécissent le cerveau... depuis 30 ans ! Array. Array. Benzodiazépines : des médicaments qui rétrécissent le cerveau... depuis 30 ans ! En 1982, le gouvernement britannique apprenait que les benzodiazépines (dérivés du valium : Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan...) pouvaient provoquer des troubles neurologiques graves. 30 ans plus tard... les médecins continuent de distribuer les pilules comme des Smarties ! The Independent on Sunday vient de lâcher une bombe. La bourse ou l'avis Aucun test "officiel" de toxicité neurologique à long terme n'a jamais été réalisé sur ces médicaments (Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan...) vendus à des dizaines de millions d'exemplaires, censés lutter contre l'anxiété, le stress, l'insomnie et les spasmes musculaires. La camelotte qui ramolit le cerveau En 1995, Heather Ashton, professeur émérite de psychopharmacologie clinique, a elle aussi fait une proposition à la MRC pour étudier le lien entre la consommation de "benzos" et les dommages permanents induits sur le cerveau. "Enorme scandale"

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