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Métacognition et réussite des élèves

Métacognition et réussite des élèves
Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés.Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation.Que faire devant cette réalité ? Les enseignants tentent de les aider à retrouver le chemin des apprentissages scolaires afin qu’il apprennent les savoirs scolaires que l’Ecole s’engage à leur donner et définissent sur cette base la plupart des activités qu’ils leur proposent. Gagné P. Related:  Métacognition

Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours. Comment utiliser sa stratégie mentale ? Commencez par utiliser la méthode qui vous est la plus naturelle. Des tests et des exercices à télécharger

Metacognition : Qu'est-ce que la métacognition Décomposition du terme Pour commencer, voyons de quels termes le mot "métacognition" se compose. Cognition : faculté de connaître, acte mental par lequel on acquiert une connaissance, opération cognitive relative à la connaissance. Méta : du grec méta – au delà de – après – qui indique le changement – la postérité, la supériorité, le dépassement. Exemples de la vie quotidienne: Afin d'illustrer le terme de métacognition, et bien comprendre à quoi il se réfère, voici quelques exemples de la vie quotidienne impliquant la métacognition: Monter un meuble implique de regrouper les éléments à assembler, de planifier les tâches (s'occuper d'abord de mettre les vis sur chaque élement, respecter ou pas l'ordre de la notice de montage, mettre toutes les étagères ou juste un certain nombre (s'il y en a), etc). Pour améliorer ses performances, un sportif fait appel à la métacognition. Les domaines d'application sont donc très vastes. Quelques définitions: Un concept composite Pour résumer Bibliographie

L’Entretien d’explicitation. Accompagner l’apprenant vers la métacognition explicite 1L'approche métacognitive développée par les techniques d'explicitation, par nature métacognitive dans la mesure où elles visent la prise de conscience de sa propre cognition, peut être abordée par plusieurs entrées. En effet, ces techniques ne sont pas spécifiques à la pédagogie. Elles visent toujours l'explicitation c'est-à-dire la mise en mots, après coup, du déroulement de sa propre action. Mais, en dehors d'entretiens d'explicitation destinés à accompagner les élèves dans leur apprentissage et dans la construction d'outils métacognitifs, l'entretien d'explicitation développé par Pierre Vermersch1 est utilisé dans plusieurs cadres : la recherche, le "caoching", l'analyse ergonomique ou l'analyse d'activités professionnelles à des fins de conception de référentiels de compétences, par exemple. Pour rester dans le cadre de ce dossier, on n'abordera ici que sa dimension pédagogique2. Un exemple d'entretien : "chapeau !" Contexte 18 G. .40 G. que tu allais continuer ? , précisément ?

Pascale Toscani : « La répétition est la voie royale pour apprendre » Comment s’y prendre pour mieux apprendre ? Les conseils de Pascale Toscani, maîtresse de conférences en psychologie cognitive et responsable du laboratoire GRENE (Groupe de Recherche de neurosciences de l’éducation) de l’Université Catholique de l’Ouest. Pascale Toscani Répéter… et répéter encore « Nous ne sommes pas tous égaux pour apprendre, mais il existe un principe fondamental et universel : une seule chose à faire, c’est répéter. A éviter « Apprendre sa leçon uniquement la veille d’un contrôle. Réviser par tranches de 20 minutes « Lorsqu’on veut apprendre efficacement une leçon, il faut savoir que le mécanisme de l’attention permet d’être vraiment vigilant pendant 20 minutes seulement. « Essayer d’ingurgiter des pages de cours pendant des heures. Dire, lire, dessiner, chanter… « Les fameuses « petites fiches » sur lesquelles le cours est résumé et organisé correspondent très bien à certains élèves, mais cela reste des mots. Inutile Parents et enseignants jouent un rôle essentiel Nuisible

LE GOUT DE L’EFFORT: ça s’apprend – FEYDERCOOP Par Fanny Durand-Raucher, professeur de physique chimie au lycée Jacques Feyder d’Épinay sur seine, en collaboration avec des collègues des classes COOP. Trop nombreux sont les élèves qui ont tendance à se décourager face à la difficulté des apprentissages, pensant que « de toute façon ils n’y arriveront pas ». Or le découragement est probablement l’une des premières raisons de l’échec scolaire, creusant la différence de niveau entre les élèves qui s’accrochent et finissent par maitriser une notion, et ceux qui se découragent. Comme en témoignent les travaux de Daniel Favre[1], lorsque nous sommes confrontés à un problème à résoudre, nous passons d’abord par une phase émotionnelle désagréable en prenant conscience de notre incompétence : « je ne sais pas et je sais que je ne sais pas ». [1] Dans Du percept à la décision (2010), pages 227 à 248, chapitre 8 : De la perception à l’apprentissage : trois systèmes de motivation en interaction, Daniel Favre Précautions initiales 2. 3. 4. 5.

Quand on ne sait pas réparer une chasse d'eau, comment prétendre diriger un Etat ? L'illusion de profondeur explicative : une chasse d'eau, c'est plus compliqué qu'on l'imagine... Oui, il y a dix-sept ans, dans la revue Cognitive Science, deux psychologues créaient un sigle nouveau, IOED. Pour Illusion Of Explanatory Depth. Adapté en français par l’expression « Illusion de profondeur explicative ». Leonid Rozenblit et Frank Keil, ses auteurs, avaient demandé à un certain nombre de sujets : pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne une fermeture-éclair ? Dans un article qui vient de paraître sur le magazine politique britannique, The New Statesman, l’essayiste Ian Leslie, applique l’Illusion de profondeur explicative à la sphère politique. Croyant savoir, alors qu'on croit sans savoir, nous remplaçons l'analyse par des slogans De manière générale, observe Ian Leslie, plus on regarde les choses en détail et de près, plus on réalise qu’elles sont compliquées. Certes, collectivement, nous en savons long.

LA MOTIVATION ET LA MÉTACOGNITION – SCIENCES CO & PÉDAGO Pouvoir apprendre Qu’est-ce que l’autorégulation ? Un apprentissage est autorégulable quand l’apprenant se fixe un but d’apprentissage et accepte d’effectuer les exercices qui y conduisent. Il y autorégulation quand l’élève : adopte alors une certaine stratégieen surveille attentivement l’applicationévalue son progrès évalue la correction des résultats produits La métacognition (ou autorégulation de sa cognition) s’effectue par des boucles successives de contrôle et d’évaluation de son activité. Pouvoir apprendre signifie que l’élève doit avoir un niveau suffisant pour effectuer l’exercice qui lui est proposé, et comprendre son objectif d’apprentissage. La ZPD se définit comme ce qu’il est possible, pour un élève donné, d’acquérir étant donné ses acquisitions antérieures. Pour résumer, un élève qui ne répond pas aux propositions d’apprentissage est très souvent un élève dont la zone proximale de développement n’est pas respectée. Vouloir apprendre Les sentiments favorables à l’engagement

Éduquer la métacognition, la clé du succès pour les enfants Dans le cerveau, les fonctions exécutives désignent un ensemble de processus permettant d'éviter que notre comportement ne soit une simple succession de réactions réflexes à notre environnement. Les fonctions exécutives permettent de se fixer un but et de l'atteindre en ayant envisagé une suite d'étapes ; de réfléchir à la meilleure manière de manipuler une machine à laver dans des escaliers sans se blesser, ou encore de rester concentré jusqu'au bout d'une explication compliquée dans une salle de classe agitée. Elles constituent le fondement de ce qu'on appelle couramment le contrôle de soi –le contrôle de ses gestes, de ses émotions et plus généralement de sa propre vie mentale – et elles impliquent majoritairement le cortex préfrontal, manifestement plus développé chez l'homme que chez le cochon d'Inde. La métacognition, premier facteur de succès Capital : apprendre à verbaliser ses actions mentales L'important est de comprendre quelles stratégies on utilise...

Des stratégies pour favoriser la métacognition et la conscience de soi chez les élèves La recherche montre que les habiletés métacognitives se développent considérablement entre 12 et 15 ans. Comment favoriser le développement de ces habiletés chez les élèves? Cet article de la psychologue, chercheuse et auteure Marilyn Price-Mitchell porte sur la conscience de soi et la façon dont cette conscience est liée aux habiletés métacognitives. La conscience de soi, associée au système paralimbique du cerveau, permet à l’individu d’ajuster ses conceptions du monde ; sa conception de soi et des personnes qui l’entourent. La conscience de soi […] aide les élèves à apprendre plus efficacement en focalisant sur ce qu’ils ont besoin d’apprendre. Selon l’auteure, il est important de cultiver l’habileté des élèves à réfléchir à leurs stratégies d’apprentissage ainsi qu’à l’efficacité de ces stratégies. 1. Les croyances des élèves à l’égard de leurs capacités à apprendre influencent leur motivation et leurs résultats scolaires. 2. 3. 4. 5. 6. 7. [Consultez l’article] Waynewhuang

10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. Jupiter rit à gorge déployée. 4. Le lapbook

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