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Dysorthographie

Dysorthographie
Les Nouveaux critères de diagnostiques du DSM5 sont sortis! Le manuel de diagnostic et statistique des troubles mentaux (acronyme en anglais: DSM) est la norme de classification des troubles utilisés par les professionnels de la santé mentale. En plus de fournir une description détaillée des critères des pathologies, le DSM est aussi un outil nécessaire pour la collecte de statistiques précises de santé publique. La nouvelle édition communément intitulée DSM-5, est sortie en mai 2013. Faisant l'objet de certaines critiques (il est bien normal qu'un livre qui décrive des critères de pathologies mentales rende fou...), c'est néanmoins une référence pour la plupart des praticiens. Certains seront étonnés que dans ce site sur la dysgraphie et la rééducation de l'écriture, je fasse référence à un ouvrage de psychiatrie. En attendant voici la liste des nouveaux critères diagnostiques pour les troubles d'apprentissage : 1. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Pour aller plus loin :

Documents pédagogiques Certains sont directement téléchargeables (en cliquant dessus), d’autres seront disponibles prochainement... Vous pouvez les utiliser en classe ou à la maison. Vous pouvez également diffuser sans restriction aux parents les affichettes-conseils à coller dans les cahiers de liaisons. Des documents pédagogiques... Tracé des lettres cursives samedi 11 novembre 2017 Voici une vidéo précisant le tracé de chaque lettre cursive notre alphabet. En savoir plus... Fichier «Noël» Vous l’attendiez, le voici enfin ! police parfaite pour vos modèles ! mardi 29 août 2017 Jean Boyault a créé une police d’écriture nommée «Belle Allure» qui conviendra parfaitement aux modèles que vous souhaitez réaliser pour vos élèves. Pictogrammes jeudi 3 août 2017 Voici quelques pictogrammes que vous pouvez télécharger, imprimer et éventuellement plastifier avant de les scotcher sur le bureau de l’enfant. Mon premier mot en attaché Sens conventionnel de la lecture et de l’écriture Position de la main et mobilité des doigts

Les troubles associés - Détection et accompagnement des personnes à haut potentiel - plus rapide parce qu'il capte plus vite, mais plus lent parfois, parce qu'il est perfectionniste; - plus agité parce que plus énergique, mais aussi plus calme, quand il fixe son attention sur un sujet qui l'intéresse; - plus sensible, plus affectueux, mais aussi parfois plus froid, indifférent quand il veut se protéger; - plus généreux, mais aussi plus économe; - plus indulgent, mais aussi plus exigeant,... Comment les aider ? Pour leur offrir les meilleures chances de s'épanouir, il est indispensable de: - déceler leur particularité dès le plus jeune âge; - les aider à comprendre leur propre mode de fonctionnement et leur apprendre celui de l'école, et ce, dès la maternelle. Chaque enfant étant unique, qu'il soit "HP" ou non, il est impossible de définir une marche à suivre commune pour tous. Les troubles associés Le diagnostic thérapeutique fait fréquemment, mais erronément, mention de troubles de la personnalité ou de déficit d'attention. Les syndromes majeurs liés à la douance

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (12 / 12) – Conclusion Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. J’en ai fini avec cette série de (11) billets sur l’identification du surdon via les tests de QI. J’ai tenté de vous expliquer la complexité qui sous-tend cette identification – comme dans tout processus psychologique. Je récapitule ici les différents points à prendre en considération : – D’abord qu’est-ce que le surdouement ? Est-ce bien une supériorité au niveau de l’intelligence ? Étant donné qu’il n’y a aucun consensus sur ces deux notions (surdon & intelligence), il convient de relativiser tout ce qui suit. – Ensuite, s’il s’agit bien d’une intelligence supérieure auparavant définie, comment la mesurer ? Est-ce que les tests du QI mesurent-ils bien cette intelligence ? D’ailleurs leur construction est-elle valide ? Si ces tests mesurent bien une intelligence qui serait caractéristique des surdoués, à partir de quel seuil considère-t-on une personne comme surdouée ?

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (7/ 12) – Ce que mesure réellement chaque subtest des échelles de Wechsler Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog , structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif . Les deux précédents billets ont mis en exergue les « commodités » effectuées lors de la construction des échelles de Wechsler ainsi que leurs piètres qualités psychométriques pour mesurer l’intelligence des personnes à Haut Potentiel. Ce billet a pour objectif de vous présenter en détail chaque subtest : les compétences que l’on cherche à mesurer mais aussi les autres compétences qui sont sollicitées et qui peuvent avoir un impact dans les performances. Je présenterai également d’autres hypothèses que l’on peut faire s’il y a réussite ou échec significatif à ces subtests. Sources : Analyse cognitive des tâches impliquées dans les épreuves du WISC 4 (Laporte, 2007) in L’orientation scolaire et professionnelle 36/3 + L’aide mémoire du WISC IV (Jumel & Savournin, 2009), Dunod

La surprenante naïveté des enfants doués On ne cesse d’évoquer, à raison, l’extrême sensibilité des enfants doués : elle leur permet de comprendre ce qui n’est pas dit, de saisir les émotions de leurs proches sans se laisser duper par des paroles apaisantes destinées à les ménager, et pourtant, cette remarquable perspicacité semble disparaître, ou, du moins elle ne leur est plus d’aucune utilité quand ils sont confrontés à la méchanceté pure et à la bêtise. En fait, ils ne conçoivent pas qu’un être humain, apparemment semblable à eux, puisse être gratuitement méchant, même en cherchant bien, il est impossible de trouver une justification à ses réactions agressives et presque destructrices, si ce n’est le désir, ou le plaisir, de faire du mal. Cette pulsion leur est tellement étrangère qu’ils ne peuvent la prévoir et ils se sentent désarmés quand ils se retrouvent victimes d’un déchaînement de violence que rien n’a provoqué.

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (10 / 12) – Les autres variables qui peuvent influencer le QI Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Dans les précédents billets, nous avons analysé en détail le test de QI utilisé en France et ses limites pour l’identification des personnes à Haut Potentiel. Ce billet traite de manière plus générale les différentes variables qui peuvent influer sur les performances à tout type de tâche. 1. Le système cognitif, comment ça marche ? 1.1. Savoir : donnée, concept, méthode théorisés à partir du réel ; il existe en dehors du sujet. 1.2. La notion d’interaction avec l’environnement est très importante car elle est à la base de tout processus d’adaptation. Dans un premier temps, nous percevons des stimuli par nos sens. Dans les tâches quotidiennes et a fortiori lorsque nous passons un test de QI, il faut bien comprendre que toutes ces étapes sont importantes, et que la performance n’est pas une copie exacte de la qualité des fonctions cognitives. 1.3. 2. 2.1 L’émotion Source : A. Sources

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (11 / 12) – Du don au talent : l’expression du potentiel Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Dans les précédents billets, j’ai exposé les dessous des échelles de Wechsler ainsi que les variables susceptibles d’influencer les performances. Je termine ma série de billets sur l’identification du surdouement et le (més)usage du QI, par les modèles explicatifs du passage du Don au Talent, soit de l’expression du potentiel, car les tests de QI mesurent bien une expression d’un potentiel, et précisément l’expression d’une aptitude. Avant d’exposer les modèles théoriques en vigueur, je ferai le point sur quelques notions importantes qu’il est primordial de clarifier. 1. – Aptitude / potentialité Selon Piéron (cité par Morin), l’aptitude et le « le substrat constitutionnel d’une capacité, préexistant à celle-ci ». – Capacité / habileté Une capacité représente l’utilisation d’une ou plusieurs aptitudes. – Compétence – Talent Le talent implique une reconnaissance sociale. 2. 3. 4.

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (4 / 12 ) – Les techniques d’identification Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Ce billet aborde précisément le cœur même de l’identification des personnes à HP. J’ai parlé dans un précédent billet des caractéristiques des personnes à HP (Haut Potentiel). Même si cette liste n’est pas exhaustive, il apparaît évident qu’on ne peut réduire ces personnes au simple qualificatif de “personne très intelligente”, et rechercher uniquement des marques d’intelligence qui en émanent. Ceci revient à nous interroger sur 3 points : 1/ la nature de ce que l’on cherche à identifier; 2/ avec quelle(s) technique(s) ; 3/ et sur quel(s) critère(s). 1. Ziegler et Raul (2000), dans une revue de la littérature, ont relevé 5 domaines d’identification utilisés par les recherches aux Etats-Unis : l’intelligence, les performances extrêmes, la créativité, la personnalité et les intérêts. – En premier lieu, on peut identifier bien évidemment l’intelligence. 2. 3. Bibliographie

QI or not QI ? L’identification du surdon (5 / 12 ) – Psychométrie des échelles de Wechsler Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Après avoir entrevu la diversité des approches diagnostiques des personnes à HP, ce billet a pour objectif de vous présenter la psychométrie (science des techniques de mesures en psychologie) des échelles de Wechsler, qui sont utilisées de manière unique dans l’identification du surdon. 1. Reflet d’une certaine conception de l’intelligence Ainsi que je l’ai plusieurs fois mentionné, il ne faut pas oublier que les échelles de Wechsler, à partir desquelles on mesure l’intelligence, ne sont que le reflet d’une certaine conception de l’intelligence : le modèle de Carroll (qui a servi de base au modèle CHC). En fait, les échelles de Wechsler ont évolué au fil des versions en fonction du modèle de l’intelligence dominant à chaque époque. 2. De manière générale, un score à un test est composé de 3 parties : Composantes du QIT et des indices(Source : Grégoire, 2009) 3. 4. Bibliographie

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (6 / 12 ) – Les échelles de Wechsler : des qualités psychométriques non valables pour les HP Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Le précédent billet traitait de la psychométrie des échelles de Wechsler. Nous avons vu que de nombreux « arrangements » (selon le terme de Lautrey, 2007) ont été réalisés lors de la construction du test et de son étalonnage de manière à ce que les performances de la population obéissent à la loi normale, et en accord avec l’existence d’un facteur g. 1. La sensibilité d’un test est sa qualité à bien différencier les individus entre eux. 1.1 Effet plafond Il est fréquent de constater que les personnes à HP « réussissent » tous les items d’un ou de plusieurs subtests. 1.2 Effet Flynn Cet effet désigne une augmentation régulière du QI à travers les générations. 2. Pour toute mesure psychologique, le score obtenu est constitué d’un score vrai ET d’une erreur de mesure. 3. 4. Bibliographie Caroff X., Guignard J-H., & Jilinska M. (2006) in Lubart T. Ellsey J.T. & Karnes F.A. (1990). M.

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon ( 3 / 12 ) - La diversité des caractéristiques des personnes à Haut Potentiel (HP) Par Stéphanie Aubertin – Neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise spécialisée dans le handicap cognitif. Dans le précédent billet, j’ai exposé les différentes théories de l’intelligence. A la lumière de ce que l’on sait sur l’intelligence – c’est-à-dire pas grand-chose, au vu du débat qui court toujours – ce billet tente de cerner les caractéristiques des personnes à HP, que l’on dit intelligentes. 1. Multiplicité des termes Il existe de nombreux termes pour évoquer notre sujet. Il est rare que dans une langue donnée une notion soit représentée par une telle diversité de termes. Voyons maintenant quelles sont les caractéristiques des surdoués. 2. De manière générale, ce qui caractérise les HP est un traitement de l’information sur-efficient. 3. Lorsque l’on possède de telles capacités cognitives, rien ne nous échappe, notre regard est pointu et lucide sur le monde. Il y a donc une succession de remises en cause internes et externes qui finissent par ternir la confiance en soi.

Q.I. or not Q.I. ? L’identification du surdon (2 / 12) - Les théories de l’intelligence Par Stéphanie Aubertin (neuropsychologue chez I-Cog, structure aixoise qui s’occupe du handicap cognitif). Avant tout, il faut savoir qu’il n’existe pas de consensus sur ce qu’est l’intelligence, et par conséquent, pas de consensus sur la mesure de celle-ci. Il en résulte qu’il existe plusieurs théories de l’intelligence. 1. 1.1 Une seule intelligence : le facteur g Les tests d’intelligence ont été créés en France par Binet en 1904 à la demande du ministère de l’Education qui souhaitait dépister les enfants déficients afin de les prendre en charge. « g » est le facteur g, « v » les variables observées dans les tâches, et « s » le facteur spécifique à chaque variable. Chaque variable est donc influencée par « g » et par « s ». Modèle de l’évaluation de l’intelligence (facteur g) de Spearman. (source : Grégoire, 2009) 1.2 L’intelligence est composée de facteurs multiples indépendants Le modèle des aptitudes primaires mentales de Thurstone : (source : Lautrey, 2006) (source : Lautrey (2006) 2. 3.

Q.I. or not Q.I. ? Là est la question... (1 /12) Ah ce fichu test d’intelligence, ce fichu Q.I… On est mal à l’idée d’aller le passer; on finit par prendre son courage à deux mains pour enfin savoir… et là… Un certain nombre de lecteurs ou de chatteurs m’ont fait part de ce qu’il se sont retrouvés confrontés à cette situation particulièrement embarassante, et parfois, surtout, désespérante, de ne pas être classés dans la catégorie surdoué, parce que leur test ne valide pas le fameux « 130 de QI ». J’ai reçu des témoignages poignants de personnes particulièrement malheureuses de ce résultat. Ce n’est pas en soi le fait d’être classé « surdoué » qui les intéresse. Je ne peux que les comprendre : je suis passée par là aussi. Stéphanie Aubertin est neuropsychologue. Les psychologues s’alarment de ce que l’on prête autant de « pouvoirs » à un test de QI. J’ai donc décidé de laisser la parole à Stéphanie pour les prochains billets de Talentdifferent. La suite à dans quelques jours !

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